* Psaume 1.
Deux routes
En marche, lhomme qui ne va pas au conseil des criminels,
ne sarrête pas sur la route des fauteurs,
nhabite pas lhabitat des railleurs,
mais a son désir dans la tora de IHVH-Adonaï
et murmure sa tora jour et nuit.
Il est comme un arbre transplanté sur des canaux deaux,
qui donne son fruit en son temps.
Son feuillage ne fane pas, tout ce quil fait triomphe.
Pas ainsi des criminels, ils sont comme la glume que cingle un souffle.
Aussi, les criminels ne se lèveront pas au jugement,
ni les fauteurs dans la communauté des justes.
Oui, IHVH-Adonaï pénètre la route des justes.
La route des criminels perd.
* Psaume 2.
Le messie
Pourquoi les nations sémeuvent-elles,
les patries murmurent-elles à vide ?
Ils se postent, les rois de la terre ;
les potentats unis se liguent contre IHVH-Adonaï et contre son messie.
«Désagrégeons leurs liens, rejetons loin de nous leurs entraves !»
Lhabitant des ciels se rit ; Adonaï se moque deux.
Alors il leur parle dans sa fureur, il les affole par sa brûlure :
«Mais moi, jai oint mon roi sur Siôn, la montagne de mon sanctuaire.»
Je raconte la loi de IHVH-Adonaï. Il ma dit : «Toi, mon fils,
moi, aujourdhui, je tai enfanté.
Demande-le-moi, je donne en ta possession les nations,
pour ta propriété, les confins de la terre.
Effrite-les au sceptre de fer, fracasse-les comme un vase de potier.»
Maintenant, rois, soyez perspicaces ; corrigez-vous, juges de la terre !
Servez IHVH-Adonaï dans le frémissement, exultez dans le tremblement.
Embrassez la transparence, quil ne fulmine, vous perdriez la route !
Oui, sa fureur brûlera sous peu.
En marche, tous ceux qui sabritent en lui !
* Psaume 3.
Sauve-moi, Elohaï
Chant. De David. Dans sa fuite en face dAbshalôm, son fils.
IHVH-Adonaï, combien mes oppresseurs se multiplient ;
multiples, ils se lèvent contre moi ;
multiples, ils disent de mon être :
«Pas de salut pour lui en Elohîms !» Sèlah !
Mais toi, IHVH-Adonaï, mon bouclier, ma gloire, releveur de ma tête...
Ma voix, vers IHVH-Adonaï, je crie.
Il me répond du mont de mon sanctuaire. Sèlah.
Moi, je me couche et sommeille.
Je méveille : oui, IHVH-Adonaï mappuie.
Je ne frémis pas des myriades du peuple qui, autour, sont placées contre moi.
Lève-toi, IHVH-Adonaï, sauve-moi, Elohaï !
Oui, frappe tous mes ennemis à la joue ; brise les dents des criminels !
À IHVH-Adonaï le salut ; sur ton peuple, ta bénédiction ! Sèlah.
* Psaume 4.
En paix, je sommeille
Au chorège. Avec musiques. Chant. De David.
À mon cri, réponds-moi, Elohîms de ma justice !
Dans la détresse, tu mas élargi ! Gracie-moi, entends ma prière.
Fils de lhomme ! jusquà quand, ma gloire en opprobre,
aimerez-vous le vide, chercherez-vous la tromperie ? Sèlah.
Mais sachez-le, oui, IHVH-Adonaï fait prodige pour son adorateur.
IHVH-Adonaï entend mon cri vers lui.
Tressaillez, mais ne fautez pas.
Voyez en vos curs sur vos couches, et faites silence. Sèlah.
Sacrifiez des sacrifices de justice, assurez-vous en IHVH-Adonaï.
Nombreux, ils disent : «Qui nous fera voir le bien ?»
Brandis sur nous la lumière de tes faces, IHVH-Adonaï.
Tu donnes la joie à mon cur,
plus quau temps où leurs céréales et leur moût abondent.
En paix, uni, je me couche et sommeille.
Oui, toi seul, IHVH-Adonaï, en certitude, tu me fais habiter.
* Psaume 5.
Je prie
Au chorège. Sur les diaules. Chant. De David.
Mes dires, écoute-les, IHVH-Adonaï ; discerne mon murmure.
Sois attentif à la voix de mon appel.
Mon roi, mon Elohîms, oui, vers toi, je prie.
IHVH-Adonaï, le matin, tu entends ma voix ;
le matin, je me range pour toi et je guette.
Non, tu nes pas un Él à désirer le crime, toi ;
le mal ne réside pas en toi.
Les insanes ne se postent pas contre tes yeux ;
tu hais tous les ouvriers du trouble.
Tu perds les parleurs de tromperie.
IHVH-Adonaï abomine lhomme de sangs et de duperie.
Mais moi, dans ton chérissement multiple, je viens en ta maison ;
je me prosterne au palais de ton sanctuaire, en ton frémissement.
IHVH-Adonaï, mène-moi dans ta justification, à cause de ceux qui me fixent ;
en face de moi, redresse ta route.
Non, dans sa bouche, rien dexact ; leurs entrailles, une débâcle ;
un sépulcre béant, leur gorge. Ils font glisser leur langue.
Accuse-les, Elohîms, ils tomberont de leurs conseils.
Dans la multiplicité de leurs carences, bannis-les,
oui, ils se sont rebellés contre toi.
Ils se réjouissent tous, ceux qui sabritent en toi ;
en pérennité, ils jubilent, et tu les couvres.
Ils exultent en toi, les amants de ton nom.
Oui, toi, tu bénis le juste, IHVH-Adonaï !
Comme dune targe, de vouloir tu le couronnes.
* Psaume 6.
Je nage dans mon lit
Au chorège. En musiques. À loctave. Chant. De David.
IHVH-Adonaï, ne madmoneste pas en ta fureur,
ne me corrige pas en ta fièvre.
Gracie-moi, IHVH-Adonaï ; oui, je métiole, guéris-moi, IHVH-Adonaï.
Oui, mes os saffolent, mon être tout affolé,
mais toi, IHVH-Adonaï, jusquà quand ?
Retourne, renfloue mon être ;
sauve-moi à cause de ton chérissement.
Non, dans la mort, il nest pas mémoire de toi ; au Shéol, qui te célèbre ?
Je me lasse de mon soupir, je nage chaque nuit dans mon lit,
je dissous mon berceau dans mes larmes.
Mon il se mite dirritation, énucléé par tous mes oppresseurs.
Écartez-vous de moi, vous tous, ouvriers de la fraude !
Oui, IHVH-Adonaï entend la voix de mes pleurs,
IHVH-Adonaï entend ma supplication, IHVH-Adonaï prend ma prière.
Tous mes ennemis blêmissent, tous affolés ;
ils retournent, ils blêmissent soudain.
* Psaume 7.
IHVH-Adonaï le Juste
Hymne. De David. Quil a poétisé pour IHVH-Adonaï,
sur les paroles de Koush bèn Iemini.
IHVH-Adonaï, Elohaï ! En toi je mabrite, sauve-moi !
De tous mes persécuteurs, secours-moi,
quil ne lacère mon être comme un lion, et déchiquette sans sauveteur !
IHVH-Adonaï, Elohaï ! Si jai fait cela,
sil existe un forfait en mes paumes,
si jai rétribué mon payeur de mal,
ou dépouillé mon oppresseur gratuitement,
que lennemi poursuive mon être,
quil atteigne et piétine à terre ma vie,
quil fasse demeurer ma gloire dans la poussière ! Sèlah.
Lève-toi, IHVH-Adonaï, en ta fureur ;
surgis contre les emportements de mes oppresseurs ;
éveille pour moi le jugement que tu as ordonné.
La communauté des patries tentoure ;
au-dessus delle, retourne dans laltitude.
IHVH-Adonaï, juge des peuples, juge-moi, IHVH-Adonaï, selon ma justice,
selon mon intégrité sur moi.
Quil se termine donc, le mal des criminels !
Affermis le juste, examine les curs et les reins, Elohîms, juste.
Mon bouclier en Elohîms, le sauveur des curs droits,
Elohîms, juge juste, Él qui sexaspère chaque jour.
Sil ne retourne pas, il polit son épée, bande son arc, le prépare,
se prépare des engins de mort, et ouvrage ses flèches en brandons.
Voici, il conçoit la fraude,
sengrosse de labeur et enfante le mensonge.
Il fore une fosse, la creuse, et tombe dans le pourrissoir quil a fait.
Son labeur retourne contre sa tête, sa violence descend sur son occiput.
Je célèbre IHVH-Adonaï selon sa justice,
je chante le nom de IHVH-Adonaï, le Suprême.
* Psaume 8.
Majesté de ton nom
Au chorège. Sur la guiterne. Chant. De David.
IHVH-Adonaï, notre Adôn, quelle majesté, ton nom, par toute la terre,
que ta magnificence donne aux ciels !
Par la bouche des nourrissons et des téteurs, tu fondes lénergie
contre tes oppresseurs, pour que chôme lennemi qui se venge.
Oui, je vois tes ciels, luvre de tes doigts,
la lune, les étoiles que tu affermis.
Quest lhomme, que tu ten souviennes ?
Le fils de lhumain, que tu le sanctionnes ?
Mais tu lui fais manquer de peu dêtre un Elohîms.
Tu le nimbes de gloire, de magnificence,
et lui fais gouverner luvre de tes mains.
Tu places tout à ses pieds :
les ovins, les aurochs, tous et même les animaux des champs,
loiseau des ciels, les poissons de la mer,
le passant aux voies des mers.
IHVH-Adonaï, notre Adôn, quelle majesté, ton nom, par toute la terre !
* Psaume 9.
La vocifération des humbles
Au chorège. Nubiles de Labén. Chant. De David.
Je te célèbre, IHVH-Adonaï, de tout mon cur,
je raconte toutes tes merveilles.
Je me réjouis, jexulte en toi, je chante ton nom, Suprême.
Au retour de mes ennemis en arrière, ils ont trébuché,
ils ont perdu, en face de toi.
Oui, tu as fait mon jugement, mon procès ;
tu sièges sur le trône, juge de justice.
Tu as rabroué les nations et perdu le criminel ;
tu as effacé leur nom en pérennité, à jamais.
Lennemi ! Les ruines sont achevées avec persistance ;
le souvenir des villes que tu as lâchées est perdu.
IHVH-Adonaï siège en pérennité ; il affermit son trône pour le jugement.
Il juge le monde avec justice, il arbitre les patries avec rectitude.
Et cest IHVH-Adonaï,
une culmination pour le contrit, une culmination au temps de la détresse.
Les connaisseurs de ton nom sassurent en toi,
car tu nabandonnes pas ceux qui te consultent, IHVH-Adonaï.
Chantez pour IHVH-Adonaï, lhabitant de Siôn ;
rapportez au peuple ses agissements.
Oui, il recherche les sangs, il se souvient deux.
Il noublie pas la vocifération des humbles.
Gracie-moi, IHVH-Adonaï, vois ma misère devant mes haineux ;
hausse-moi au-dessus des portes de la mort,
pour que je raconte toute ta louange aux portes de la fille Siôn.
Je mégaye en ton salut.
Les nations chavirent dans le pourrissoir quelles ont fait ;
dans ce filet quelles ont enfoui, leur pied se prend.
IHVH-Adonaï est connu, il fait le jugement, et le criminel se piège
à luvre de ses paumes. Murmure. Sèlah.
Les criminels retournent au Shéol, toutes les nations oublieuses dElohîms.
Car, avec persistance, il noublie pas le pauvre ;
lespoir des humiliés nest jamais perdu.
Lève-toi, IHVH-Adonaï ! Il ne sendurcira pas, lhomme.
Les nations seront jugées devant tes faces.
Place devant elles, IHVH-Adonaï, le frémissement,
les nations pénétreront quelles sont homme. Sèlah.
* Psaume 10.
Le guet-apens
Pourquoi, IHVH-Adonaï, te dresses-tu au loin,
toccultes-tu aux temps de la détresse ?
Avec orgueil, le criminel harcèle lhumilié ;
quils soient saisis par ces préméditations quils pensaient !
Oui, le criminel se louange de lappétit de son être,
mais IHVH-Adonaï exècre le profiteur maudit.
Le criminel, narine haute, ne consulte rien !
«Pas dElohîms», voilà toutes ces préméditations.
Ses routes sarment en tout temps.
Tes jugements sont trop altiers contre lui.
Il souffle contre tous ses oppresseurs et dit en son cur :
«Je ne chancellerai pas ; dâge en âge je naurai pas de mal.»
Dimprécation sa bouche est pleine, de duperies, de vexations ;
et sous sa langue, le labeur, la fraude.
Il siège à lembûche des villages, il tue linnocent en secret ;
ses yeux guettent linfortuné.
Il sembusque en secret comme un lion dans son repaire,
il sembusque pour ravir lhumilié.
Il ravit lhumilié en le tirant dans son filet.
Il saccroupit, sincline, et tombe avec vigueur sur les contrits.
Il dit en son cur : «Él oublie, il dissimule ses faces,
il ne voit jamais avec persistance.»
Lève-toi, IHVH-Adonaï, Él, lève ta main, noublie pas les humbles.
Pourquoi le criminel exècre-t-il Elohîms ?
Il dit en son cur : «Tu ne cherches pas !»
Tu as vu ! Oui, toi, le labeur, lirritation,
tu les regardes pour donner de ta main.
En toi, linfortuné sabandonne ; toi, tu es le secours de lorphelin.
Brise le bras du criminel, du mal.
Tu chercheras son crime et ne le trouveras plus.
IHVH-Adonaï est roi de pérennité, à jamais.
Elles sont perdues, les nations de la terre.
Entends le désir des humbles, IHVH-Adonaï,
affermis leur cur ; que ton oreille soit attentive !
pour juger lorphelin, le contrit,
et quil ne continue plus à terrifier, lhomme de la terre.
* Psaume 11.
En IHVH-Adonaï je mabrite
Au chorège. De David.
En IHVH-Adonaï je mabrite. Quoi ! vous dites à mon être :
«Erre en tes montagnes, oiseau.»
Oui, voici, les criminels bandent larc ;
ils préparent leur flèche sur la corde
pour tirer dans lobscurité sur les curs droits.
Oui, les soubassements sont cassés. Le juste, qua-t-il commis ?
IHVH-Adonaï, au palais de son sanctuaire, IHVH-Adonaï, aux ciels est son trône ;
ses yeux contemplent, ses paupières examinent les fils de lhomme.
IHVH-Adonaï examine le juste.
Le criminel, lamant de la violence, son être les hait.
Il fait pleuvoir sur les criminels des braises,
le feu, le soufre, le souffle incendiaire, la part de leur coupe.
Oui, juste, IHVH-Adonaï aime les justifications ;
léquitable contemple ses faces.
* Psaume 12.
Les lèvres glissantes
Au chorège. Sur loctave. Chant. De David.
Sauve, IHVH-Adonaï ! Oui, il est fini ladorateur ;
oui, annulées les adhérences des fils de lhumain.
En vain ils parlent, lhomme à son compagnon ;
les lèvres glissantes, avec un cur et un cur, ils parlent.
IHVH-Adonaï tranche toutes les lèvres glissantes,
la langue qui parle de grandeur,
ceux qui disent : «Avec notre langue, nous sommes héroïques,
nos lèvres sont avec nous, qui serait notre Adôn ?»
«De la razzia des humiliés, du gémissement des pauvres,
maintenant, je me lève, dit IHVH-Adonaï, jimpose le salut inspiré pour lui.»
Dires de IHVH-Adonaï, dires purs, argent affiné au creuset de la terre,
épuré sept doubles fois.
Toi, IHVH-Adonaï, tu les gardes, tu les protèges, dès cet âge et en pérennité,
quand autour les criminels rôdent, et sexalte la vilenie des fils de lhomme.
* Psaume 13.
Illumine mon il
Au chorège. Chant. De David.
Jusquoù, IHVH-Adonaï, moublieras-tu avec persistance ?
Jusquoù me voileras-tu tes faces ?
Jusquoù imposerai-je des conseils en mon être,
laffliction dans mon cur chaque jour ?
Jusquoù sexaltera-t-il contre moi, mon ennemi ?
Regarde, réponds-moi, IHVH-Adonaï, Elohaï ;
illumine mon il, que je ne sommeille de mort !
Que mon ennemi ne dise : «Je lai pu !»
Mes oppresseurs ségayent quand je chancelle.
Mais, moi, je suis assuré dans ton chérissement.
Mon cur ségaye dans ton salut.
Je poétise pour IHVH-Adonaï ; oui, il me rétribue !
* Psaume 14.
Pas dElohîms
Au chorège. De David.
Le veule dit en son cur : «Pas dElohîms !»
Ils détruisent, ils abominent en agissant ; nul ne fait le bien.
IHVH-Adonaï observe des ciels les fils de lhumain,
pour voir sil existe un perspicace, un consulteur dElohîms.
Tous sécartent ; ensemble, ils sont corrompus ;
nul ne fait le bien, nul, pas même un.
Ne le savent-ils pas, tous les ouvriers de la fraude ?
Les mangeurs de mon peuple mangent le pain ;
ils ne crient pas vers IHVH-Adonaï.
Là, ils tremblent de tremblement ; oui, Elohîms est dans lâge du juste.
Vous blêmirez du conseil contre lhumilié : oui, IHVH-Adonaï est son abri.
Qui donnera de Siôn le salut dIsraël ?
Au retour de IHVH-Adonaï, au retour de son peuple,
il ségayera, Iaacob ; il se réjouira, Israël.
* Psaume 15.
Qui réside en tes tentes ?
Chant. De David.
IHVH-Adonaï, qui réside en tes tentes ?
Qui demeure sur le mont de ton sanctuaire ?
Le marcheur dintégrité, louvrier de justice,
le parleur de vérité dans son cur.
Il ne diffame pas de sa langue, il ne fait pas de mal à son compagnon,
et nélève pas doutrage contre son prochain.
Il rejette ce qui est méprisable à ses yeux ;
il glorifie les frémissants de IHVH-Adonaï, il jure à son détriment et ne se dédit pas.
Son argent, il ne le donne pas à usure ;
il ne prend pas de pot-de-vin contre linnocent.
Qui fait cela ne chancelle pas en pérennité.
* Psaume 16.
La voie de la vie
Graphie. De David. Garde-moi, Él ! Oui, je mabrite en toi.
Tu dis à IHVH-Adonaï : Toi, Adonaï, mon bien nest rien sans toi.
Les sacrés qui sont sur terre, les majestueux, tout mon désir était en eux.
Que leurs fétiches se multiplient, lautre, derrière lequel ils se hâtent !
Que je ne répande pas leurs libations de sang,
que je ne porte pas leurs noms à mes lèvres !
IHVH-Adonaï, mesure de ma part et ma coupe, toi, tu soutiens mon sort
Les cordeaux tombent pour moi dans les agréments ;
la possession même sembellit pour moi.
Je bénis IHVH-Adonaï qui me conseille.
Même les nuits, mes reins me corrigent.
Je situe IHVH-Adonaï contre moi toujours ;
oui, à ma droite, je ne chancellerai jamais.
Aussi, mon cur se réjouit, ma gloire ségaye ;
même ma chair demeure en sécurité.
Car tu nabandonnes pas mon être au Shéol ;
tu ne donnes pas à tes adorateurs de voir le pourrissoir.
Tu me fais connaître la voie de la vie, lassouvissement de joies à tes faces,
les agréments, à ta droite, avec persistance.
* Psaume 17.
Je me rassasie à ton image
Prière. De David.
Entends justice. IHVH-Adonaï ! Sois attentif à mon murmure ;
écoute ma prière aux lèvres sans duperie.
Quen face de toi mon jugement sorte !
Que tes yeux contemplent les rectitudes !
Tu examines mon cur, tu le visites la nuit ;
tu me fonds sans rien trouver. Ma préméditation ne passe pas ma bouche.
Aux actions de lhumain, par la parole de tes lèvres,
moi, je me garde des voies du bandit.
Soutiens mes marches dans tes rondes : mes pas ne chancelleront jamais.
Moi, je crie vers toi, oui, réponds-moi, Él !
Tends vers moi ton oreille, entends mon dire !
Fais prodige de tes chérissements, sauveur, pour ceux qui sabritent,
devant les insurgés, en ta droite.
Garde-moi comme la pupille, la fille de lil.
Dans lombre de tes ailes, voile-moi
en face de ces criminels qui me razzient ;
contre mon être, mes ennemis me cernent.
Leur graisse les enferme, leurs bouches parlent avec fougue.
En nos marches, maintenant, ils nous entourent ;
ils fixent de leurs yeux, pour nous étendre à terre,
semblables au lion qui désire lacérer.
Comme le lionceau, il habite les lieux secrets.
Lève-toi, IHVH-Adonaï, affronte ses faces, fais-le plier !
Délivre mon être du criminel, par ton épée !
Mortifie-les de ta main, IHVH-Adonaï, mortifie-les hors de la durée ;
efface-les de la vie ! Mais de tes trésors remplis leur ventre,
ils rassasieront les fils, et laisseront leur surcroît à leurs nourrissons.
Moi, avec justice, je contemple tes faces ;
je me rassasie, au réveil, de ton image !
* Psaume 18.
Je chante ton nom
Au chorège. Du serviteur de IHVH-Adonaï, de David
qui parle à IHVH-Adonaï les paroles de ce poème
le jour où IHVH-Adonaï le secourt de la paume de tous ses ennemis
et de la main de Shaoul.
Il dit : Je te matricie, IHVH-Adonaï, mon renfort !
IHVH-Adonaï, mon rocher, ma trappe, mon évasion !
Elis, mon roc, je mabrite en lui,
mon bouclier, la corne de mon salut, ma culmination !
Louange ! Je crie vers IHVH-Adonaï et suis sauvé de mes ennemis !
Elles me cernaient, les cordes de la mort ;
les torrents de Beliaal me terrifiaient.
Les cordes du Shéol mentouraient, les pièges de mort maccueillaient.
Dans ma détresse, je crie : «IHVH-Adonaï ! ; jappelle mon Elohîms.
De son palais il entend ma voix ;
mon appel, face à lui, parvient à ses oreilles.
Elle vacille et tremble la terre ;
les fondements des montagnes grondent, vacillent : oui, il brûle.
La fumée monte dans sa narine, le feu de sa bouche dévore ;
les braises flambent hors de lui.
Il incline les ciels et descend, une brume sous ses pieds.
Il chevauche un keroub, senvole et vole sur les ailes du souffle.
Il place la ténèbre, son voile, en cabane autour de lui ;
ténèbre des eaux, nébulosités de léther,
à sa fulguration, ses nébulosités passent en grêle, en braises de feu.
IHVH-Adonaï tonne des ciels, le Suprême donne de sa voix, grêle, braises de feu.
Il lance ses flèches et les disperse,
des éclairs multiples, et les fait tressaillir.
Les ruisseaux deaux se voient et découvrent les fondements du monde,
parce que tu les refoules, IHVH-Adonaï, par lhaleine du souffle de ta narine.
Il menvoie prendre de laltitude et me retire des eaux multiples.
Il me secourt de mon dur ennemi,
de mes haineux, oui, plus fermes que moi.
Ils maccueillaient au jour de ma ruine,
mais IHVH-Adonaï est une houlette pour moi.
Il me fait sortir au large et me renfloue ; oui, il me désire.
IHVH-Adonaï me rétribue selon ma justice ;
selon la transparence de mes mains, il me fait retour.
Oui, jai gardé les routes de IHVH-Adonaï ;
je nétais pas un criminel, loin de mon Elohîms.
Oui, tous ses jugements tout contre moi,
ses règles, je ne les écarte pas de moi.
Je suis intègre avec lui, je me garde de mon tort.
IHVH-Adonaï me retourne selon ma justice,
selon la transparence de mes mains devant ses yeux.
Avec le fervent, tu es fervent ; avec le brave, intègre, tu es intègre.
Avec le transparent, tu es transparent ; avec le tordu, tu es sinueux.
Oui, toi, tu sauves le peuple humilié ;
tu fais baisser les yeux altiers.
Oui, toi, tu illumines ma lampe ;
IHVH-Adonaï Elohaï, fulgure dans ma ténèbre !
Oui, en toi, je bondis contre la troupe ; en Elohaï je franchis le rempart.
Él ! Intègre est sa route ; affiné, le dire de IHVH-Adonaï,
lui, le bouclier de tous ceux qui sabritent en lui.
Oui, qui est Eloha hormis IHVH-Adonaï ? Et qui, le roc, sinon notre Elohîms ?
Él me ceint de vaillance ; il donne lintégrité à ma route.
Il égale mes pieds à des biches, et me dresse sur mes tertres.
Il instruit mes mains pour la guerre ; mes bras plient larc de bronze.
Tu me donnes le bouclier de ton salut ;
ta droite me restaure, ton appel me multiplie.
Tu élargis sous moi ma démarche, mes chevilles ne vacillent pas.
Je poursuis mes ennemis, je les atteins ;
je ne retourne pas avant de les avoir achevés.
Je les pourfends, ils ne peuvent pas se lever ;
ils tombent sous mes pieds.
Tu me ceins de vaillance pour la guerre, tu plies mes assaillants sous moi.
Tu me donnes mes ennemis par la nuque ; jannihile mes haineux.
Ils appellent... pas de sauveur ! Vers IHVH-Adonaï... il ne leur répond pas !
Je les pulvérise comme de la poussière ;
face au souffle je les vide, comme la boue de la rue.
Tu me libères des factions du peuple et me mets en tête des nations ;
un peuple que je ne connaissais pas me sert.
À entendement doreille, ils mentendent ;
ces fils détrangers me flagornent.
Les fils détrangers sont fanés ;
ils tremblent, hors de leurs forteresses.
Vive IHVH-Adonaï, il est béni, mon roc ; il est exalté, lElohîms de mon salut !
LÉl, donneur de mes vengeances, subjugue des peuples sous moi.
Mon évasion loin de mes ennemis, tu mexaltes loin de mes assaillants,
et me secours contre lhomme de violence.
Ainsi, je te célèbre parmi les nations, IHVH-Adonaï ; je chante ton nom.
Il grandit les saluts de son roi,
le faiseur de chérissement à son messie,
à David et sa semence, en pérennité.
* Psaume 19.
La gloire dÉl
Au chorège. Chant. De David.
Les ciels racontent la gloire dÉl ;
le firmament rapporte luvre de ses mains.
Le jour au jour en énonce le dire,
la nuit à la nuit en transmet le savoir.
Sans dire, sans parole, sans que leur voix sentende,
de toute la terre, leur sommation sort ; du bout du monde leurs mots.
Pour le soleil, il a mis une tente là.
Lui, comme un fiancé sort de son dais ;
il exulte, comme un héros, de courir sur la voie.
Au bout des ciels est sa sortie, et sa révolution à lautre bout.
Rien néchappe à sa chaleur.
La tora de IHVH-Adonaï est intègre, elle restaure lêtre.
Le témoignage de IHVH-Adonaï est en adhérence, il assagit le niais.
Les sanctions de IHVH-Adonaï, droites, réjouissent le cur ;
lordre de IHVH-Adonaï, transparent, éclaire les yeux.
Le frémissement de IHVH-Adonaï, pur, se dresse à jamais ;
les jugements de IHVH-Adonaï, vérité, sont justes ensemble ;
plus désirables que lor, que beaucoup dor pur ;
plus doux que le miel, que la miellée des rayons.
Aussi ton serviteur est averti par eux ;
à leur garde, la séquence est multiple.
Les erreurs, qui les discerne ? Des voilées, innocente-moi !
Aussi devant les arrogants, épargne ton serviteur :
quils ne me gouvernent pas !
Alors je serai intègre, innocenté de multiples carences.
Les dires de ma bouche seront agréés, le murmure de mon cur,
face à toi, IHVH-Adonaï, mon roc, mon racheteur !
* Psaume 20.
IHVH-Adonaï sauve
Au chorège. Chant. De David.
IHVH-Adonaï te répond au jour de la détresse ;
le nom de lElohîms de Iaacob te fait culminer.
Il envoie ton aide du sanctuaire ;
de Siôn, il te restaure,
il mémorise toutes tes offrandes, il écendre tes montées. Sèlah.
Quil te donne selon ton cur et remplisse toute ton aspiration !
Nous jubilons en ton salut ;
au nom de notre Elohîms, nous brandissons les étendards.
IHVH-Adonaï exaucera toutes tes demandes.
Maintenant, je le sais : oui, IHVH-Adonaï sauve son messie ;
il lui répond des ciels de son sanctuaire,
aux héroïsmes du salut de sa droite.
Ceux-ci, oui, les chars, et ceux-là les chevaux ;
mais nous, nous invoquons le nom de IHVH-Adonaï, notre Elohîms.
Ils ploient et tombent. Nous, nous nous levons, stimulés.
IHVH-Adonaï, sauve ! Le roi nous répond au jour de notre cri !
* Psaume 21.
Exalte-toi, IHVH-Adonaï
Au chorège. Chant. De David.
IHVH-Adonaï, en ton énergie, le roi se réjouit ;
en ton salut, comme il ségaye fort !
Le désir de son cur, tu lexauces ;
la requête de ses lèvres, tu ne linterdis jamais. Sèlah.
Oui, tu laccueilles avec les bénédictions du bien ;
tu places sur sa tête un nimbe dor pur.
Il te demande la vie, et tu la lui donnes,
la longévité des jours en pérennité, à jamais.
Sa gloire est grande en ton salut ;
la magnificence, la majesté, tu les lui vaux.
Oui, tu le places dans la bénédiction ;
à jamais tu le ravis dans la joie de tes faces.
Oui, le roi sassure en IHVH-Adonaï ;
dans le chérissement du Suprême, il ne chancelle jamais.
Ta main trouve tous tes ennemis ; ta droite trouve tes haineux.
Tu les places comme sur un four au temps de tes faces.
IHVH-Adonaï les engloutit dans sa fureur ; le feu les mange.
Tu perds leur fruit sur terre, leur semence parmi les fils de lhomme.
Oui, ils tendent contre toi le malheur,
ils calculent une préméditation, mais ne peuvent rien.
Oui, tu leur places lépaule sous tes cordes,
que tu as préparées contre leurs faces.
Exalte-toi, IHVH-Adonaï, en ton énergie !
Poétisons, chantons ton héroïsme !
* Psaume 22.
Elis, Elis
Au chorège. Sur «Biche de laube». Chant de David.
Elis, Elis, pourquoi mas-tu abandonné, loin de mon salut
et des paroles de mon rugissement ?
Elohaï, je crie de jour, tu ne réponds pas ;
la nuit, pas de silence en moi !
Mais toi, sacré, tu habites les louanges dIsraël.
En toi, nos pères se fièrent ; ils se fièrent, et tu les délivras.
Vers toi ils clamèrent, et séchappèrent ;
en toi ils se fièrent, et ne blêmirent pas.
Mais moi-même, un ver, pas un homme !
La flétrissure de lhumain, le rebut du peuple !
Tous mes voyeurs se moquent de moi ;
ils grimacent de la lèvre, ils remuent de la tête :
«Roule vers IHVH-Adonaï ! Quil le fasse évader !
Quil le secoure, puisquil le désire !»
Oui, toi, mon évacuateur du ventre,
mon assurance sur les seins de ma mère !
Contre toi jai été jeté dès la matrice ; dès le ventre de ma mère, Elis, toi.
Ne téloigne pas de moi : oui, la détresse mapproche, et pas daide !
Ils mentourent, les nombreux taureaux,
les aurochs de Bashân mencerclent.
Ils fendent contre moi leur gueule, un lion qui lacère et rugit.
Je me répands comme de leau ; tous mes os se disloquent.
Mon cur, comme de la cire, fond dans mes viscères.
Ma force sèche comme du grès, ma langue colle à mes gencives,
à poussière de mort tu me réduis.
Oui, les chiens mentourent, une bande de malfaiteurs ; ils mencerclent !
Comme un lion ! Mes mains, mes pieds !
Je compte tous mes os ! Ils me regardent, ils me voient, eux.
Ils se partagent mes habits ;
pour mes vêtements, ils font tomber le sort.
Toi, IHVH-Adonaï, ne téloigne pas ! Ma divine force, à mon aide ! Hâte-toi !
Secours mon être de lépée, de la griffe du chien, mon unité !
Sauve-moi de la gueule du lion, des cornes des aurochs. Tu me réponds !
Je raconte ton nom à mes frères ;
au milieu de lassemblée, je te louange.
Frémissants de IHVH-Adonaï, louangez-le ;
toute la semence de Iaacob, glorifiez-le ;
mais tremblez de lui, toute la semence dIsraël.
Non, il ne méprise pas, il ne repousse pas lhumiliation de lhumilié.
Il ne voile pas ses faces loin de lui ;
à son appel vers lui, il entend.
Ma louange est de toi dans lassemblée nombreuse ;
je paie mes vux devant ses frémissants.
Les humbles mangent et se rassasient ;
ils louangent IHVH-Adonaï, ses consulteurs.
Vive votre cur à jamais !
Ils se souviennent et retournent vers IHVH-Adonaï, tous les confins de la terre ;
ils se prosternent en face de toi, tous les clans des nations.
Oui, la royauté est à IHVH-Adonaï, le gouverneur des nations.
Ils mangent et se prosternent, tous les repus de la terre ;
ils ploient en face de lui, tous les gisants de la poussière,
lêtre par lui vivifié.
Une semence le sert, Adonaï est raconté à lâge.
Ils viennent rapporter sa justice au peuple naissant ; oui, ce quil a fait.
* Psaume 23.
Mon pâtre
Chant. De David.
IHVH-Adonaï est mon pâtre, je ne manque de rien.
Au gazon des oasis, il me fait reposer ;
il me dirige sur les eaux du repos.
Il restaure mon être et me mène aux rondes de justice,
à cause de son nom.
Oui, je vais aussi au val dombremort,
mais je ne frémis pas du mal, oui, tu es avec moi ;
ton sceptre, ta houlette me réconfortent.
Tu ranges en face de moi une table devant mes oppresseurs ;
tu parfumes ma tête dhuile, ma coupe est pleine.
Le bien, le chérissement me poursuivent tous les jours de ma vie ;
jhabite la maison de IHVH-Adonaï à longueur de jours.
* Psaume 24.
Le roi de gloire
De David. Chant.
À IHVH-Adonaï, la terre et sa plénitude, le monde et ses habitants.
Oui, il la fondée sur les mers ; sur les fleuves il laffermit.
Qui monte au mont de IHVH-Adonaï ?
Qui se lève au lieu de son sanctuaire ?
Innocent des paumes, transparent de cur,
celui qui ne porte pas son être en vanité et ne jure pas par duperie.
Il porte la bénédiction de IHVH-Adonaï,
la justification de lElohîms de son salut.
Voilà le cercle de ses consulteurs,
les chercheurs de tes faces, Iaacob. Sèlah.
Haussez, ô portes, vos têtes ;
rehaussez-vous, portiques déternité, que vienne le roi de gloire !
- Qui est-il, ce roi de gloire ?
- IHVH-Adonaï, limpétueux, le héros ; IHVH-Adonaï, le héros de la guerre.
Rehaussez, ô portes, vos têtes,
rehaussez-vous, portiques déternité, que vienne le roi de gloire !
- Qui est-il, ce roi de gloire ?
- IHVH-Adonaï Sebaot, cest lui, le roi de gloire. Sèlah.
* Psaume 25.
Alphabet
De David.
Vers toi, IHVH-Adonaï, je porte mon être ;
Elohaï, en toi, je massure, je ne blêmis pas.
Mes ennemis nexultent pas pour moi.
Tous ceux qui tespèrent aussi ne blêmissent pas ;
mais les traîtres blêmissent de vide.
Fais-moi pénétrer tes routes, IHVH-Adonaï ; apprends-moi tes voies.
Enroute-moi dans ta vérité, apprends-moi.
Oui, toi, Elohîms de mon salut, toi, je tespère tout le jour.
Mémorise tes matrices, IHVH-Adonaï, tes chérissements :
oui, ils sont en pérennité.
Des fautes de ma jeunesse, de mes carences, ne te souviens pas !
Selon ton chérissement, souviens-toi de moi, toi,
à cause de ton bien, IHVH-Adonaï !
Bien, droit, IHVH-Adonaï, il enseigne ainsi les fauteurs sur la route.
Il entoure les humbles au jugement ; il apprend aux humbles sa route.
Toutes les voies de IHVH-Adonaï sont chérissement,
vérité pour les détenteurs de son pacte, de ses témoignages.
À cause de ton nom, IHVH-Adonaï, pardonne mon tort ; oui, il est immense.
Quel est cet homme qui frémit de IHVH-Adonaï ?
Il nous enseigne la route quil choisit.
Son être nuite dans le bien ; sa semence hérite la terre.
Lintimité de IHVH-Adonaï est à ses frémissants ;
son pacte, pour le faire pénétrer.
Mes yeux sont toujours sur IHVH-Adonaï ;
oui, il dégage mes pieds du piège.
Fais-moi face, gracie-moi ; oui, moi, solitaire et humilié.
Les détresses de mon cur sont béantes ;
fais-moi sortir de mes harcèlements.
Vois mon humiliation, mon labeur, porte toutes mes fautes.
Vois mes ennemis, oui, ils sont multiples,
et dune haine violente me haïssent.
Garde mon être, secours-moi !
Je ne blêmirai pas, oui, je mabrite en toi.
Lintégrité, la droiture me protègent ; oui, je tespère.
Elohîms, rachète Israël de toutes ses détresses !
* Psaume 26.
Juge-moi
De David.
Juge-moi, IHVH-Adonaï ! Oui, moi, je vais dans mon intégrité ;
je massure en IHVH-Adonaï, je ne vacille pas.
Examine-moi, IHVH-Adonaï, éprouve-moi, fonds mes reins et mon cur !
Oui, ton chérissement contre mes yeux, je vais dans ta vérité.
Je nhabite pas avec de vains mortels ;
je ne viens pas avec des clandestins.
Je hais lassemblée des malfaiteurs ;
je ne siège pas avec les criminels.
Je baigne mes paumes dinnocence,
jentoure ton autel, IHVH-Adonaï,
pour faire entendre la voix de merci,
pour raconter tous tes prodiges.
IHVH-Adonaï, jaime le logis de ta maison, le lieu, la demeure de ta gloire.
Ne réunis pas mon être aux fauteurs, ma vie aux hommes de sang,
qui ont en mains la préméditation, leur droite pleine de corruption.
Moi, je vais dans mon intégrité, rachète-moi, gracie-moi !
Mon pied se dresse dans la plaine.
Aux rassemblements, je bénis IHVH-Adonaï.
* Psaume 27.
Ma lumière
De David.
IHVH-Adonaï, ma lumière, mon salut, de qui frémirai-je ?
À lapproche contre moi, des malfaiteurs, pour manger ma chair,
mes oppresseurs, mes ennemis trébuchent ; eux, ils tombent.
Si un camp campait contre moi, mon cur ne frémirait pas ;
si une guerre se levait contre moi, en cela je serais assuré.
Un, je questionne IHVH-Adonaï et je lui demande
dhabiter la maison de IHVH-Adonaï tous les jours de ma vie,
de contempler lagrément de IHVH-Adonaï, de visiter son palais.
Oui, il me recèle en son repaire le jour du malheur ;
il me voile sous le voile de sa tente, il mexalte sur le roc.
Maintenant, il exalte ma tête contre mes ennemis autour de moi.
Je sacrifie dans sa tente des sacrifices dovation.
Je poétise et chante IHVH-Adonaï.
IHVH-Adonaï, entends ma voix ! Je crie, gracie-moi, réponds-moi !
À toi, mon cur dit : «Cherche mes faces.»
Je cherche tes faces, IHVH-Adonaï !
Ne me voile pas tes faces ! Ne repousse pas ton serviteur avec fureur :
tu es mon aide ! Ne me lâche pas, ne mabandonne pas,
Elohîms de mon salut !
Oui, mon père et ma mère mont abandonné : IHVH-Adonaï me recueille.
Enseigne-moi ta route, IHVH-Adonaï, mène-moi sur la voie de la plaine,
à cause de ceux qui me fixent.
Ne me donne pas à lêtre de mes oppresseurs ;
oui, ils se lèvent contre moi, les témoins du mensonge ;
ils insufflent la violence.
Sinon... Jadhère pour voir le bien de IHVH-Adonaï
sur la terre des vivants.
Espère IHVH-Adonaï ! Que ton cur soit ferme et fort. Espère IHVH-Adonaï !
* Psaume 28.
Ne sois pas sourd pour moi
De David.
Vers toi, IHVH-Adonaï, je crie ; mon roc, ne sois pas sourd pour moi,
que, toi muet, je ne ressemble aux gisants de la fosse !
Entends la voix de ma supplication à mon appel vers toi,
quand jélève mes mains vers le tabernacle de ton sanctuaire.
Ne mentraîne pas avec les criminels, les ouvriers de la fraude,
parleurs de paix à leurs compagnons, le malheur au cur.
Donne-leur selon leur action, selon la malice de leurs agissements ;
selon luvre de leurs mains, donne-leur ;
retourne contre eux leur salaire,
car ils ne discernent pas laction de IHVH-Adonaï, ni le fait de ses mains.
Il les casse loin de les bâtir.
IHVH-Adonaï est béni, oui, il entend la voix de ma supplication.
IHVH-Adonaï, mon énergie, mon bouclier ; en lui mon cur sassure.
Je suis régénéré, mon cur exulte ; par mon poème je le célèbre.
IHVH-Adonaï est pour eux une énergie,
le retranchement des saluts de son messie, lui.
Sauve ton peuple, bénis ta possession ;
fais-les pâturer, porte-les jusquen pérennité !
* Psaume 29.
La voix de IHVH-Adonaï
Chant. De David.
Offrez à IHVH-Adonaï, fils dElohîms, offrez à IHVH-Adonaï la gloire, lénergie ;
offrez à IHVH-Adonaï la gloire de son nom. Prosternez-vous devant IHVH-Adonaï
dans la magnificence de la sacralité !
La voix de IHVH-Adonaï sur les eaux ; lÉl de gloire tonne,
IHVH-Adonaï sur les eaux immenses.
La voix de IHVH-Adonaï dans la force, la voix de IHVH-Adonaï dans la magnificence.
La voix de IHVH-Adonaï brisant les cèdres, IHVH-Adonaï brise les cèdres du Lebanôn.
Il les fait danser comme une génisse ;
le Lebanôn, le Siriôn, comme une antilope.
La voix de IHVH-Adonaï en extrait des flammes de feu.
La voix de IHVH-Adonaï fait trembler le désert,
IHVH-Adonaï fait trembler le désert de Qadésh.
La voix de IHVH-Adonaï fait trembler les chênes, il dénude les forêts.
Dans son palais son tout dit : «Gloire !»
IHVH-Adonaï habitait le déluge ; mais il habite, IHVH-Adonaï, en roi de pérennité.
IHVH-Adonaï donne lénergie à son peuple.
IHVH-Adonaï bénit son peuple par la paix.
* Psaume 30.
Je texalte
Chant. Poème dinauguration de la maison. De David.
Je texalte, IHVH-Adonaï ! Oui, tu me puises
et ne réjouis pas mes ennemis devant moi.
IHVH-Adonaï, Elohaï, je tai appelé, et tu mas guéri.
IHVH-Adonaï, tu as fait monter mon être du Shéol ;
tu mas vivifié, loin des gisants de la fosse.
Chantez pour IHVH-Adonaï, vous, ses fervents ;
célébrez la mémoire de son sanctuaire.
Oui, un instant, en sa fureur, une vie, en son vouloir.
Le soir, il nuite en pleurs ; au matin, la jubilation.
Moi, je disais en ma quiétude :
«Jamais je ne chancellerai, en pérennité.»
IHVH-Adonaï, en ton vouloir, tu dresses ma montagne dénergie.
Tu voilais tes faces, jétais affolé.
Vers toi, IHVH-Adonaï, jai crié ; vers Adonaï jai demandé grâce.
Quel profit de mon sang, à ma descente au pourrissoir ?
Te célèbre-t-elle, la poussière ; rapporte-t-elle ta vérité ?
Entends, IHVH-Adonaï, gracie-moi, IHVH-Adonaï, sois-moi en aide !
Tu as changé ma lamentation en ronde pour moi ;
tu as ouvert mon cilice et mas ceint de joie,
pour que la gloire te chante sans faire silence.
IHVH-Adonaï, Elohaï, en pérennité je te célèbre.
* Psaume 31.
En toi, IHVH-Adonaï
Au chorège. Chant. De David.
En toi, IHVH-Adonaï, je mabrite, je ne blêmis pas en éternité ;
en ta justification, libère-moi.
Tends vers moi ton oreille ; en hâte, secours-moi.
Sois pour moi roc, retranchement, maison de trappes pour me sauver.
Oui, mon rocher, ma trappe, toi ;
à cause de ton nom mène-moi, dirige-moi.
Fais-moi sortir de ce filet quils ont enfoui pour moi :
oui, toi, mon retranchement.
Dans ta main, je dépose mon souffle ;
rachète-moi, IHVH-Adonaï, Él de vérité.
Je hais les gardiens de fumées vaines ;
en IHVH-Adonaï, je mabandonne.
Je mégaye, je me réjouis en ton chérissement ;
toi qui as vu mon humiliation, pénètre les détresses de mon être.
Ne me livre pas en main de lennemi, mais dresse mes pieds au large.
Gracie-moi, IHVH-Adonaï ; oui, la détresse sur moi ;
mon il se ronge dirritation, mon être et mon ventre.
Oui, ma vie sachève dans laffliction, mes années dans le soupir.
Ma force trébuche en mon tort, mes os se rongent.
Pour tous mes oppresseurs, je suis une flétrissure,
et plus pour mes voisins, un effroi pour mes connaissances ;
ceux qui me voient dehors sécartent loin de moi.
Oublié du cur comme un mort,
je suis comme un objet perdu.
Oui, jentends la médisance des multitudes,
lépouvante tout autour, quand ils se fondent ensemble contre moi
et préméditent de prendre mon être.
Mais, moi je massure en toi, IHVH-Adonaï ;
je dis : Elohaï, toi, mes temps sont en ta main.
Secours-moi de la main de mes ennemis, de mes persécuteurs.
Illumine tes faces sur ton serviteur. Sauve-moi dans ton chérissement.
IHVH-Adonaï, je ne blêmis pas ; oui, je crie vers toi.
Les criminels blêmissent et se taisent, au Shéol.
Les lèvres du mensonge seront muettes, parlant contre le juste,
téméraires, dans lorgueil et le mépris.
Quelle est immense, ton excellence, que tu enfouis pour tes frémissants
et fais pour ceux qui sabritent en toi,
devant les fils de lhumain.
Tu les voiles au voile de tes faces, contre les trafics de lhomme.
Tu les recèles dans la cabane, loin du combat des langues.
IHVH-Adonaï est béni !
Oui, il fait prodige de son chérissement avec moi, dans la ville assiégée.
Moi, je disais en ma hâte :
Jétais coupé, loin de tes yeux.
Mais tu as entendu la voix de ma supplication, à mon appel vers toi.
Aimez IHVH-Adonaï, tous ses fervents ! IHVH-Adonaï protège les adhérences.
Il paye de surcroît le faiseur dorgueil.
Soyez forts, saffermisse votre cur,
vous tous, aux aguets de IHVH-Adonaï.
* Psaume 32.
Perspicace
De David. Perspicace.
En marche, celui dont la carence est portée, la faute couverte !
En marche, lhumain contre qui IHVH-Adonaï nimpute pas le tort,
sans duperie en son souffle !
Oui, mes os susent en mon rugissement, tout le jour.
Oui, jour et nuit, tu alourdis contre moi ta main.
Ma moelle sest répandue aux ardeurs de lété. Sèlah.
Ma faute, je te la fais pénétrer ; mon tort, je ne le couvre pas.
Jai dit : Javouerai contre moi mes carences à IHVH-Adonaï.
Toi, porte le tort de ma faute. Sèlah.
Pour cela, tout fervent te prie,
pour quau temps trouvé, pour la crue seule,
les eaux immenses narrivent pas à lui.
Tu es un voile pour moi ; de la détresse tu me protèges :
les jubilations du libéré mentourent. Sèlah.
Je te rends perspicace, je tenseigne sur cette route où tu vas,
je te conseille, mon il sur toi.
Ne soyez pas comme un cheval, comme un mulet sans discernement ;
le mors et lentrave le parent pour le freiner,
pour quil napproche jamais de toi.
Multiples douleurs du criminel !
Qui sassure en IHVH-Adonaï, le chérissement lentoure !
Réjouissez-vous en IHVH-Adonaï, justes ; jubilez, vous tous, curs droits !
* Psaume 33.
Jubilez, justes
Jubilez, justes, en IHVH-Adonaï ! Pour les équitables la louange est harmonieuse.
Célébrez IHVH-Adonaï à la lyre ; chantez-le à la harpe, au luth.
Poétisez pour lui un poème nouveau, excellez à jouer lovation.
Oui, elle est droite, la parole de IHVH-Adonaï ;
tout son fait est adhérence.
Il aime la justification, le jugement ;
le chérissement de IHVH-Adonaï remplit la terre.
Les ciels sont faits par la parole de IHVH-Adonaï ;
par le souffle de sa bouche, toutes leurs milices.
Il amasse comme dans une outre les eaux de la mer ;
il donne les trésors aux abîmes.
Frémissez de IHVH-Adonaï, toute la terre ;
tous les habitants du monde, tremblez de lui !
Oui, il dit, tout est ; il ordonne, tout naît.
IHVH-Adonaï annule les conseils des nations ;
il récuse les pensées des peuples.
Le conseil de IHVH-Adonaï se dresse en pérennité ;
les pensées de son cur, dâge en âge.
En marche, la nation dont IHVH-Adonaï est lElohîms,
le peuple quil a choisi pour sa possession !
IHVH-Adonaï regarde des ciels ;
il voit tous les fils de lhumain.
De lassise de son habitat, il perçoit tous les habitants de la terre.
Auteur de leurs curs ensemble, il discerne tous leurs faits.
Le roi nest pas sauvé par un surcroît de vaillance ;
le héros nest pas secouru par un surcroît de force.
Mensonge, le cheval, pour le salut ;
il néchappe pas grâce au surcroît de vaillance.
Voici lil de IHVH-Adonaï sur ses frémissants,
sur ceux qui souhaitent son chérissement,
pour secourir leur être de la mort,
pour les faire vivre pendant la famine.
Notre être attend IHVH-Adonaï ; notre aide, notre bouclier, lui.
Oui, en lui notre cur se réjouit ;
oui, nous nous abandonnons au nom de sa sacralité.
Ton chérissement est sur nous, IHVH-Adonaï, comme nous tattendons.
* Psaume 34.
Tous blottis en lui
De David. Quand il change de raison en face dAbimèlèkh.
Chassé, il sen va.
Je bénis IHVH-Adonaï en tout temps ; en permanence sa louange en ma bouche.
En IHVH-Adonaï, mon être se louange ;
les humbles entendent et se réjouissent.
Grandissez IHVH-Adonaï avec moi ; exaltons son nom ensemble !
Je consulte IHVH-Adonaï, il me répond ;
de toutes mes épouvantes, il me secourt.
Ils le regardent et irradient ; leurs faces ne sont pas atterrées.
Cet humilié crie : IHVH-Adonaï entend, et le sauve de toutes ses détresses.
Le messager de IHVH-Adonaï campe autour de ses frémissants : il les renfloue.
Goûtez et voyez, oui, quel bien, IHVH-Adonaï !
En marche, le brave qui sabrite en lui.
Frémissants de IHVH-Adonaï, vous, ses consacrés ;
non, rien ne manque à ses frémissants !
Les lionceaux, dépourvus, sont affamés ;
les chercheurs de IHVH-Adonaï ne manquent daucun bien.
Allez, les fils, entendez-moi :
je vous apprendrai le frémissement de IHVH-Adonaï.
Quel est lhomme épris de vie, lamant des jours ? Pour voir le bien,
protège ta langue du mal, tes lèvres du langage de duperie.
Sors du mal, agis bien, recherche la paix, poursuis-la.
Les yeux de IHVH-Adonaï vers les justes ; ses oreilles vers leur appel.
Les faces de IHVH-Adonaï sont contre les faiseurs de mal,
pour trancher sur terre leur mémoire.
Ils crient, IHVH-Adonaï entend et les secourt de toutes leurs détresses.
IHVH-Adonaï, proche des curs brisés, sauve les souffles contrits.
Multiples malheurs du juste, IHVH-Adonaï les secourt en tout.
Gardien de tous ses os, pas un dentre eux ne se brise.
Le malheur met à mort le criminel ;
les haineux du juste sont condamnés.
IHVH-Adonaï rachète lêtre de ses serviteurs.
Ils ne sont pas condamnés, tous blottis en lui.
* Psaume 35.
Agresse mes agresseurs
De David.
Agresse, IHVH-Adonaï, mes agresseurs, assaille mes assaillants.
Renforce le bouclier, la targe, lève-toi à mon aide.
Brandis la lance et la javeline à labord de mes persécuteurs.
Dis à mon être : «Ton salut, cest moi !»
Ils blêmissent et sont dans lopprobre, les chasseurs de mon être.
Ils reculent en arrière, atterrés, ceux qui supputent mon malheur.
Ils sont comme la glume face au souffle,
et le messager de IHVH-Adonaï les bannit.
Leur route est ténèbre, glissement, et le messager de IHVH-Adonaï les poursuit.
Oui, ils ont enfoui contre moi, gratuitement,
le pourrissoir de leur filet, gratuitement, ils espionnent mon être.
Le tourment quil ne connaissait pas bien,
son filet quil avait enfoui le prend dans le tourment où il tombe.
Mon être ségaye, il exulte en son salut.
Tous mes os le disent : IHVH-Adonaï, qui est comme toi ?
Il secourt lhumilié de plus fort que lui ;
lhumilié, le pauvre, de son ravisseur.
Les témoins de violence se lèvent ;
ils me questionnent sur ce que je ne connaissais pas.
Ils me payent le mal pour le bien, désenfanter mon être.
Moi, quand ils sont malades, mon vêtement est un cilice ;
par le jeûne, je violente mon être.
Ma prière se retourne sur mon sein.
Comme un compagnon, comme un frère pour moi ;
je vais comme au deuil dune mère ; sombre, je mincline.
Ils se réjouissent de ma boiterie
et se rassemblent ; ils rassemblent contre moi des frappeurs.
Je ne le savais pas : ils déchirent, et ne font pas silence.
Mes hypocrites moqueurs, en cercle, grincent des dents contre moi.
Adonaï, jusquà quand le verras-tu ?
Fais retourner mon être loin de leurs tourments ;
loin des lionceaux, ma monade.
Je te célèbre dans limmense assemblée ;
parmi le peuple puissant, je te louange.
Que mes ennemis ne se réjouissent pas de moi par mensonge.
Mes haineux, gratuitement, clignent de lil.
Non, ils ne parlent pas de paix ;
contre les pacifiques de la terre, ils pensent des paroles de duperies.
Ils élargissent contre moi leur bouche et disent :
«Ohé, Ohé ! Notre il la vu !»
Tu le vois, IHVH-Adonaï, ne te tais pas ! Adonaï, ne téloigne pas de moi !
Éveille-toi, réveille-toi pour mon jugement,
Elohaï, Adonaï, pour mon combat !
Juge-moi selon ta justice, IHVH-Adonaï, Elohaï.
Quils ne se réjouissent pas contre moi !
Quils ne disent pas en leur cur : «Ohé, notre être !»
Quils ne disent pas : «Nous lavons englouti !»
Ils blêmissent, ils sont atterrés ensemble,
les joyeux de mon malheur ; ils se vêtent de blêmissement,
dopprobre, ceux qui se grandissent contre moi.
Ils jubilent et se réjouissent, les désireux de ma justice.
Ils disent en permanence : «Il est grand, IHVH-Adonaï ;
il désire la paix de son serviteur.»
Ma langue murmure ta justice ; tout le jour ta louange.
* Psaume 36.
À lombre de tes ailes
Au chorège. Du serviteur de IHVH-Adonaï. De David.
La harangue, la carence du criminel est à lintérieur de mon cur.
Nulle crainte dElohîms nest devant ses yeux !
Oui, il glisse vers lui de ses yeux,
pour trouver son tort, pour haïr.
Les paroles de sa bouche sont fraude, duperie !
Il cesse dêtre perspicace à bien faire.
Il pense à la fraude sur sa couche,
se poste sur la route de nul bien, et ne repousse pas le mal.
IHVH-Adonaï, que ton chérissement sélève dans les ciels,
ton adhérence jusquen éther,
ta justification comme les montagnes dÉl !
Tes jugements sont un abîme immense.
Tu sauves lhumain et la bête, IHVH-Adonaï !
Quil est précieux, ton chérissement, Elohîms !
Les fils de lhumain sabritent à lombre de tes ailes ;
ils se désaltèrent aux crèmes de ta maison ;
tu les abreuves au torrent de tes suavités.
Oui, la nappe de vie est avec toi ;
en ta lumière, nous voyons la lumière.
Attire ton chérissement vers ceux qui te pénètrent,
ta justification pour les curs droits.
Ne fais pas venir contre moi le pied de lorgueil ;
ne me fais pas errer en main des criminels.
Là, les ouvriers de la fraude tombent,
bannis, sans pouvoir se relever.
* Psaume 37.
Le salut vient de IHVH-Adonaï
De David.
Ne téchauffe pas avec les malfaiteurs ;
narde pas avec les faiseurs de forfaiture !
Oui comme lherbe, vite, ils sont fauchés,
et fanent comme la verdure, le gazon.
Fie-toi à IHVH-Adonaï, agis bien ;
hante la terre, pâture avec adhérence.
Délecte-toi en IHVH-Adonaï : il te donnera ce que ton cur cherche.
Roule ta route vers IHVH-Adonaï, fie-toi à lui, il agira.
Il fera sortir, comme une lumière, ta justice,
ton jugement comme le midi.
Fais silence pour IHVH-Adonaï, attends-le.
Ne téchauffe pas avec lui qui fait triompher sa route,
avec lhomme faiseur de complot.
Renonce à la fureur, abandonne la colère,
ne téchauffe pas seulement pour méfaire.
Oui, les malfaiteurs seront tranchés ;
ceux qui espèrent IHVH-Adonaï hériteront la terre.
Encore un peu et plus de criminel !
Tu chercheras à le discerner sur son lieu ; mais il ne sera plus.
Les humbles hériteront la terre ;
ils se délecteront dune paix immense.
Contre le juste, le criminel complote ;
contre lui, il grince des dents.
Adonaï se rit de lui ; oui, il voit que son jour vient.
Les criminels ouvrent lépée ;
ils bandent leur arc pour faire tomber lhumilié, le pauvre,
pour égorger les équitables de la route.
Leur épée viendra dans leur cur ; leurs arcs seront brisés.
m Mieux vaut le peu du juste que le beaucoup de nombreux criminels.
Oui, les bras des criminels seront brisés. IHVH-Adonaï est lappui des justes.
IHVH-Adonaï pénètre les jours des intègres,
leur possession en pérennité.
Ils ne blêmissent pas au temps du malheur ;
aux jours de la famine, ils se rassasient.
Oui, les criminels périssent,
les ennemis de IHVH-Adonaï sévanouissent comme la parure des prés,
ils sévanouissent en fumée.
Le criminel emprunte mais ne rembourse pas. Le juste gracie et donne.
Oui, ceux qui le bénissent héritent la terre ;
ses maudisseurs seront tranchés.
Les pas du brave sont affermis par IHVH-Adonaï.
Il désire sa route.
Sil tombe, il ne succombe pas :
oui, IHVH-Adonaï soutient sa main.
Jétais jeune, jai même vieilli, mais je nai pas vu de juste abandonné,
ni sa semence rechercher du pain.
Tout le jour il gracie et prête ; sa semence est en bénédiction.
Sors du mal, fais le bien, demeure en pérennité.
Oui, IHVH-Adonaï aime le jugement, il nabandonne pas ses fervents ;
ils sont gardés en pérennité. La semence des criminels est tranchée.
Les justes hériteront la terre ; ils y demeureront pour toujours.
La bouche du juste murmure la sagesse ; sa langue parle avec jugement.
La tora de son Elohîms en son cur, ses foulées ne vacillent jamais.
Le criminel guette le juste et cherche à le mettre à mort.
IHVH-Adonaï ne labandonne pas en sa main ;
il ne lincrimine pas quand il le juge.
Espère IHVH-Adonaï, garde sa route ; il texalte pour hériter la terre ;
au retranchement des criminels, tu le verras.
Jai vu un criminel terrifiant simplanter comme un genêt luxuriant.
Mais il passe ; et voici, il nest plus.
Je le cherche, mais il ne se trouve pas.
Garde lintégrité, vois droit, oui,
lavenir est à lhomme de paix.
Les parents seront exterminés ensemble,
lavenir des criminels sera tranché.
Le salut des justes vient de IHVH-Adonaï,
leur tranchement au temps de la détresse.
IHVH-Adonaï les aide, il les libère ; il les libère des criminels, il les sauve.
Oui, ils sabritent en lui.
* Psaume 38.
Adonaï, mon salut
Chant. De David. Pour mémoriser.
IHVH-Adonaï ! Dans ton écume, ne madmoneste pas ;
dans ta fièvre, ne me corrige pas !
Oui, tes flèches me percent, ta main me transperce.
Rien dintact en ma chair, en face de ton exaspération ;
pas de paix en mes os en face de ma faute.
Oui, mes torts dépassent ma tête,
comme une charge lourde, plus lourde que moi.
Elles puent, putréfiées, mes gibbosités, en face de ma démence.
Je suis tordu, plié à lextrême ; tout le jour, sombre, je vais !
Oui, mes lombes pleines dinflammation,
rien nest intact en ma chair.
Je suis épuisé, contrit à lextrême, je rugis au rauquement de mon cur.
Adonaï, tout mon désir est devant toi ;
mon soupir ne test pas voilé.
Mon cur a le vertige, ma force mabandonne.
La lumière de mes yeux, eux-mêmes, ne sont plus avec moi.
Mes amants, mes compagnons se dressent contre ma plaie ;
mes proches se tiennent au loin.
Ils me piègent, les chercheurs de mon être ;
les quêteurs de mon malheur parlent de débâcle ;
ils murmurent tous les jours des duperies.
Et moi, comme un sourd, je nentends pas,
comme un muet qui nouvre pas la bouche.
Je suis comme lhomme qui nentend pas, sans réplique à la bouche.
Oui, tu me réponds, Adonaï Elohaï.
Oui, je te souhaite, toi, IHVH-Adonaï et toi, tu me réponds, Adonaï Elohaï.
Oui, je dis : Quils ne se réjouissent pas de moi !
Quand mon pied chancelle, ils se grandissent contre moi.
Oui, moi, prêt à boiter, ma douleur est contre moi en permanence.
Oui, je rapporte mon tort, je me tracasse de ma faute.
Mes ennemis, vivants, sont puissants ;
mes haineux par mensonge se multiplient.
Payeurs du malheur contre le bonheur,
ils maccusent en ma poursuite du bien.
Ne mabandonne pas, IHVH-Adonaï, Elohaï, ne téloigne pas de moi !
Hâte-toi, à mon aide, Adonaï, mon salut !
* Psaume 39.
Jai dit...
Au chorège. De Iedoutoun. Chant. De David.
Jai dit : Je garderai mes routes, pour ne pas fauter de ma langue.
Je garderai sur ma bouche un bâillon,
tant que le criminel sera contre moi.
Je reste muet, en silence, je me tais, sans bien.
Ma douleur me perturbe.
Mon cur séchauffe en mes entrailles ;
dans mon murmure, le feu brûle. Je parle de ma langue :
Fais-moi pénétrer ma fin, IHVH-Adonaï ;
la mesure de mes jours, quelle est-elle ?
Je pénétrerai combien je suis éphémère.
Voici, tu mas donné pour jours quelques palmes ;
moi, éphémère, comme un rien devant toi ;
tout fumée, tout homme debout. Sèlah.
Lhomme va dans lombre ; fumée, ils grondent...
Il amasse et ne sait pas qui ramassera.
Maintenant que puis-je espérer, Adonaï ? Mon attente, cest toi.
Secours-moi dans toutes mes carences ;
ne mexpose pas à loutrage du veule.
Muet, je nouvre pas la bouche ; oui, toi, agis !
Écarte de moi ta plaie ; à lattaque de ta main, je succombe.
Par les admonestations du tort, tu corriges lhomme.
Tu dissous, comme une mite, son charme.
Fumée, tout humain ! Sèlah.
Entends ma prière, IHVH-Adonaï ; écoute mon appel ;
ne sois pas sourd à mes larmes !
Oui, je suis moi-même comme un métèque pour toi,
un habitant, comme tous mes pères.
Détourne-toi de moi que jétincelle, avant que je men aille et ne sois plus.
* Psaume 40.
Jespérais
Au chorège. De David.
Jespérais, jespérais IHVH-Adonaï.
Il sincline vers moi, il entend mon appel.
Il me fait monter de la fosse du tumulte,
du limon du bourbier.
Il hisse mes pieds sur le rocher, il affermit mes foulées.
Il donne en ma bouche un poème nouveau,
la louange de notre Elohîms. Nombreux le voient,
frémissent et se fient à IHVH-Adonaï.
En marche, le brave qui met en IHVH-Adonaï son assurance
et ne se tourne pas vers les superbes, les délateurs trompeurs.
Tu as multiplié, toi, IHVH-Adonaï, Elohaï, tes merveilles,
tes pensées envers nous, sans mesure.
Je le rapporterai, je parlerai... Trop fort à raconter !
Le sacrifice, loffrande, tu ne les désires pas.
Tu mas creusé loreille.
La montée, la coulpe, tu ne les demandes pas.
Alors je dis :
Voici, je viens avec le volume de lacte écrit pour moi.
Faire ton vouloir, Elohaï ;
je le désire, ta tora dans mes viscères.
Jannonce la justice à limmense assemblée.
Voici, mes lèvres, je ne les boucle pas.
IHVH-Adonaï, toi, tu le sais.
Ta justification, je ne la couvre pas au milieu de mon cur.
Ton adhérence, ton salut, je les dis ;
je ne masque pas ton chérissement, ta vérité, à limmense assemblée.
Toi, IHVH-Adonaï, ne boucle pas tes matrices loin de moi !
Ton chérissement, ta vérité me protègent toujours.
Oui, des malheurs sans nombre me cernent ;
mes torts matteignent ; je ne peux plus les voir.
Ils sont plus drus que les cheveux de ma tête ;
mon cur mabandonne.
Veuille, IHVH-Adonaï, me secourir ! IHVH-Adonaï, à mon aide, hâte-toi !
Ils blêmissent, atterrés, ensemble,
les chercheurs de mon être, pour lachever.
Ils reculent en arrière, dans lopprobre,
les désireux de mon malheur.
Ils sont désolés sur le talon de leur blêmissement,
ceux qui me disaient : «Ohé, Ohé !»
Ils exultent, se réjouissent en toi, tous tes chercheurs,
qui disent sans cesse :
«IHVH-Adonaï est grand !» les amants de ton salut.
Et moi, lhumilié, le pauvre, Adonaï, pense à moi !
Mon aide, mon libérateur, toi, Elohaï, ne tarde pas !
* Psaume 41.
En marche !
Au chorège. Chant. De David.
En marche, lhomme perspicace devant linfirme !
Au jour du malheur, IHVH-Adonaï le délivre.
IHVH-Adonaï le garde et le fait vivre ; il est en marche sur terre.
Tu ne le donnes pas à lêtre de ses ennemis.
IHVH-Adonaï le restaure au berceau de dolence.
Toute sa couche, tu la changes pendant sa maladie.
Moi, je dis : IHVH-Adonaï, gracie-moi, guéris mon être : oui, jai fauté contre toi.
Mes ennemis disent du mal de moi : «Quand mourra-t-il ? Périsse son nom !»
Sil vient voir, il parle vainement.
Son cur regroupe la fraude contre lui. Il sort et parle dehors.
Unis contre moi, ils chuchotent, tous mes haineux.
Contre moi, ils pensent le malheur :
«Une parole de Beliaal coule en lui.
Il est couché et ne pourra plus se lever.»
Lhomme de ma paix aussi, en qui je massurais,
le mangeur de mon pain, lève contre moi le talon.
Mais, toi, IHVH-Adonaï, gracie-moi, relève-moi ! Je les paierai.
En cela, je sais que tu me désires :
non, mon ennemi na pu triompher contre moi !
Moi, tu mappuies en mon intégrité ;
tu me postes en face de toi, en pérennité.
Il est béni, IHVH-Adonaï, lElohîms dIsraël,
de pérennité en pérennité. Amén, amén !
* Psaume 42.
Livre deuxième (42 à 72)
Comme le cerf
Au chorège. Perspicace. Des Benéi Qorah.
Comme le cerf brame sur les eaux des ruisseaux,
ainsi mon être brame vers toi, Elohîms.
Mon être a soif dElohîms, dÉl vivant.
Quand viendrai-je et verrai-je les faces dElohîms ?
Ma larme est pour moi du pain, jour et nuit,
quand il mest dit tout le jour : «Où est-il ton Elohîms ?»
De cela, je me souviens et je répands sur moi mon être :
oui, je passais sous larceau, je déambulais jusquà la maison dElohîms
à la voix, la jubilation, la merci de la foule en fête.
Quoi ! tu te prosternes, mon être !
Et tu te bouleverses contre moi ! Attends Elohîms,
oui, je célébrerai encore les saluts de ses faces.
Elohaï, contre moi, mon être se prosterne.
Ainsi, je te mémorise en terre du Iardèn, des Hermôn, du mont Misar.
Labîme à labîme crie à la voix de tes cataractes.
Tous tes brisants, tes vagues, sur moi passent.
Le jour, IHVH-Adonaï ordonne son chérissement,
et la nuit son poème avec moi, la prière à lÉl de ma vie.
Je dis à Él, mon rocher : Pourquoi mas-tu oublié ?
Pourquoi, sombre, vais-je sous la pression de lennemi ?
Au meurtre, en mes os, ils me flétrissent, mes oppresseurs,
en me disant tout le jour : «Où est ton Elohîms ?»
Quoi ! tu te prosternes, mon être !
Et tu te bouleverses contre moi ! Attends Elohîms,
oui, je célébrerai encore les saluts de ses faces, Elohaï !
* Psaume 43.
Juge-moi
Juge-moi, Elohîms, combats en mon combat
contre une nation non fervente.
Libère-moi de lhomme de duperie, de forfaiture.
Oui, toi, Elohîms, mon retranchement !
Pourquoi mas-tu négligé ?
Pourquoi, sombre, cheminé-je sous la pression de lennemi ?
Envoie ta lumière, ta vérité, elles me mèneront,
elles me feront venir au mont de ton sanctuaire, en tes demeures.
Je viens à lautel dElohîms, vers Él, joie de ma gaieté.
Je te célèbre sur la lyre, Elohîms, Elohaï !
Quoi ! tu te prosternes, mon être !
Et tu te bouleverses contre moi ! Attends Elohîms,
oui, je célébrerai encore les saluts de ses faces, Elohaï !
* Psaume 44.
Lève-toi à notre aide
Au chorège. Des Benéi Qorah. Perspicace.
Elohîms ! De nos oreilles nous lavons entendu ;
nos pères nous lont raconté :
tu as uvre, uvre, en leurs jours, aux jours dantan.
Toi, ta main, tu as déshérité, tu as implanté des nations ;
tu as malmené des patries et les as renvoyées.
Car, par leur épée, ils nont pas hérité la terre ;
leur bras ne les a pas sauvés, mais ta droite,
ton bras, la lumière de tes faces : oui, tu les as voulus !
Toi, lui, mon roi, Elohîms, ordonne les saluts de Iaacob !
En toi nous encornerons nos oppresseurs ;
en ton nom nous écraserons nos assaillants.
Car je ne me fie pas à mon arc, mon épée ne me sauve pas.
Oui, tu nous sauves de nos oppresseurs, nos haineux, tu les fais blêmir.
En Elohîms, nous louangeons tout le jour ;
nous célébrons ton nom en pérennité. Sèlah.
Mais tu nous négliges, tu nous mets en opprobre,
tu ne sors pas avec nos milices.
Tu nous fais retourner en arrière
devant loppresseur. Nos haineux nous spolient.
Tu nous donnes en nourriture comme des ovins ;
dans les nations, tu nous aliènes.
Tu vends ton peuple contre aucune aise ;
tu ne te bats pas pour leur prix.
Tu nous mets en flétrissure pour nos voisins ;
en moquerie, en dérision, de notre entourage.
Tu nous mets en fable parmi les nations, en hochement de tête des patries.
Tout le jour mon opprobre contre moi ;
le blêmissement de mes faces me couvre,
à la voix du flétrisseur, de loutrageur, face à lennemi, au vengeur.
Tout cela nous est advenu, mais nous ne tavons pas oublié ;
nous navons pas menti à ton pacte.
Notre cur na pas reculé en arrière ;
nos foulées nont pas dévié de ta voie.
Oui, tu nous as accablés au lieu des chacals,
couverts en ombremort.
Nous navons pas oublié le nom de notre Elohîms,
ni déployé nos paumes vers un Él étranger.
Elohîms ne sonde-t-il pas cela ?
Oui, il pénètre, lui, les occultations du cur.
Oui, pour toi nous avons été tués tout le jour
considérés comme ovins dabattoirs.
Éveille-toi ! Pourquoi sommeilles-tu, Adonaï ?
Réveille-toi, ne néglige pas avec persistance !
Pourquoi voiles-tu tes faces,
oublies-tu notre humiliation, notre oppression ?
Oui, notre être sincline dans la poussière, notre ventre colle à terre.
Lève-toi à notre aide ! Achète-nous, à cause de ton chérissement !
* Psaume 45.
Mon cur vibre
Au chorège. Sur les lotus. Des Benéi Qorah. Perspicace.
Poème des étreintes.
Mon cur vibre à la parole du bien. Moi, je dis mes faits au roi.
Ma langue est le stylet dun scribe habile.
Plus beau que les fils de lhumain, la grâce coule de tes lèvres.
Sur quoi Elohîms te bénit en pérennité.
Ceins ton épée sur la cuisse, héros, ta majesté, ta magnificence !
Ta magnificence ! Triomphe, chevauche,
pour la parole de vérité, dhumilité, de justice.
Elle tenseigne les frémissements de ta droite.
Tes flèches affûtées, les peuples tombent sous toi,
au cur des ennemis du roi.
Ton trône, Elohîms, est à jamais.
Le sceptre de ton royaume est sceptre de rectitude.
Tu aimes la justice, tu hais le crime. Ainsi Elohîms, ton Elohîms,
ta messié dhuile dexultation, plutôt que tes associés.
La myrrhe, laloès, la cannelle sur tous tes habits ;
des palais divoire, les cithares te réjouissent.
Des filles de rois parmi tes chéries,
la Dame se poste à ta droite, dans un vermeil dOphir.
Entends, fille, vois, tends ton oreille ;
oublie ton peuple, la maison de ton père.
Le roi a désir de ta beauté ; lui, oui, il est ton Adôn,
prosterne-toi devant lui.
Fille de Sor, les riches du peuple souhaitent tes faces avec des offrandes.
Toute sa gloire, fille du roi, est intérieure,
vêtue des sertissures dor de son vêtement.
Dans les broderies, elle est conduite au roi,
les vierges derrière elle, ses compagnes, amenées à toi,
conduites dans la joie et la gaieté, elles viennent au palais du roi.
À la place de tes pères seront tes fils ;
tu les placeras en chefs de toute la terre.
Je mémoriserai ton nom partout, dâge en âge ;
les peuples te célébreront ainsi en pérennité, à jamais.
* Psaume 46.
Aide dans les détresses
Au chorège. Des Benéi Qorah. Pour sopranos. Poème.
Elohîms est pour nous labri, lénergie,
laide dans les détresses ; il est très présent.
Ainsi nous ne redoutons pas la mue de la terre,
lengloutissement des monts au cur des mers.
Les eaux effervescentes peuvent se bouleverser,
et trembler les monts avec orgueil. Sèlah.
Le fleuve, ses canaux réjouissent la ville dElohîms,
la plus sacrée des demeures du Suprême.
Elohîms en son sein, elle ne chancelle jamais ;
Elohîms laide, face au matin.
Les nations sont bouleversées, les royaumes chancellent.
Il donne de la voix, la terre fond.
IHVH-Adonaï Sebaot est avec nous, notre citadelle,
lElohîms de Iaacob. Sèlah.
Allez, contemplez les uvres de IHVH-Adonaï, qui a mis les désolations sur terre.
Il fait chômer les guerres jusquau confin de la terre.
Il brise larc, cisaille la lance, incinère les chars au feu.
Cessez, et sachez que je suis moi-même Elohîms.
Je mexalte sur les nations, je mexalte sur la terre.
IHVH-Adonaï Sebaot est avec nous, notre citadelle, lElohîms de Iaacob. Sèlah.
* Psaume 47.
Vous tous, peuples
Au chorège. Des Benéi Qorah. Chant.
Vous tous, peuples, battez des paumes ;
éclatez, pour Elohîms, en chant dallégresse.
Oui, IHVH-Adonaï, le suprême, le terrible, est grand roi de toute la terre.
Il nous fait subjuguer des peuples, met des patries à nos pieds.
Il choisit pour nous notre possession, le génie de Iaacob quil aime. Sèlah.
Elohîms monte dans lovation, IHVH-Adonaï à la voix du shophar.
Chantez Elohîms, chantez ; chantez notre roi, chantez,
car Elohîms est le roi de toute la terre ; chantez le perspicace.
Elohîms règne sur les nations, Elohîms siège au trône de son sanctuaire.
Les nobles parmi les peuples se réunissent,
le peuple de lElohîms dAbrahâm ;
oui, les boucliers de la terre sont à Elohîms, le très exalté.
* Psaume 48.
IHVH-Adonaï très louangé
Poème. Chant. Des Benéi Qorah.
Il est grand, IHVH-Adonaï, très louangé, en ville de notre Elohîms,
au mont de son sanctuaire.
Beau belvédère, liesse de toute la terre, mont Siôn
aux confins du septentrion, la cité du roi grandiose.
Elohîms, en ses châteaux, se révèle citadelle.
Oui, voici, les rois se liguaient, ils se déployaient ensemble.
Ils voient, eux-mêmes, ainsi étonnés, saffolent et se précipitent.
Une secousse les saisit là, le spasme dune parturiente.
Au souffle du levant, tu as brisé les navires de Tarshish.
Comme nous lentendîmes, nous le vîmes,
dans la ville de IHVH-Adonaï Sebaot, dans la ville de notre Elohîms :
Elohîms laffermit jusquen pérennité. Sèlah.
Nous méditons, Elohîms, ton chérissement, à lintérieur de ton palais.
Tel est ton nom, Elohîms, telle est ta louange,
aux confins de la terre ; la justice remplit ta droite.
Le mont Siôn se réjouit ;
les filles de Iehouda exultent en tes jugements.
Tournez, contournez Siôn, comptez ses tours.
Placez votre cur en son glacis, gravissez ses châteaux
pour le raconter à lâge dernier.
Oui, voici, Elohîms est notre Elohîms, en pérennité, à jamais.
Lui-même nous conduit au-delà de la mort.
* Psaume 49.
Entendez ceci
Au chorège. Des Benéi Qorah. Chant.
Entendez ceci, vous tous, peuples ; écoutez tous, habitants de la durée.
même les fils de lhumain, même les fils de lhomme,
le riche uni au pauvre.
Ma bouche parle de sagesses,
le murmure de mon cur, de discernements.
Je tends à lexemple mon oreille ; jouvre à ma lèvre mon énigme.
Pourquoi frémirais-je aux jours du malheur,
quand le tort de mes poursuivants mentoure ?
Ils se fient à leurs biens et de leurs nombreuses richesses se louangent.
Mais un frère ne peut pas racheter, racheter un homme,
ni donner à Elohîms sa rançon !
Il serait trop cher, le rachat de leur être, éphémère pour la pérennité.
Vivra-t-il encore à jamais, ne verra-t-il pas de pourrissoir ?
Oui, il le voit : les sages meurent, ensemble, le fou et le stupide périssent ;
ils abandonnent à dautres leurs biens.
Leurs tombeaux, leurs maisons de pérennité,
leurs demeures dâge en âge crient leurs noms sur la glèbe.
Mais lhumain ne nuite pas dans la splendeur, égal aux bêtes qui périssent.
Telle est leur route, leur folie ;
après eux, ils le voudront de leur bouche. Sèlah.
Comme des ovins, ils sont mis au Shéol ; la mort les fait paître.
Mais les équitables, au matin, les dominent ;
leur forme est, à corruption de Shéol, leur seul vestige.
Mais Elohîms rachète mon être de la main du Shéol :
oui, il me prend. Sèlah.
Ne frémis pas quand senrichit lhomme,
que se multiplie le poids de sa maison.
Car il ne prendra pas tout en sa mort ;
son poids ne descendra pas derrière lui.
Cependant il bénit son être en sa vie.
Ils te célébreront si tu fais bien pour toi.
Il viendra jusquà lâge de ses pères, à jamais, ils ne verront plus la lumière.
Lhumain dans la splendeur ne discerne pas,
égal aux bêtes qui périssent.
* Psaume 50.
IHVH-Adonaï parle
Chant. DAssaph.
Él Elohîms IHVH-Adonaï parle, il convoque la terre,
de lorient du soleil à son couchant.
De Siôn, totale de beauté, Elohîms resplendit.
Notre Elohîms vient, il ne se tait pas ;
un feu dévore en face de lui ; tout autour la tempête fait rage.
Il convoque les ciels, en haut, et la terre, pour juger son peuple.
«Rassemblez pour moi mes fervents,
les trancheurs de mon pacte par le sacrifice.»
Les ciels rapportent sa justice ; oui, Elohîms est le juge, lui. Sèlah.
Entends, mon peuple, je parle ; Israël, je témoigne contre toi ;
Elohîms, moi-même !
Non, je ne tadmonesterai pas pour tes sacrifices,
pour tes montées toujours contre moi.
Je ne prendrai pas de ta maison un bouvillon, ni un menon de ta bergerie.
Oui, tous les animaux de la forêt sont à moi, les bêtes des monts-milliers.
Je connais tout oiseau des monts ;
à moi, la vivacité des champs.
Si jétais affamé, je ne te le dirais pas :
oui, il est à moi, le monde et sa plénitude !
Puis-je manger la chair des aurochs,
boire le sang des menons ?
Sacrifie pour Elohîms la merci ; acquitte tes vux au Suprême.
Appelle-moi au jour de la détresse ;
je te renflouerai, tu me glorifieras.»
Elohîms dit au criminel : «Quas-tu à conter mes lois,
à porter mon pacte à ta bouche ?
Toi, tu hais la discipline, tu jettes mes paroles derrière toi.
Si tu vois un voleur, tu cours avec lui ;
ta part est avec les adultères.
Tu envoies ta bouche au malheur, tu accouples ta langue à la duperie.
Tu sièges contre ton frère et tu parles ;
contre le fils de ta mère, tu répands le dénigrement.
Cela, tu las fait, et je me suis tu.
Tu as imaginé que jétais, jétais comme toi !
Je tadmoneste et le mets sous tes yeux.
Discernez donc cela, oublieux dEloha,
que je ne lacère, sans sauveteur !
Le sacrificateur de merci me glorifie, il se met en route,
je lui fais voir le salut dElohîms.»
* Psaume 51.
Gracie-moi
Au chorège. Chant. De David. Quand Natân, linspiré, vient à lui,
alors quil était venu vers Bat-Shèba.
Gracie-moi, Elohîms, selon ton chérissement ;
selon la multiplicité de tes matrices efface mes carences.
Lave-moi bien de mon tort ; de ma faute purifie-moi.
Oui, mes carences, je les pénètre ;
ma faute est contre moi en permanence.
Contre toi seul jai fauté, jai fait le mal à tes yeux,
pour que tu sois juste en ton parler, innocent en ton jugement.
Voilà, dans le tort jai été conçu ; ma mère ma enfiévré de faute.
Voilà, tu désires la vérité dans les glandes ;
tu me fais pénétrer la sagesse au lieu hermétique.
Défaute-moi par lhysope, je serai purifié ;
plus que neige, je serai blanc.
Fais-moi entendre la liesse et la joie, les os que tu as contrits ségayeront.
Voile tes faces devant mes fautes ; efface tous mes torts.
Crée-moi un cur pur, Elohîms ; rénove en mes entrailles un souffle prêt.
Ne me rejette pas loin de tes faces, ne me prends pas ton souffle sacré.
Retourne-moi la liesse de ton salut, impose-moi un souffle de générosité.
Jinstruirai les carences de tes routes ;
les fauteurs retourneront vers toi.
Secours-moi des sangs, Elohîms, Elohîms de mon salut ;
ma langue jubilera de ta justification.
Adonaï, ouvre mes lèvres, ma bouche rapportera ta louange.
Non, tu ne désires pas de sacrifice - jen donnerais - ;
tu ne veux pas de montée.
Les sacrifices dElohîms : un souffle brisé ;
un cur brisé, contrit, Elohîms, tu ne le méprises pas.
Excelle en ton vouloir avec Siôn ;
bâtis les remparts de Ieroushalaîm.
Alors tu désireras des sacrifices de justice, la montée, la totalité.
Alors les bouvillons monteront sur ton autel.
* Psaume 52.
Jespère ton nom
Au chorège. Perspicace. De David.
À la venue de Doég lEdomi. Il le rapporte à Shaoul et lui dit :
«David est venu dans la maison dAhimèlèkh.»
Quoi, tu te louanges du malheur, héros ?
Le chérissement dÉl est tout le jour !
Ta langue prémédite la perversité
comme un rasoir aiguisé, faiseur de dupes !
Tu aimes le mal plus que le bien,
le mensonge plus que parler de justice. Sèlah.
Tu aimes toutes les paroles qui engloutissent, langue de duperie.
Él aussi te disloque avec persistance,
tattrape et te boute hors de la tente.
Il te déracine de la terre des vivants. Sèlah.
Les justes le voient, ils frémissent, et se jouent de lui :
«Voilà le brave, il ne mettait pas son refuge en Elohîms ;
il sassurait en sa richesse multiple, il osait en sa perversité.»
Moi, comme un olivier luxuriant dans la maison dElohîms,
je mabandonne au chérissement dElohîms, en pérennité, à jamais.
Je te célèbre en pérennité : oui, tu agis.
Jespère ton nom, oui, quel bien, devant tes fervents !
* Psaume 53.
Nul ne fait le bien
Au chorège. Sur les danses. Perspicace. De David.
Le veule dit en son cur : «Pas dElohîms !»
Ils détruisent, ils abominent de forfait, nul ne fait le bien.
Elohîms observe des ciels les fils de lhumain,
pour voir sil existe un perspicace, un consulteur dElohîms.
Tous reculent ensemble ; ils se sont corrompus.
Nul ne fait le bien, nul, pas même un.
Ne le savent-ils pas, les ouvriers de la fraude ?
Les dévoreurs de mon peuple mangent le pain ;
ils ne crient pas vers Elohîms.
Là, ils tremblent de tremblement, où il nétait pas de tremblement.
Oui, Elohîms éparpille les ossements de qui tassiège.
Tu les as fait blêmir, car Elohîms les a rejetés.
Qui donnera de Siôn les saluts dIsraël ?
Au retour dElohîms, au retour de son peuple,
il se réjouira, Israël, il ségayera, Iaacob.
* Psaume 54.
Par ton nom sauve-moi
Au chorège. Avec musiques. Perspicace. De David.
À la venue des Ziphîm, ils disent à Shaoul :
«David ne se cache-t-il pas parmi nous ?»
Elohîms, par ton nom sauve-moi ; par ton héroïsme juge-moi.
Elohîms, entends ma prière ; écoute les dires de ma bouche.
Oui, des étrangers se lèvent contre moi ;
des terroristes cherchent mon être.
Ils ne mettent pas Elohîms devant eux. Sèlah.
Voici, Elohîms maide, Adonaï avec les tuteurs de mon être.
Le mal se retourne contre mes épieurs :
tu les annihiles dans ta vérité.
En gratitude, je sacrifie pour toi,
je célèbre ton nom, IHVH-Adonaï, oui, il est le bien ;
oui, il me secourt de toute détresse ;
mon il a décelé mes ennemis.
* Psaume 55.
Écoute ma prière
Au chorège. Avec musiques. Perspicace. De David.
Écoute ma prière, Elohîms, ne te soustrais pas à ma supplication.
Sois-moi attentif, réponds-moi.
Je plonge en mon épanchement et me bouleverse.
À la voix de lennemi, face à la contrainte du criminel,
oui, ils font chanceler sur moi la fraude ;
ils me dénoncent avec fureur.
Mon cur tressaille en mon sein ;
les effrois de la mort massaillent.
Le frémissement, la terreur surgissent contre moi ;
leffroi menvahit.
Et je dis : Qui me donnera les ailes de la palombe ?
Je menvolerais et jaurais le repos.
Voici, je méloignerais, errant, et nuiterais au désert. Sèlah.
Je me hâterais, mévadant loin du souffle impétueux, loin de la tempête.
Engloutis-les, Adonaï, divise leur langue !
Oui, jai vu la violence et la bataille dans la ville.
De jour et de nuit elles entourent ses remparts ;
la fraude et le tourment en son sein.
La débâcle en son sein,
la vexation, la duperie ne se retirent pas de ses places.
Car ce nest pas lennemi qui me flétrit : je le supporterais ;
ni mon haineux qui se hausse contre moi : je men cacherais.
Mais toi, homme de ma valeur, mon champion, mon confident,
avec qui, unis, nous savourions lintimité,
allant en émoi dans la maison dElohîms.
Malemort sur eux ! Ils descendront vivant au Shéol !
Oui, les malheurs sont en leurs résidences, en leur sein.
Moi, vers Elohîms je crie, IHVH-Adonaï me sauve.
Le soir, le matin, le midi, je mépanche ;
je suis bouleversé mais il entend ma voix.
Il rachète mon être en paix, sans bataille pour moi.
Oui, ils sont nombreux contre moi.
Él entend et leur répond. Il siège, antique. Sèlah.
Eux qui ne changent pas et ne frémissent pas dElohîms.
Il lance ses mains contre les pacifiques, il profane son pacte.
Les compliments glissent de sa bouche, mais la bataille est en son cur.
Ses paroles sont plus tendres que de lhuile, mais ce sont des poignards.
Remets à IHVH-Adonaï ton fardeau, il te sustentera.
Il ne donne pas en pérennité au juste de chanceler.
Toi, Elohîms, fais descendre dans la fosse du pourrissoir
les hommes de sang et de duperie,
qui natteignent pas la moitié de leurs jours.
Moi, en toi, je suis tout abandonné.
* Psaume 56.
La lumière de vie
Au chorège. Sur «La palombe silencieuse des lointains». De David.
Graphie. Quand les Pelishtîm le saisissent, à Gat.
Gracie-moi, Elohîms ! Oui, lhomme me happe ;
tout le jour, il guerroie contre moi et moppresse !
Ils me happent, ceux qui me fixent tout le jour.
Oui, multiples ; ils guerroient contre moi, altier !
Le jour où je frémis, je mabandonne en toi.
En Elohîms, je louange sa parole ;
en Elohîms je mabandonne et ne frémis pas.
Que me ferait la chair ?
Tout le jour, mes paroles me nuisent ;
toutes leurs pensées sont contre moi pour le mal.
Ils se rassemblent, sembusquent, et épient mes talons,
tandis quils espèrent mon être.
À la fraude, pas dévasion pour eux !
Fais tomber les peuples avec fureur, Elohîms !
Toi, tu comptes mon errance.
Mets tes larmes dans ton outre. Nest-ce pas dans ton livre ?
Alors mes ennemis reculent en arrière, le jour où je crie.
Cela, je le sais : oui, Elohîms est pour moi.
En Elohîms, je louange la parole ; en IHVH-Adonaï, je louange la parole.
En Elohîms je mabandonne, je ne frémis pas.
Que me ferait lhumain ?
À moi tes vux Elohîms ; je te paie les mercis.
Oui, tu as secouru mon être de la mort, mes pieds du bannissement, pour aller en face dElohîms dans la lumière de vie.
* Psaume 57.
Au milieu des lions
Au chorège. «Ne détruis pas.» De David. Graphie.
En sa fuite face à Shaoul, dans la grotte.
Gracie-moi, Elohîms, gracie-moi ! Oui, en toi mon être sabrite ;
à lombre de tes ailes je mabrite, jusquà ce que passe la débâcle.
Je crie vers Elohîms, le Suprême ; vers Él qui parachève pour moi.
Il envoie des ciels, me sauve, et terrasse qui me happe. Sèlah.
Elohîms envoie son chérissement, sa vérité.
Mon être au milieu des lions, je me couche,
dans les flamboiements des fils de lhumain.
Leurs dents, une lance, des flèches, leur langue, une épée acérée.
Exalte sur les ciels, Elohîms, sur toute la terre ta gloire !
Ils préparent un filet pour mes pas ; mon être se courbe.
Ils font, en face de moi, un pourrissoir, où ils tombent. Sèlah.
Mon cur est ferme, Elohîms ; mon cur est ferme !
Je poétise et je chante !
Éveille-toi, ma gloire ; éveillez-vous, harpe, lyre ; jéveillerai laube !
Je te célèbre parmi les peuples, Adonaï, je te chante dans les patries.
Oui, ton chérissement est grand jusquaux ciels, jusquen éther, ta vérité.
Exalte sur les ciels, Elohîms, sur toute la terre, ta gloire !
* Psaume 58.
Parlez-vous de justice ?
Au chorège. «Ne détruis pas.» De David. Graphie.
En vérité, magistrats, parlez-vous de justice ?
Jugez-vous avec rectitude les fils de lhumain ?
Même de cur, vous uvrez avec forfaitures ;
sur terre, vous balancez de vos mains la violence.
Les criminels saliènent dès la matrice ;
dès le ventre, les parleurs de tromperie vaquent.
Leur venin est identique au venin du serpent,
comme un cobra sourd qui obture son oreille,
qui nentend pas la voix des enchanteurs,
du charmeur de charmes, expert.
Elohîms, casse leurs dents dans leur bouche ;
fracasse les molaires des lionceaux, IHVH-Adonaï !
Quils fondent comme des eaux et sen aillent !
Il tend ses flèches ; il est fauché comme la limace qui fond et va,
lavorton de la femme qui na pas contemplé le soleil.
Avant que vos pots ne discernent le lyciet,
encore vif, le vent brûlant y fait tourmente.
Le juste se réjouit ; oui, il contemple la vengeance ;
il baigne ses pas dans le sang du criminel.
Lhumain dit : «Ah ! il est un fruit pour le juste ;
ah ! il existe un Elohîms qui juge sur terre !»
* Psaume 59.
Secours-moi
Au chorège. «Ne détruis pas». De David. Graphie.
À lenvoi de Shaoul, ils gardent la maison pour le mettre à mort.
Secours-moi de mes ennemis, Elohaï !
Fais-moi culminer contre me assaillants !
Secours-moi des ouvriers de fraude, sauve-moi des hommes de sang !
Oui, voici, ils sembusquent contre mon être ;
énergiques, ils mépouvantent.
Ce nest pas par ma carence, ce nest pas par ma faute, IHVH-Adonaï !
Sans tort, ils courent, ils saffermissent.
Éveille-toi à mon abord, vois !
Toi, IHVH-Adonaï, Elohîms Sebaot, Elohîms dIsraël, réveille-toi
pour sanctionner toutes les nations.
Ne gracie pas tous les traîtres de la fraude. Sèlah.
Ils retournent au soir, ils hurlent comme un chien, ils tournent dans la ville.
Voici, ils sexpriment de leur bouche, avec des épées
sur leurs lèvres : «Oui, qui entend ?»
Toi, IHVH-Adonaï, tu te joues deux ; tu te moques de toutes les nations.
Je garde son énergie pour toi ; oui, Elohîms est ma culmination.
LElohîms de mon chérissement me devance ;
Elohîms me fait voir ceux qui me fixent.
Ne les tue pas, que mon peuple noublie !
Fais-les mouvoir de ton glacis, fais-les descendre, notre bouclier, Adonaï !
La faute de leur bouche, cest la parole de leurs lèvres :
ils sont pris dans leur génie.
Ils racontent limprécation, le reniement.
Achève-les avec fièvre, achève-les, ils ne seront plus !
Ils sauront quElohîms gouverne Iaacob
jusquaux confins de la terre ; Sèlah.
Ils retournent au soir, ils hurlent comme un chien ;
ils tournent dans la ville.
Ils se meuvent pour manger ; mais, non rassasiés, ils nuitent.
Et moi, je poétise ton énergie ; je jubile, au matin, de ton chérissement.
Oui, tu es pour moi une culmination un refuge au jour de ma détresse.
Mon énergie, je te chante ; oui, Elohîms, ma culmination,
lElohîms de mon chérissement.
* Psaume 60.
Tu nous as négligés
Au chorège. Sur «Le lotus du témoignage». Graphie. De David.
Pour instruire.
Dans sa querelle avec Arâm-Naharaîm et Arâm-Soba,
Ioab retourne et frappe Edôm au Val-du-Sel : douze mille.
Elohîms, tu nous as négligés, tu nous as mis en brèche ;
tu as fulminé. Retourne vers nous !
Tu as fait trembler la terre, la craquelant.
Guéris ses blessures ; oui, elle chancelle.
Tu fais voir à ton peuple la dureté ; tu nous abreuves du vin débriété.
Tu donnes à tes frémissants la bannière arborée en face de larcher. Sèlah.
Pour que tes amis soient renfloués, sauve par ta droite, réponds-moi !
Elohîms a parlé dans son sanctuaire :
Jexulte, je partage Shekhèm, je mesure la vallée de Soukot.
À moi, Guilad ! à moi, Menashè ! Ephraïm, protection de ma tête,
Iehouda, mon exarque !
Moab, mon pot dablution ; contre Edôm, je jette ma sandale ;
pour moi, Pelèshèt, fais ovation !
Qui me transporte dans la ville assiégée ?
Qui me mène jusquen Edôm ?
Nest-ce pas toi, Elohîms ? Tu nous avais négligés ;
tu ne sortais pas, Elohîms, dans nos milices.
Offre-nous de laide contre loppresseur : le salut de lhumain est vain.
En Elohîms, nous faisons vaillance.
Il écrase nos oppresseurs !
* Psaume 61.
Sois attentif à ma prière
Au chorège. Sur la musique. De David.
Entends, Elohîms, ma jubilation, sois attentif à ma prière !
Du confin de la terre, vers toi je crie.
Quand mon cur se couvre, mène-moi au roc plus haut que moi.
Oui, tu es un abri pour moi, une tour dénergie face à lennemi.
Je résiderai dans ta tente en pérennité ;
je mabriterai au voile de tes ailes. Sèlah.
Oui, toi, Elohîms, entends mes vux ;
donne-moi lhéritage des frémissants de ton nom !
Ajoute des jours aux jours du roi ; ses années, comme dâge en âge.
Quil habite en pérennité face à Elohîms !
Le chérissement, la vérité, impartis-leur de les garder !
Ainsi, je chanterai ton nom à jamais,
pour payer mes vux jour après jour.
* Psaume 62.
Il est mon roc
Au chorège. Sur Iedoutoun. Chant. De David.
Ah ! en Elohîms, silence, mon être, mon salut vient de lui !
Ah ! il est mon roc, mon salut, ma culmination !
Je ne chancellerai guère.
Jusquoù agresserez-vous lhomme ?
Vous êtes des assassins, vous tous,
comme un mur qui seffondre, clôture croulante.
Ah ! de sa hauteur ils délibèrent pour le bannir ; ils veulent la tromperie.
De leur bouche, ils bénissent ; en leur sein, ils maudissent. Sèlah.
Ah ! pour Elohîms, fais silence, mon être ; mon espoir vient de lui !
Ah ! il est mon roc, mon salut, ma culmination, lui !
Je ne chancellerai pas !
Sur Elohîms, mon salut et ma gloire ;
le roc de mon énergie et mon abri sont en Elohîms.
Fiez-vous à lui en tout temps, peuple.
Répandez en face de lui votre cur : Elohîms, notre abri. Sèlah.
Ah ! fumée, les fils de lhumain ; tromperie, les fils de lhomme !
Aux balances, pour monter, ils sont ensemble moins quune fumée !
Ne vous fiez pas au rapt, ne vous égarez pas dans lescroquerie.
La valeur fructifiant, ny placez pas votre cur.
Un, Elohîms parle ; deux, ceci, je lentends : oui, lénergie est à Elohîms.
À toi, Adonaï, le chérissement ;
oui, tu payes lhomme selon son fait.
* Psaume 63.
Je te quête
Chant. De David. Quand il est au désert de Iehouda.
Elohîms, Elis, je te quête, mon être a soif de toi ;
ma chair languit après toi. Sur une terre de reg, fatiguée, sans eau,
je te contemple ainsi dans le sanctuaire, pour voir ton énergie, ta gloire.
Oui, ton chérissement est meilleur que la vie ;
mes lèvres texaltent.
Ainsi, je te bénis dans ma vie ; en ton nom jélève mes paumes.
Comme de graisse et de moelle, mon être est rassasié ;
lèvres jubilantes, ma bouche louange.
Quand je te mémorise sur mon grabat, aux gardes je murmure en toi.
Oui, tu es une aide pour moi ; je jubile à lombre de tes ailes.
Mon être colle à toi, ta droite me soutient.
Mais eux cherchent mon être dans la tourmente ;
ils viennent aux cryptes de la terre.
Ils les saignent par la main de lépée, ils seront la part des renards.
Mais le roi se réjouit en Elohîms ; qui jure par lui sa louange !
Oui, elle est close, la bouche des parleurs du mensonge.
* Psaume 64.
Entends ma voix
Au chorège. Chant. De David.
Elohîms, entends ma voix, en mon épanchement,
protège ma vie contre le tremblement des ennemis ;
cache-moi loin de lintimité des malfaiteurs,
loin de lémoi des ouvriers de fraude,
qui affûtent leur langue comme une épée,
et tendent leur flèche, parole amère,
pour tirer en secret contre lintègre ;
soudain, ils tirent sur lui, sans frémir.
Ils se fortifient en propos de mal, et racontent denfouir des pièges.
Ils disent : «Qui les verra ?»
Ils recherchent des forfaitures : «Nous avons fini la recherche recherchée !»
Entrailles de lhomme, cur profond !
Elohîms leur tire une flèche. Ils sont frappés, soudain.
Ils font trébucher leur langue contre eux-mêmes ;
tous ceux qui les voient hochent la tête.
Tous les humains frémissent ;
ils rapportent luvre dElohîms, et comprennent son fait.
Le juste se réjouit en IHVH-Adonaï et sabrite en lui.
Tous les curs droits se louangent.
* Psaume 65.
Le silence est louange
Au chorège. Chant. De David. Poème.
Pour toi, le silence est louange, Elohîms, en Siôn ;
et pour toi le vu sacquitte.
Entendeur de la prière, toute chair vient à toi.
Les propos de torts ont été plus forts que moi : absous nos carences.
En marche, celui que tu choisis et rapproches : il demeure en tes parvis.
Nous nous rassasions du bien de ta maison, dans ton palais sacré.
Frémissements, tu nous réponds dans la justice, Elohîms de notre salut,
pacificateur de tous les lointains, des confins de la terre et de la mer.
Il affermit les montagnes en sa force, ceint dhéroïsme.
Il apaise le fracas des mers, le fracas de leurs vagues,
et le tumulte des patries.
Les habitants des confins frémissent à tes signes.
Tu fais jubiler les issues du matin et du soir.
Tu sanctionnes la terre, lirrigues dabondance et lenrichis.
Le canal dElohîms plein deaux, tu prépares leurs céréales ;
oui, tu les prépares ainsi.
Irriguer ses sillons, déposer ses mottes ;
tu les attendris de giboulées et bénis sa germination.
Tu nimbes lannée de ton bien, tes voûtes dégoulinent de sève.
Elles dégoulinent, les oasis du désert.
Tu ceins les collines de gaieté.
Les prairies se revêtent dovins, les vallées senveloppent de froment.
Ils acclament et poétisent ainsi...
* Psaume 66.
Chantez la gloire
Au chorège. Poème. Chant.
Acclamez Elohîms, toute la terre !
Chantez la gloire de son nom, mettez la gloire de sa louange !
Dites à Elohîms : Quel frémissement, tes uvres !
Dans ton énergie multiple, tes ennemis se renient devant toi.
Toute la terre se prosterne devant toi ;
ils te chantent, ils chantent ton nom. Sèlah !
Allez, voyez les entreprises dElohîms,
lagissement à faire blêmir les fils de lhumain !
Il a changé la mer en continent, ils sont passés à pied sur le fleuve.
Là, nous nous réjouissons en lui.
Il gouverne en son héroïsme la pérennité ;
ses yeux guettent les nations.
Les dévoyés ne sexaltent pas contre lui. Sèlah.
Bénissez, peuples, notre Elohîms ; faites entendre la voix de sa louange !
Il met notre être en vie ; il ne donne pas à notre pied de chanceler.
Oui, tu nous examines, Elohîms ; tu nous fonds comme largent se fond.
Tu nous avais fait venir dans une trappe,
mettant lulcère sur nos hanches.
Tu as fait chevaucher lhomme sur nos têtes ;
nous sommes venus dans le feu et les eaux ;
puis tu nous as fait sortir dans labondance.
Je viens en ta maison avec des montées ; je te paye mes vux,
pour lesquels mes lèvres se sont ouvertes
et dont ma bouche a parlé dans ma détresse.
Je monte pour toi des montées moelleuses, avec lencens des béliers ;
je fais un bovin et des menons. Sèlah.
Allez, entendez, je raconte, vous tous, frémissants dElohîms,
ce quil a fait à mon être.
Vers lui, je crie de ma bouche, lexaltation sous ma langue.
Si je voyais la fraude en mon cur, Adonaï ne mentendrait pas.
Ainsi, Elohîms entend ; il est attentif à la voix de ma prière.
Elohîms est béni, qui nécarte pas de moi ma prière, ni son chérissement.
* Psaume 67.
Les peuples te louangent
Au chorège. Avec musiques. Chant. Poème.
Elohîms nous gracie, il nous bénit ;
il illumine ses faces pour nous. Sèlah.
Pour faire pénétrer sur terre ta route, sur toutes les nations ton salut,
Elohîms, les peuples te louangent ;
ils te louangent, tous les peuples.
Les patries se réjouissent, elles jubilent.
Oui, tu juges les peuples avec rectitude ;
sur terre, tu mènes les patries. Sèlah.
Les peuples te célèbrent, Elohîms ; ils te célèbrent, tous les peuples.
La terre a donné sa récolte ; Elohîms, notre Elohîms nous bénit.
Il nous bénit, Elohîms ;
toutes les extrémités de la terre frémissent de lui.
* Psaume 68.
Le cavalier des nues
Au chorège, de David. Chant, poème.
Elohîms se lève, ses ennemis se dispersent ;
loin de ses faces les haineux senfuient.
Tu les cingles comme se cingle une fumée.
Comme la cire fond en face du feu,
les criminels perdent en face dElohîms.
Les justes se réjouissent, ils exultent en face dElohîms ;
ils sont en liesse, dans la joie.
Poétisez pour Elohîms, chantez son nom ;
frayez passage au cavalier des nues :
Yah est son nom ! Exultez en face de lui !
Le père des orphelins, le juge des veuves,
Elohîms au logis de son sanctuaire.
Elohîms installe les solitaires dans la maison ;
il fait sortir les prisonniers des bastides.
Mais les dévoyés résident dans les aridités.
Elohîms, à ta sortie, face à ton peuple ;
en ta démarche dans la désolation. Sèlah.
La terre tremble, les ciels dégoulinent aussi en face dElohîms ;
ce Sinaï, en face dElohîms, lElohîms dIsraël.
Elohîms, tu balances la pluie de gratifications ;
tu affermis ta possession lassée.
Tes animaux y habitent, tu laffermis en ta bonté,
pour lhumilié, Elohîms.
Adonaï donne ses dires à ses annonciateurs, la milice multiple.
Les rois des milices se débandent, ils se débandent.
Lharmonieuse de la maison répartit le butin.
Même si vous étiez couchés entre deux pacages,
les ailes de la palombe sont recouvertes dargent,
ses ailerons dor mordoré.
Quand Shadaï y déploya ses rois, il neigeait en Salmôn.
Montagne dElohîms, montagne de Bashân ;
montagnes escarpées, montagne de Bashân !
Pourquoi êtes-vous à laffût, montagnes escarpées ?
La montagne quElohîms a désirée pour son habitat,
oui, IHVH-Adonaï y demeure avec persistance.
Les chars dElohîms sont deux myriades,
des milliers, les archers dAdonaï, ce Sinaï en sacralité.
Tu es monté dans laltitude, tu as capturé un captif ;
tu as pris les dons de lhumain, et même des dévoyés,
pour demeurer, Yah, Elohîms !
Il est béni, Adonaï, de jour en jour ;
il nous comble, lÉl de notre salut. Sèlah.
LÉl est pour nous lÉl de salvations ;
pour IHVH-Elohîms Adonaï la mort a des issues.
Ah ! Elohîms fend la tête de ses ennemis,
locciput chevelu qui chemine en ses turpitudes.
Adonaï dit : De Bashân, je fais retourner ;
je fais retourner des gouffres de la mer,
pour que ton pied fende le sang,
que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis.
Ils voient tes allers, Elohîms, les allers de mon Él, mon roi de sacralité.
Les poètes précèdent et suivent les musiciens,
au milieu des nubiles qui tambourinent.
Dans les rassemblements, bénissez Elohîms, Adonaï, à lappel dIsraël.
Là, Biniamîn, le cadet, les dirige,
les chefs de Iehouda, avec leur kyrielle, les chefs de Zebouloun,
les chefs de Naphtali.
Ton Elohîms a ordonné ton énergie,
cette énergie, Elohîms, que tu as faite pour nous.
Vers ton palais, sur Ieroushalaîm,
pour toi, les rois transporteront loffrande.
Rabroue lanimal de la jonchaie,
la bande de meneurs avec les veaux des peuples,
qui se vautrent pour des lingots dargent.
Disperse les peuples qui désirent les batailles.
Les comptables de Misraîm apportent les tissus azurins ;
Koush dépêche de ses mains loffrande dElohîms.
Royaumes de la terre, poétisez pour Elohîms ; chantez Adonaï ! Sèlah.
Le cavalier aux ciels des ciels antiques,
voici, il donne de sa voix, la voix de lénergie :
«Donnez énergie à Elohîms !
Sur Israël son éminence, son énergie dans léther !»
Elohîms est terrible !
De tes sanctuaires, Él dIsraël, donne énergie et vigueurs au peuple.
Il est béni, Elohîms !
* Psaume 69.
Le bourbier du gouffre
Au chorège. Sur les lotus. De David.
Sauve-moi, Elohîms, oui, les eaux atteignent jusquà lêtre !
Je chavire dans le bourbier du gouffre, et pas de soutien !
Je sombre aux profondeurs des eaux, le tourbillon me noie !
Je mépuise en mon cri, ma gorge arde ;
mes yeux se consument dans lattente de mon Elohîms.
Ils se sont multipliés plus que les cheveux de ma tête,
mes haineux, gratuitement. Ils se revigorent,
mes exterminateurs, mes ennemis par mensonge.
Ce que je nai pas volé, devrai-je le rendre ?
Elohîms ! tu pénètres ma démence ;
mes turpitudes ne sont pas masquées pour toi.
Que ceux qui tespèrent ne blêmissent pas de moi, Adonaï IHVH-Elohîms Sebaot !
Quils ne soient pas dans lopprobre pour moi, tes chercheurs,
Elohîms dIsraël !
Oui, pour toi, je porte la flétrissure, lopprobre couvre mes faces.
Aliéné, je létais pour mes frères,
étranger pour les fils de ma mère.
Oui, lardeur de ta maison me dévore,
les flétrissures de tes flétrisseurs tombent sur moi.
Et je pleure au jeûne de mon être ; cela mest une flétrissure.
Je me donne pour vêtement un sac, je suis pour eux une fable.
Ceux qui siègent à la porte jasent contre moi :
chanson des buveurs de liqueurs.
Et moi, ma prière est devant toi, IHVH-Adonaï, au temps du vouloir.
Elohîms, en ton chérissement multiple,
réponds-moi par la vérité de ton salut !
Arrache-moi de la boue, je ne my enliserai pas ;
je serai libéré de mes haineux et des profondeurs de leau.
Ne me noie pas dans le tourbillon des eaux ;
le gouffre ne mengloutira pas ;
la fosse, de sa gueule, ne se bouclera pas sur moi.
Réponds-moi, IHVH-Adonaï ! Oui, quel bien, ton chérissement !
Selon tes matrices multiples, fais-moi face !
Ne voile pas tes faces à ton serviteur ; oui, je suis dans la détresse.
Vite, réponds-moi !
Approche de mon être, rachète-le ; à cause de mes ennemis, achète-moi.
Toi, tu pénètres ma flétrissure, mon blêmissement, mon opprobre.
Tous mes oppresseurs sont contre toi.
La flétrissure brise mon cur, et je dépéris.
Jespère un hochement, mais rien ! Des réconforts ?
Je nen trouve pas !
Ils me donnent pour mets la ciguë ;
pour ma soif, ils mabreuvent de vinaigre.
Que leur table en face deux soit un traquet, un piège pour leurs alliés !
Que leurs yeux senténèbrent à ne plus voir !
Fais vaciller leurs hanches, sans répit !
Répands sur eux ton exaspération ;
la brûlure de ta fureur les atteindra.
Que leur douar soit désolé,
quen leurs tentes il ne soit plus dhabitant !
Oui, ils persécutent celui que tu as frappé,
ils racontent la douleur de tes victimes.
Donne tort à leur tort, ils ne surviendront pas en ta justification.
Ils seront effacés de lacte des vivants,
ils ne seront pas inscrits avec les justes.
Et moi, lhumilié, lendolori, ton salut, Elohîms, me fait culminer.
Je louange le nom dElohîms dans le poème, je lexalte en merci.
Cest meilleur, pour IHVH-Adonaï, quun buf, un bouvillon, cornu et bisulce.
Les humbles le voient, ils se réjouissent.
Consulteurs dElohîms, vive votre cur !
Oui, IHVH-Adonaï entend les pauvres, il ne méprise pas ses captifs.
Les ciels et la terre te louangent,
les mers et tout ce qui y grouille.
Oui, Elohîms sauve Siôn, il bâtit les villes de Iehouda ;
ils y habitent, ils en héritent.
La semence de ses serviteurs la possède ;
les amants de son nom y demeurent.
* Psaume 70.
À mon aide, hâte-toi
Au chorège. De David. Pour mémoriser.
Elohîms, pour me secourir, IHVH-Adonaï, à mon aide, hâte-toi !
Ils blêmissent, ils sont atterrés, les chercheurs de mon être ;
ils reculent en arrière dans lopprobre, les désireux de mon malheur.
Ils retournent sur le talon de leur blêmissement,
ceux qui disaient : «Ohé ! Ohé !»
Ils sont en liesse, ils se réjouissent en toi, tous tes chercheurs.
Ils disent en permanence : «Il est grand, Elohîms !»
les amants de ton salut.
Et moi, lhumilié, le pauvre, Elohîms, hâte-toi pour moi ;
mon aide, mon libérateur, toi, IHVH-Adonaï, ne tarde pas !
* Psaume 71.
Toi, mon espoir
En toi, IHVH-Adonaï, je mabrite, je ne blêmis pas en pérennité.
En ta justification, secours-moi, libère-moi !
Tends vers moi ton oreille, sauve-moi !
Sois pour moi le roc, le logis où venir en permanence ;
ordonne de me sauver, oui, mon rocher, ma trappe, toi !
Mon Elohîms, libère-moi de la main du criminel,
de la paume de lescroc, de la brute !
Oui, toi, mon espoir, Adonaï IHVH-Elohîms, mon assurance dès ma jeunesse !
Sur toi je mappuie dès le ventre ;
depuis les viscères de ma mère, tu es mon tuteur ;
en toi, ma louange est permanente.
Je suis comme un prodige pour les multitudes,
car tu es mon abri dénergie.
Ma bouche se remplit de ta louange ; tout le jour de ta splendeur.
Ne me rejette pas au temps de la vieillesse ;
à lépuisement de ma force, ne mabandonne pas !
Oui, mes ennemis parlent contre moi ;
les gardiens de mon être se concertent ensemble,
pour dire : «Elohîms la abandonné ! Poursuivez-le, saisissez-le,
car il na pas de sauveteur.»
Elohîms, ne téloigne pas de moi ! Mon Elohîms, à mon aide, hâte-toi !
Ils blêmissent, ils sont achevés, les accusateurs de mon être ;
ils se couvrent de flétrissure et dopprobre,
les chercheurs de mon malheur.
Et moi, en permanence, je souhaite et ajoute à toute ta louange.
Ma bouche raconte ta justification ; tout le jour, ton salut :
non, je nen comprends pas le nombre !
Je viens avec les héroïsmes dAdonaï IHVH-Elohîms ;
je mémorise ta justification, toi seul.
Elohîms, tu mas instruit dès ma jeunesse,
et jusquà maintenant, je rapporte tes prodiges.
Jusque dans la vieillesse et la sénescence aussi,
Elohîms, ne mabandonne pas, que je naie rapporté ton bras à lâge,
à tout venant ton héroïsme.
Ta justification, Elohîms, jusque dans laltitude où tu fais des grandeurs.
Elohîms, qui est comme toi ?
Toi qui mas fait voir des détresses multiples et mauvaises,
tu retournes, tu me vivifies.
Des abîmes de la terre, tu retournes, tu me fais remonter.
Tu as multiplié ma grandeur ; tourne-toi, réconforte-moi !
Moi aussi, je te célèbre à la harpe, ta vérité, Elohaï !
Je te chante sur la lyre, sacré dIsraël !
Les lèvres jubilent ; oui, je te chante, de mon être que tu as acheté.
Ma langue aussi, tout le jour, murmure ta justification.
Oui, ils ont blêmi, oui, ils satterrent, les chercheurs de mon malheur !
* Psaume 72.
Des lunes sans nombre
De Shelomo.
Elohîms, donne tes jugements au roi, ta justification au fils du roi !
Il juge ton peuple avec justice, tes humiliés avec jugement.
Les montagnes portent la paix au peuple ; les collines, la justification.
Il juge les humiliés du peuple, il sauve les fils pauvres,
il accable lexploiteur.
Ils frémissent de toi devant le soleil, et face à la lune, aux âges des âges.
Il descend comme la pluie sur la tonte,
comme les giboulées aux bruines de la terre.
Le juste fleurit en ses jours ;
la paix multiple pour des lunes sans nombre.
Il domine de la mer à la mer, du fleuve aux extrémités de la terre.
Face à lui les bédouins ploient ; ses ennemis lèchent la poussière.
Les rois de Tarshish et des îles retournent loffrande ;
les rois de Sheba et de Seba présentent le tribut.
Tous les rois se prosternent devant lui ; toutes les nations le servent.
Oui, il secourt le pauvre qui appelle, lhumilié sans aide.
Il abrite le chétif, le pauvre ; il sauve lêtre des pauvres.
Il rachète leur être de la vexation, de la violence ;
leur sang est précieux à ses yeux.
Il vit et il lui donne de lor de Sheba,
il prie pour lui en permanence tout le jour ; il le bénit.
Et cest profusion de froment sur terre, en tête des montagnes.
Son fruit bruisse comme le Lebanôn.
Ils bourgeonnent dans la ville comme lherbe de la terre.
Son nom est pérennité, face au soleil ; Inôn est son nom.
Toutes les nations le congratulent.
Il est béni, IHVH-Adonaï Elohîms, lElohîms dIsraël,
le faiseur de prodiges, lui seul !
Il est béni, le nom de sa gloire, en pérennité,
sa gloire remplit toute la terre. Amén ! Amén !
Sachèvent les prières de David bèn Ishaï.
* Psaume 73.
Livre troisième (73 à 89)
En Adonaï mon refuge
Chant. DAssaph.
Il est bon pour Israël, Elohîms, pour les curs transparents.
Et moi dun peu mes pieds butaient ; dun rien ma démarche sombrait.
Oui, jardais contre les insanes, voyant la paix des criminels.
Non, pas dentraves à leur mort ; elle est intacte, leur fougue.
Au labeur de lhomme, il nest pas ; ils ne sont pas heurtés par lhumain.
Aussi, gorgés dorgueil, une livrée de violence les enveloppe.
Leur il sort de trop de graisse ; ils exagèrent les masques du cur.
Ils narguent en parlant du mal ; dexploitation, ils parlent haut.
Ils mettent leur bouche contre les ciels,
et leur langue déambule sur terre.
Il fait ainsi retourner son peuple frappé ;
ils drainent vers eux un plein deaux
et disent : «Quoi, pénètre-t-il, Él ?
Existe-t-il une pénétration dans le Suprême ?»
Les voici, ces criminels, les tranquilles de la pérennité.
Ils sépanouissent de vaillance !
Ah ! en vain aurais-je épuré mon cur,
baigné mes paumes dans linnocence ?
Heurté tout le jour, je mexhorte jusquaux matins.
Si je dis : «Je raconterai ceci !» voici, je trahirais lâge de tes fils.
Et je pensais pour pénétrer cela, mais cétait laborieux à mes yeux,
jusquà ce que je vienne aux sanctuaires dÉl, où jai discerné leur avenir.
Ah ! tu les places sur des glissades ;
tu les fais monter en débâcles,
quand ils sont désolés en un instant, finis, achevés daffolements.
Comme un rêve au réveil,
Adonaï, dans la ville de leurs ombres, tu les méprises.
Oui, mon cur fermente, mes reins me lancinent.
Moi, stupide, je ne le pénétrais pas ; jétais une bête avec toi.
Moi, toujours avec toi, tu saisis ma main droite.
En ton conseil, tu me mènes ; ensuite, en gloire, tu me prendras.
Qui est à moi dans les ciels ? Sauf toi ; je ne désire rien sur terre.
Ma chair et mon cur épuisés,
le roc de mon cur et ma part, cest toi, Elohîms, en pérennité.
Oui, voici, tes lointains perdent ;
tu annihiles tous ceux qui loin de toi putassent.
Et moi, la proximité dElohîms est pour moi le bien.
Je situe en Adonaï IHVH-Elohîms mon refuge, pour raconter toutes tes uvres.
* Psaume 74.
Ta fureur fume
Perspicace. DAssaph.
Pourquoi, Elohîms, négliges-tu avec persistance ?
Ta fureur fume contre les ovins de ton pâturage.
Souviens-toi de ta communauté, que tu as achetée, jadis.
Tu as racheté le rameau de ta possession, ce mont Siôn où tu demeures.
Soulève tes pas sur les ruines persistantes,
contre tout le mal de lennemi, au sanctuaire.
Tes oppresseurs ont rugi au sein de tes rendez-vous ;
ils ont mis leurs signes pour signes.
Il est connu pour avoir porté haut les haches au hallier des arbres.
Et maintenant, tous ses reliefs, ensemble,
tous à massue et martoire, ils les martèlent.
Ils répandent le feu dans ton sanctuaire ;
à terre ils profanent la demeure de ton nom.
Ils disent en leur cur : «Sévissons contre eux ensemble.»
Ils incendient tous les rendez-vous dÉl sur terre.
Nous ne voyons pas nos signes, il nest plus dinspiré ;
et nul parmi nous ne sait jusquoù ?.
Jusquà quand, Elohîms, flétrira-t-il, loppresseur ?
Lennemi outragera-t-il ton nom avec persistance ?
Pourquoi fais-tu retourner ta main, ta droite ?
De tes entrailles, achève,
Elohîms, mon roi dès jadis ;
uvre aux saluts des entrailles de la terre !
Toi, tu déchiras la mer par ton énergie ;
toi, tu brisas les têtes des crocodiles sur les eaux.
Toi tu fracassas les têtes du Leviatân
tu le donnas en nourriture au peuple des regs.
Toi, tu fendis la source et le torrent ;
toi, tu asséchas les fleuves pérennes.
À toi le jour, à toi la nuit aussi ;
toi tu as préparé le lustre et le soleil.
Toi, tu fixas toutes les frontières de la terre ;
lété, lhiver, toi, tu les formas.
Mémorise cela : lennemi a outragé, IHVH-Adonaï ;
le peuple veule a exécré ton nom.
Ne donne pas lêtre de ta tourterelle à lanimal ;
noublie pas avec persistance la vie de tes humiliés.
Regarde le pacte :
oui, les opacités de la terre sont remplies doasis de violence.
Le contrit ne retourne pas dans lopprobre ;
lhumilié, le pauvre louangent ton nom.
Lève-toi, Elohîms, combats en ton combat.
Mémorise ton outrage, le veule, tout le jour.
Noublie pas la voix de tes oppresseurs,
le tumulte de tes assaillants, qui monte inexorablement.
* Psaume 75.
Les cornes du juste
Au chorège. «Ne détruis pas.» Chant. DAssaph. Poème.
Nous te célébrons, Elohîms, nous te célébrons.
Ton nom est proche, ils racontent tes prodiges.
Oui, je prends rendez-vous ; moi, je juge avec rectitude.
La terre et tous ses habitants chancellent.
Moi-même jen affermis les colonnes. Sèlah.
Je dis aux insanes : «Ne soyez pas insanes !»
Et aux criminels : «Ne brandissez pas la corne !»
Ne brandissez pas votre corne en haut, ne parlez pas, le cur arrogant !
Non, ce nest pas du Levant, de lOccident, ni du désert des montagnes,
car Elohîms juge ; il rabaisse celui-ci, il exalte celui-là.
Oui, la coupe est dans la main de IHVH-Adonaï ;
le vin effervescent plein dingrédients en gicle.
Tous les criminels de la terre le sucent, le boivent.
Et moi, je le rapporte en pérennité ; je chante lElohîms de Iaacob ;
je fracasse toutes les cornes des criminels. Les cornes du juste sexaltent.
* Psaume 76.
Toi, le lumineux
Au chorège. Avec musiques. Chant. DAssaph. Poème.
Il est connu en Iehouda, Elohîms ; son nom est grand en Israël.
Son repaire est à Shalém, son logis à Siôn.
Là, il a brisé les étincellements de larc,
le bouclier, lépée de guerre. Sèlah.
Toi, le lumineux, plus majestueux que les montagnes déchirantes !
Les curs intrépides sétaient fait un butin ;
ils somnolent de leur sommeil.
À ta menace, Elohîms de Iaacob, le char et le cheval se sont endormis.
Toi, le terrible, toi, qui se dressera en face de toi depuis ta fureur ?
Des ciels, tu fais entendre larrêt ; la terre frémit et se calme.
Au lever dElohîms pour le jugement,
pour sauver tous les humbles de la terre. Sèlah.
Oui, la fureur de lhumain te célèbre,
quand tu te ceins du vestige des fureurs.
Acquittez-vous de vos vux envers IHVH-Adonaï, votre Elohîms ;
tous, autour de lui, transportent loffrande au Voyant.
Il vendange le souffle des princes ; il fait frémir les rois de la terre.
* Psaume 77.
Ma voix vers Elohîms
Au chorège. Sur Iedoutoun. DAssaph. Chant.
Ma voix vers Elohîms, je clame ;
ma voix vers Elohîms, il mécoute.
Au jour de ma détresse, je consulte Adonaï ;
la nuit, ma main jaillit sans relâche.
Mon être refuse dêtre réconforté.
Je mémorise Elohîms et me bouleverse ;
je mépanche, et mon être se voile. Sèlah.
Tu as saisi les paupières de mes yeux ; abattu, je ne parle pas.
Je suppute les jours de jadis, les années de pérennité.
Je mémorise ma musique, la nuit ;
en mon cur, je mépanche et mon souffle cherche.
Adonaï néglige-t-il en pérennité ? Ne continue-t-il plus à séprendre ?
Son chérissement est-il annulé à jamais ?
A-t-il achevé de dire, dâge en âge ?
Oublie-t-il de gracier, Él ?
Ou bien a-t-il bouclé avec fureur ses matrices ? Sèlah.
Je dis : «Cest ma blessure, changer la droite du Suprême !»
Je mémorise les agissements de Yah ;
oui, je mémorise le prodige dantan, le tien.
Je murmure toute ton uvre et mépanche en tes agissements.
Elohîms, ta route est sacrée ; est-il un Él aussi grand quElohîms ?
Toi, lÉl, lartisan du prodige,
tu fais connaître aux peuples ton énergie.
Tu rachètes par ton bras ton peuple,
les fils de Iaacob et de Iosseph. Sèlah.
Les eaux te virent, Elohîms, elle te virent, les eaux,
elles tressaillirent et même les abîmes sirritèrent.
Les nébulosités déferlèrent en eaux,
léther donna de la voix et tes flèches allèrent.
Voix de ton tonnerre dans la tornade,
les éclairs illuminèrent le monde, la terre, irritée, trembla.
Dans la mer, ta route ; ton sentier dans les eaux multiples ;
tes traces ne se décelaient pas.
Tu as mené ton peuple comme des ovins,
par la main de Moshè et dAarôn.
* Psaume 78.
Écoute ma tora
Perspicace. DAssaph. Écoute, mon peuple, ma tora ;
tendez vos oreilles aux dires de ma bouche !
Jouvre ma bouche par un exemple ;
jexprime les énigmes dantan,
que nous entendîmes et que nous connaissons,
que nos pères nous racontèrent.
Nous ne les masquerons pas à leurs fils ;
à lâge dernier, ils raconteront les louanges de IHVH-Adonaï,
son ardeur, ses prodiges quil a faits.
Il éleva un témoignage en Iaacob, la tora, il la mit en Israël,
ce quil ordonna à nos pères de faire connaître à leurs fils,
pour que lâge dernier le connaisse. Des fils seront enfantés, ils se lèveront
et le raconteront à leurs fils.
Ils mettront leur certitude en Elohîms,
ils noublieront pas les agissements dÉl, et protégeront ses ordres.
Ils ne seront pas comme leurs pères,
un âge dévoyé et rebelle, un âge qui ne prépare pas son cur, et dont le souffle nadhère pas à Él.
Les Benéi Ephraïm, des tireurs darcs armés, détalèrent le jour de la bataille.
Ils ne gardèrent pas le pacte dElohîms ;
ils refusèrent daller dans sa tora,
oubliant ses agissements et ses prodiges quil leur avait fait voir.
Contre leurs pères, il fit prodige,
en terre de Misraîm, au champ de Soân.
Il fendit la mer et les fit passer ; il figea la mer comme une digue.
Il les mena avec la nuée, de jour et toute la nuit, à la lumière du feu.
Il fendit des rocs, au désert, et les abreuva comme dabîmes multiples.
Il fit jaillir des liquides du rocher,
et descendre, comme des fleuves, les eaux.
Ils continuèrent encore à fauter contre lui,
à se rebeller contre le Suprême, dans le reg.
Ils éprouvèrent Él en leur cur,
en demandant de la nourriture pour leur être.
Ils parlèrent contre Elohîms.
Ils dirent : «Pourra-t-il, Él, dresser une table au désert ?
Voilà, il frappe le roc, et les eaux en affluent, les torrents déferlent.
Mais aussi, du pain, pourra-t-il en donner,
ou apprêter de la viande pour son peuple ?»
Aussi, IHVH-Adonaï entendit, il semporta ;
un feu sembrasa contre Iaacob, et la fureur aussi montait contre Israël.
Car ils nadhérèrent pas à Elohîms ;
ils ne sassurèrent pas en son salut.
Il lordonna à léther, en haut, il ouvrit les portails des ciels,
et fit pleuvoir sur eux de la manne pour manger ;
les céréales des ciels, il les leur donna.
Le pain des meneurs, lhomme le mangea,
viatique lancé pour eux, à satiété.
Il députa le souffle du levant des ciels,
et conduisit, dans son énergie, le Téimân.
Il fit pleuvoir sur eux, comme une poussière, de la viande ;
et comme le sable des mers, le volatile ailé.
Il le fit tomber au sein de son camp, autour de ses demeures.
Ils mangèrent et se rassasièrent bien ;
il fit venir pour eux ce quils désiraient.
Mais pas encore aliénés de leur désir, leur manger encore en bouche,
la fureur dElohîms monta contre eux :
il tua leurs obèses ; les adolescents dIsraël, il les fit ployer.
En tout cela, ils fautèrent encore, ils nadhérèrent pas à ses prodiges.
Il acheva leurs jours en fumée, leurs années dans laffolement.
Sil les tuait, ils le consultaient ; ils retournaient en quête dÉl.
Ils mémorisaient, oui, Elohîms, leur roc, lÉl, le Suprême, leur racheteur.
Milieu du livre des Louanges
Ils le séduisirent de leur bouche ; de leur langue ils le trompèrent.
Mais leur cur nétait pas ferme, avec lui, ils nadhéraient pas à son pacte.
Mais lui, matriciel, absolvait le tort ; il ne détruisait pas,
il se multipliait à faire retourner sa fureur, et néveillait pas toute sa fièvre.
Il mémorisait le fait quils sont chair,
un souffle qui va et ne retourne pas.
Comme ils se rebellèrent contre lui au désert, le peinèrent au Ieshimôn,
ils retournèrent, éprouvèrent Él, contristèrent le sacré dIsraël.
Ils ne mémorisaient pas sa main, le jour où il les acheta de la détresse,
lui qui avait mis en Misraîm ses signes, ses prodiges au champ de Soân.
Il changea en sang leurs Ieors,
leurs liquides, pour quils nen boivent plus.
Il lança sur eux lanophèle, et il les dévora ; le crapaud, et il les détruisit.
Il donna à la larve leur récolte, et leur labeur au criquet.
Il tua par la grêle leur vigne, leurs sycomores par le frimas.
Il livra à la grêle leurs bestiaux, leur bétail à la foudre.
Il lança contre eux la brûlure de sa fureur,
lexaspération, lemportement,
la détresse, lenvoi des messagers du malheur.
Il aplanit un chemin pour sa fureur, il népargna pas de la mort leur être ;
et leur vie, à la peste il la remit.
Il frappa tous les aînés de Misraîm, len-tête des virilités aux tentes de Hâm.
Il fit partir son peuple comme des ovins ;
il les conduisit comme un troupeau dans le désert.
Il les mena en sécurité, sans trembler.
La mer recouvrit leurs ennemis.
Il les fit venir à la frontière de son sanctuaire,
ce mont acheté par sa droite.
Il répudia en face deux des nations ;
il fit tomber pour eux, au cordeau, la possession.
Il fit demeurer dans leurs tentes les rameaux dIsraël.
Ils éprouvèrent Elohîms, le Suprême, et se rebellèrent contre lui.
Ses témoignages, ils ne les gardèrent pas.
Ils reculèrent et trahirent comme leurs pères,
invertis comme un arc faussé.
Ils lirritèrent avec leurs tertres ;
avec leurs statues, ils le firent arder.
Elohîms entendit, il semporta ; il rejeta fort Israël.
Il lâcha la demeure de Shilo,
la tente où il demeurait parmi les humains.
Il donna son énergie à la captivité,
sa splendeur aux mains de loppresseur.
Il enferma par lépée son peuple, et semporta contre sa possession.
Ses adolescents, le feu les dévora ; ses vierges ne furent pas louangées.
Ses desservants tombèrent par lépée ; ses veuves ne pleurèrent pas.
Mais Adonaï se réveilla comme un dormeur,
comme un héros jubilant de vin.
Il frappa ses oppresseurs à larrière,
et leur donna une flétrissure en pérennité.
Il rejeta la tente de Iosseph,
il ne choisit pas le rameau dEphraïm.
Il choisit le rameau de Iehouda, le mont Siôn, quil aime.
Il bâtit, comme aux altitudes, son sanctuaire ;
comme la terre, il le fonda en pérennité.
Il choisit David, son serviteur, et le prit aux bergeries des ovins ;
le fit venir de derrière les nourricières,
pour paître Iaacob, son peuple, Israël, sa possession.
Il les fit pâturer selon lintégrité de son cur ;
il les mena au discernement de ses paumes.
* Psaume 79.
Les nations sont venues
Chant. DAssaph.
Elohîms, les nations sont venues en ta possession ;
elles ont souillé le palais de ton sanctuaire ;
elles ont mis Ieroushalaîm en éboulis.
Elles ont donné la charogne de tes serviteurs
en nourriture au volatile des ciels ;
la chair de tes fervents à lanimal de la terre.
Elles ont répandu leur sang comme de leau
aux alentours de Ieroushalaîm ; et pas un fossoyeur !
Nous étions la flétrissure de nos voisins,
la moquerie, la dérision de notre entourage.
Jusquà quand, IHVH-Adonaï, fulmineras-tu avec persistance ;
brûlera-t-elle comme un feu, ton ardeur ?
Répands ta fièvre sur les nations qui ne te connaissent pas,
sur les royaumes qui ne crient pas ton nom.
Oui, elle a mangé Iaacob et son oasis, elles lont désolé.
Ne te souviens pas contre nous des torts des premiers.
Vite, quelles nous devancent, tes matrices !
Oui, nous sommes épuisés.
Aide-nous, Elohîms de notre salut, à la parole de gloire de ton nom !
Secours-nous, absous nos fautes à cause de ton nom !
Pourquoi diraient-elles, les nations : «Où est leur Elohîms ?»
Quelle se connaisse parmi les nations, sous nos yeux,
la vengeance du sang répandu de tes serviteurs !
Que le soupir du prisonnier vienne en face de toi !
Selon la grandeur de ton bras, relâche les condamnés à mort.
Retourne à nos voisins, au septuple, en leur sein,
leur flétrissure dont ils tont flétri, Adonaï !
Nous, ton peuple, les ovins de ton pâturage,
nous te célébrerons en pérennité ;
dâge en âge nous raconterons ta louange.
* Psaume 80.
Sanctionne cette vigne
Au chorège. Sur les lotus. Témoignage. DAssaph. Chant.
Pâtre dIsraël, écoute ! Toi qui conduis Iosseph comme un ovin,
assis sur les keroubîm, resplendis !
En face dEphraïm, de Biniamîn, de Menashè,
éveille ton héroïsme et va, pour notre salut !
Elohîms, fais-nous retourner ; illumine tes faces, nous serons sauvés !
IHVH-Adonaï, Elohîms, Sebaot, jusquà quand fumeras-tu
contre la prière de ton peuple ?
Tu les as nourris au pain de larmes, abreuvés aux larmes dune jauge.
Tu nous mets en querelle pour nos voisins ;
nos ennemis se moquent de nous.
Elohîms Sebaot, fais-nous retourner, illumine tes faces ;
nous serons sauvés !
Une vigne de Misraîm, tu las fait partir ;
tu as expulsé des nations et las plantée.
Tu as bêché en face delle.
Elle a enraciné ses racines, elle a rempli la terre.
Les montagnes se sont couvertes de son ombre,
ses rameaux étaient des cèdres dÉl.
Elle envoyait ses moissons jusquà la Mer, et vers le Fleuve ses surgeons.
Pourquoi as-tu fait brèche en ses clôtures ?
Ils légrappent, tous les passants de la route.
Il la ronge, le sanglier de la forêt, le grouillement du champ la pâture.
Elohîms Sebaot, retourne donc ; regarde des ciels et vois,
sanctionne cette vigne,
la souche que ta droite a plantée, le fils que tu as affermi !
Incinérée au feu, rasée ! À la menace de tes faces, ils perdront !
Que ta main soit sur lhomme,
ta droite sur le fils de lhumain que tu as affermi !
Nous ne reculerons pas loin de toi ;
fais-nous vivre ; ton nom, nous le crierons !
IHVH-Adonaï Elohîms Sebaot, fais-nous retourner ;
illumine tes faces, nous serons sauvés !
* Psaume 81.
Jubilez pour lElohîms
Au chorège. Sur la guiterne. DAssaph.
Jubilez pour lElohîms de notre énergie ; acclamez lElohîms de Iaacob !
Entonnez le chant, donnez du tambour, de la lyre agréable, avec la harpe !
Sonnez, à la lunaison, du shophar ;
à la pleine lune, le jour de notre fête !
Oui, cest une loi pour Israël, un jugement de lElohîms de Iaacob,
un témoignage en Iehosseph
mis à sa sortie de la terre de Misraîm.
Une lèvre que je ne connaissais pas, je lentends.
Jai écarté son épaule du portage ;
ses paumes passent loin du faix.
Dans la détresse, tu as crié, et je tai renfloué.
Je tai répondu au secret du tonnerre,
je tai examiné aux eaux de Meriba. Sèlah.
Entends, mon peuple, je témoigne contre toi.
Israël, si tu mentendais !...
Il ne serait pas en toi dÉl étranger ;
tu ne te prosternerais pas devant un Él exotique.
Moi-même, IHVH-Adonaï, ton Elohîms, je tai fait monter de la terre de Misraîm.
Élargis ta bouche, je la remplirai !
Mais mon peuple na pas entendu ma voix ; Israël na pas consenti à moi.
Et je lai renvoyé à lopiniâtreté de leur cur ;
ils sont allés dans leurs conseils.
Si mon peuple mentendait ! Israël, sur mes routes, sils allaient !
Sous peu, leurs ennemis, je les soumettrais ;
contre leurs oppresseurs, je retournerais ma main.
Les haineux de IHVH-Adonaï seraient étiques devant lui,
et leur temps fini en pérennité.
Il le nourrira de crème de blé ; de la roche à miel, je le rassasierai.
* Psaume 82.
Elohîms, juge la terre
Chant. DAssaph.
Elohîms se poste au conseil dÉl ;
il juge au sein des Elohîms.
Jusquà quand jugerez-vous par forfait,
porterez-vous les faces des criminels ? Sèlah.
Jugez le faible, lorphelin ; lhumilié, lindigent, justifiez-les.
Libérez le faible, le pauvre ;
secourez-le de la main des criminels.
Ils ne pénètrent pas, ils ne discernent pas ;
dans la ténèbre ils vont ;
tous les fondements de la terre chancellent.
Moi, je dis : «Vous êtes des Elohîms, des fils du Suprême, vous tous ?
Mais non, comme lhumain, vous mourrez ;
comme un des chefs, vous tomberez !»
Lève-toi, Elohîms, juge la terre ! Oui, possède toutes les nations !
* Psaume 83.
Ne sois pas sourd, Él
Poème, chant, dAssaph.
Elohîms, ne sois pas silencieux ;
ne sois pas sourd, ne sois pas impassible, Él !
Oui, voici, tes ennemis font tumulte ; tes haineux lèvent la tête.
Contre ton peuple, ils rusent en secret ; ils conspirent contre tes trésors.
Ils disent : «Allez ! Nous les effacerons en tant que nation ;
le nom dIsraël ne sera plus rappelé.»
Oui, ils se concertent dun seul cur ;
contre toi, ils tranchent un pacte :
les tentes dEdôm, les Ishmeélîm, Moab et les Hagrîm,
Guebal, Amôn, Amaléq, Pelèshèt avec les habitants de Sor.
Ashour aussi sadjoint à eux ; ils sont le bras des Benéi Lot. Sèlah.
Fais-leur comme à Midiân, comme à Sissera ;
comme à Iabîn au torrent de Qishôn.
Exterminés à Éïn-Dor, ils furent du fumier pour la glèbe.
Place leurs gratificateurs comme Oréb, comme Zeéb,
comme Zèbah et comme Salmouna, tous les princes,
qui disaient : «Nous hériterons les oasis dElohîms.»
Elohîms, mets-les comme aubépine, comme paille au souffle,
comme un feu qui incendie la forêt,
comme une flamme qui embrase les montagnes !
Poursuis-les ainsi, dans la tempête ; affole-les dans ton ouragan !
Remplis leurs faces de turpitude ; ils chercheront ton nom, IHVH-Adonaï !
Pétrifiés, épouvantés pour toujours, ils blêmiront, ils perdront.
Ils pénétreront, oui, toi, ton nom, IHVH-Adonaï, toi seul,
Suprême, sur toute la terre !
* Psaume 84.
La maison de mon Elohîms
Au chorège. Sur la guiterne. Des Benéi Qorah. Chant.
Quelles sont chéries, tes demeures, IHVH-Adonaï Sebaot !
Mon être languit et même défaille pour les parvis de IHVH-Adonaï.
Mon cur et ma chair jubilent dÉl, le Vivant.
Même loiseau trouve une maison,
le moineau un nid, où il place ses oisillons.
Tes autels, IHVH-Adonaï Sebaot, mon roi, Elohaï !
En marche, les habitants de ta maison,
ils te louangeront encore. Sèlah.
En marche, lhumain dont lénergie est en toi,
des sentiers au cur.
Les passants, dans la vallée du micocoulier, y suscitent une source ;
détangs aussi laverse se drape.
Ils vont de remblai en remblai,
pour apparaître devant lElohîms en Siôn.
IHVH-Adonaï Elohîms Sebaot, entends ma prière !
Écoute, Elohîms de Iaacob ! Sèlah.
Notre bouclier, vois, Elohîms ! Regarde les faces de ton messie !
Oui, quel bien, un jour en tes parvis, plus que mille !
Jai choisi dêtre au seuil de la maison de mon Elohîms,
plutôt que de hanter les tentes du crime.
Oui, soleil, bouclier, IHVH-Adonaï, Elohîms !
IHVH-Adonaï donne grâce et gloire.
Il ninterdit pas le bien aux marcheurs dintégrité.
IHVH-Adonaï Sebaot, en marche, lhomme sûr de toi !
* Psaume 85.
Retourne à nous
Au chorège. Des Benéi Qorah. Chant.
Veuille, IHVH-Adonaï, ta terre ; fais retourner le retour de Iaacob.
Porte le tort de ton peuple, et recouvre toute leur faute. Sèlah.
Ramasse tout ton emportement,
et retourne loin de la brûlure de ta fureur.
Retourne à nous, Elohîms de notre salut ;
annule ton irritation contre nous.
En pérennité fulmineras-tu contre nous ?
Tireras-tu ta fureur dâge en âge ?
Nest-ce pas toi, retourne, fais-nous vivre ;
ton peuple se réjouit en toi.
Fais-nous voir, IHVH-Adonaï, ton chérissement ; donne-nous ton salut.
Jentends ce que dit Él, IHVH-Adonaï :
oui, il a parlé de paix à son peuple et à ses fervents,
pour quils ne retournent pas à la folie.
Ah ! son salut est proche de ses frémissants,
pour faire demeurer la gloire sur notre terre !
Le chérissement, la vérité se rencontrent ;
la justice et la paix sembrassent.
La vérité germe de la terre ; la justice sobserve des ciels.
Aussi, IHVH-Adonaï donnera le bien, et notre terre donnera sa récolte.
La justice ira en face de lui. Il met ses pas sur la route.
* Psaume 86.
Tends ton oreille
Prière de David.
Tends ton oreille, IHVH-Adonaï, réponds-moi ! Oui, moi, lhumilié, le pauvre !
Garde mon être, oui, moi, le fervent !
Sauve ton serviteur, toi, Elohaï, il est sûr de toi !
Gracie-moi, Adonaï ; oui, vers toi, je crie tout le jour.
Réjouis lêtre de ton serviteur ;
oui, vers toi, Adonaï, je porte mon être.
Oui, toi, Adonaï, tu es le bien et tu pardonnes,
multiple à chérir pour tous ceux qui tappellent.
Écoute, IHVH-Adonaï, ma prière ; sois attentif à la voix de mes supplications.
Au jour de ma détresse, je crie vers toi ; oui, tu me réponds.
Nul nest semblable à toi parmi les Elohîms, Adonaï !
Rien nest semblable à tes uvres !
Toutes les nations que tu as faites viendront ;
elles se prosterneront en face de toi, elles glorifieront ton nom.
Oui, grand, toi, le faiseur de prodiges, toi, Elohîms, toi seul !
Enseigne-moi ta route, IHVH-Adonaï, et jirai dans ta vérité ;
unis mon cur pour quil frémisse de ton nom.
Je te célèbre, Adonaï, mon Elohîms, de tout mon cur ;
je glorifie ton nom en pérennité.
Oui, ton chérissement est grand sur moi ;
tu as libéré mon être du Shéol souterrain.
Elohîms, des bouillonnants se lèvent contre moi ;
la bande des terrifiants cherche mon être ; ils ne te mettent pas devant eux.
Et toi, Adonaï, Él matriciel et graciant, lent à la fureur,
multiple en chérissement et vérité,
fais-moi face, gracie-moi, donne ton énergie à ton serviteur ;
sauve le fils de ta servante !
Fais sur moi un signe de bonheur.
Mes haineux le verront, ils blêmiront.
Oui, toi, IHVH-Adonaï, tu maides et me réconfortes !
* Psaume 87.
Mes sources sont en toi
Des Benéi Qorah. Chant. Poème.
Son assise aux montagnes du sanctuaire.
IHVH-Adonaï aime les portes de Siôn, plus que toutes les demeures de Iaacob.
Les gloires sont dites sur toi, ville dElohîms. Sèlah.
Je mémorise Rahab et Babèl parmi mes connaissances ;
voici Pelèshèt et Sor avec Koush : «Celui-là naquit là.
Mais de Siôn, il est dit : «Lhomme, lhomme naquit là,
et lui, il laffermit, le Suprême !»
IHVH-Adonaï compte en inscrivant les peuples : «Celui-là naquit là.» Sèlah.
Poètes et danseurs : «Toutes mes sources sont en toi !»
* Psaume 88.
Dans la fosse souterraine
Poème. Chant. Des Benéi Qorah. Au chorège.
Sur le fifre. Pour répons. Perspicace. À Héimân lÈzrahi.
IHVH-Adonaï, Elohîms de mon salut ! Le jour, ma clameur ;
la nuit, devant toi,
ma prière vient en face de toi.
Tends ton oreille à ma complainte.
Oui, mon être est rassasié de malheurs ; mes vies arrivent au Shéol.
Je suis compté avec les gisants de la fosse.
Jétais comme un brave sans vigueur,
parmi les morts, libre, comme les victimes couchées au sépulcre,
que tu ne mémorises plus, eux par ta main tranchés.
Tu me places dans la fosse souterraine, dans les opacités des gouffres.
Sur moi ta fièvre dans la fosse souterraine, dans les opacités des gouffres.
Tu éloignes de moi ceux qui me connaissent :
tu me places en abominations pour eux.
Écroué, je ne sors plus.
Mon il est mortifié dhumiliation.
Je crie vers toi, IHVH-Adonaï, chaque jour ; je déploie vers toi mes paumes.
Pour les morts, ferais-tu prodige ?
Ou bien les sceptres se lèveront-ils, te célébreront-ils ? Sèlah.
Ton chérissement est-il raconté au sépulcre ;
ton adhérence en perdition ?
Est-il connu dans la ténèbre, ton prodige ;
ta justification en terre damnésie ?
Mais moi, vers toi, IHVH-Adonaï, jappelle ; le matin ma prière te devance.
Pourquoi, IHVH-Adonaï, négligeras-tu mon être ;
voileras-tu tes faces loin de moi ?
Humilié, en agonie dès ma jeunesse, je porte tes effrois, transi.
Sur moi passent tes brûlures, tes effrois mannihilent ;
ils mentourent tout le jour, comme des eaux,
ils mencerclent, tous ensemble, contre moi.
Tu éloignes de moi lamant et le compagnon ;
ne me connaissent que les ténèbres.
* Psaume 89.
Chérissements de IHVH-Adonaï
Perspicace. DÉitân lÉzrahi.
En pérennité je chante les chérissements de IHVH-Adonaï ;
dâge en âge, je fais connaître, de ma bouche, ton adhérence.
Oui, jai dit : En pérennité, le chérissement est bâti.
Tu affermis des ciels ; en eux-mêmes ton adhérence.
Jai tranché un pacte pour mon élu, je lai juré à David, mon serviteur :
Jusquen pérennité jaffermirai ta semence ;
je bâtirai dâge en âge ton trône. Sèlah.
Les ciels célébreront ton prodige, IHVH-Adonaï ;
ton adhérence aussi, dans lassemblée des êtres sacrés.
Oui, qui, dans léther, équivaut à IHVH-Adonaï,
ressemble à IHVH-Adonaï parmi les Benéi Élîm ?
Él, très terrifiant, dans lintimité des êtres sacrés,
et terrible contre tous ses alentours !
IHVH-Adonaï, Elohîms Sebaot ! Qui comme toi est puissant, Yah,
ton adhérence autour de toi ?
Toi, tu gouvernes le jaillissement de la mer ;
à lassaut de ses vagues, tu les apaises.
Toi, tu as accablé, comme une victime, Rahab.
Au bras de ton énergie, tu as éparpillé tes ennemis.
À toi, les ciels, à toi la terre !
Le monde et sa plénitude, toi, tu les as fondés.
Le septentrion et le midi, toi, tu les as créés ;
le Tabor et le Hermôn jubilent à ton nom.
À toi le bras dhéroïsme, ta main énergique, ta droite altière !
La justice et le jugement sont lassise de ton trône ;
le chérissement, la vérité devancent tes faces.
En marche, le peuple des initiés à lovation :
ils vont à la lumière de tes faces, IHVH-Adonaï.
Ils ségayent en ton nom tout le jour, ils sexaltent en ta justification.
Oui, tu es la splendeur de leur énergie ;
en ton vouloir, tu exaltes notre corne.
Oui, à IHVH-Adonaï, notre bouclier ; au sacré dIsraël, notre roi !
Alors tu as parlé dans une contemplation à tes fervents.
Tu as dit : Jai fait valoir de laide au héros ;
jai élevé un adolescent du peuple.
Jai trouvé David, mon serviteur ; je lai messié à mon huile sacrée.
Ma main est ferme avec lui ; mon bras aussi le renforce.
Lennemi ne le dupera pas ; le fils de la forfaiture ne le violentera pas.
Je fracasse en face de lui ses oppresseurs ; ses haineux, je les attaque.
Mon adhérence, mon chérissement pour lui ;
en mon nom sa corne sexalte.
Je mets sur la mer sa main ; sur les fleuves sa droite.
Lui crie vers moi : «Mon père, toi, mon Él, le roc de mon salut !»
Aussi, moi je le donne pour aîné, très haut au-dessus des rois de la terre.
En pérennité, je lui garde mon chérissement,
mon pacte auquel il adhère.
Jétablirai à jamais sa semence, son trône comme les jours des ciels.
Si ses fils abandonnaient ma tora
et nallaient pas dans mes jugements,
sils profanaient mes règles et ne gardaient pas mes ordres,
je sanctionnerais au bâton leur carence ;
par des plaies leur tort ;
mais je nannulerai pas pour lui mon chérissement ;
je ne mentirai pas en mon adhérence.
Je ne profanerai pas mon pacte,
je ne changerai pas lexpression de mes lèvres.
Une, jai juré en ma sacralité que je ne tromperai pas David.
Sa semence sera en pérennité ; son trône, comme le soleil devant moi ;
comme la lune, ferme en pérennité,
témoin dadhérence dans léther. Sèlah.
Mais toi, tu négliges et rejettes,
tu temportes contre ton messie.
Tu exècres le pacte de ton serviteur et profanes à terre son diadème.
Tu fais brèche en toutes ses clôtures ;
tu mets ses forteresses en effroi.
Tous les passants de la route le spolient ;
il est la flétrissure de ses voisins.
Tu as exalté la droite de ses oppresseurs, et réjoui tous ses ennemis.
Tu as même retourné le silex de son épée,
et ne las pas relevé dans la guerre.
Tu as fait cesser sa purification et précipité son trône à terre.
Tu as écourté les jours de sa nubilité,
et las drapé de blêmissement. Sèlah.
Jusquà quand, IHVH-Adonaï, te voileras-tu avec persistance ?
Flambera-t-elle comme un feu, ta fièvre ?
Mémorise-moi, ma durée ;
sur quelle vanité tu as créé tous les fils dhumain !
Quel brave vivrait sans voir la mort ?
Son être échappera-t-il à la main du Shéol ? Sèlah.
Où sont tes chérissements, les premiers, Adonaï,
que tu as jurés à David en ton adhérence ?
Mémorise Adonaï, la flétrissure de tes serviteurs.
Je porte en mon sein toute la multitude des peuples,
dont tes ennemis flétrissent, IHVH-Adonaï,
dont ils flétrissent les talons de ton messie.
IHVH-Adonaï est béni en pérennité. Amén, amén !
* Psaume 90.
Livre quatrième (90 à 106)
Tu es pour nous un logis
Prière de Moshè, lhomme dElohîms.
Adonaï, tu es pour nous un logis dâge en âge.
Avant que les monts naient été enfantés,
engendrés la terre et le monde, de pérennité en pérennité, toi, tu es Él.
Tu fais retourner lhomme dans la poussière, mais tu dis :
Retournez, fils de lhumain !
Oui, mille ans à tes yeux sont comme le jour dhier qui passe ;
une garde dans la nuit.
Tu les fais déferler, ils sont un sommeil,
puis au matin, pareils à lherbe fauchée.
Au matin, elle bourgeonne et pousse ; au soir, fauchée, elle sèche.
Oui, nous sommes consumés par ta fureur, par ta fièvre affolés.
Tu places nos torts devant toi, notre obscurité au lustre de tes faces.
Oui, tous nos jours font face à ton emportement ;
nos années sachèvent comme en un murmure.
Les jours de nos années font soixante-dix ans,
ou, dans leur vigueur, quatre-vingts ans ;
mais leur superbe est labeur, fraude.
Oui, vite fauchés, nous nous envolons.
Qui connaît lénergie de ta fureur ?
Ton emportement est semblable à ton frémissement.
Initie-nous à bien compter nos jours :
nous ferons venir le cur de sagesse.
Retourne, IHVH-Adonaï, jusquà quand ? Réconforte tes serviteurs.
Rassasie-nous, au matin, de ton chérissement ;
nous jubilerons, nous nous réjouirons, en tous nos jours.
Réjouis-nous autant de jours que tu nous as violentés,
dannées où nous avons vu le malheur.
Ton uvre apparaîtra à tes serviteurs, ta magnificence à leurs fils.
Que lagrément dAdonaï, notre Elohîms, soit sur nous !
Le fait de nos mains, veuille laffermir pour nous ;
le fait de nos mains, veuille laffermir !
* Psaume 91.
Mon abri, mon bastion
Assis au secret du Suprême, il nuite à lombre de Shadaï.
Je dis à IHVH-Adonaï : Mon abri, ma trappe ! Elohaï, je me fie en lui.
Oui, il tarrache au piège des chasseurs, à la peste, à la corruption.
Il te recouvre de son aile ; tu tabrites sous ses ailes.
Sa vérité est une targe, un pavois.
Tu ne frémiras pas du tremblement de la nuit,
de la flèche qui vole le jour,
de la peste qui va dans lobscurité, du saccage qui razzie à midi.
Un millier tombe à tes côtés, une myriade à ta droite :
rien ne savancera contre toi.
Tu regarderas seulement de tes yeux, et verras la rétribution des criminels.
Oui, toi, IHVH-Adonaï, mon abri ! Dans le Suprême, tu as mis ton logis.
Le malheur ne surviendra pas contre toi ;
la plaie napprochera pas de ta tente.
Oui, il ordonne à ses messagers de te garder sur toutes tes routes.
Ils te portent à deux paumes, pour que ton pied ne heurte pas de pierre.
Tu chemines sur le lion et le cobra ; tu piétines le lionceau, le crocodile.
Oui, il sest épris de moi, je le libère ;
je le fais culminer ; oui, il pénètre mon nom.
Il crie vers moi, je lui réponds. Moi-même avec lui,
dans la détresse, je le renfloue, je le glorifie.
À longueur de jours, je le rassasie : je lui fais voir mon salut.
* Psaume 92.
Sur le luth, à la harpe
Chant. Poème. Pour le jour du shabat.
Il est bien de célébrer IHVH-Adonaï, de chanter ton nom, Suprême.
De rapporter au matin ton chérissement, ton adhérence dans les nuits,
sur le luth, à la harpe, au murmure de la lyre.
Oui, tu me réjouis, IHVH-Adonaï, par ton uvre ; je jubile au fait de tes mains.
Quils sont grands, tes faits, IHVH-Adonaï, fort profondes, tes pensées !
Lhomme stupide ne le pénètre pas, le fou ne discerne pas cela :
à la floraison des criminels, comme de lherbe,
tous les ouvriers de fraude croissent pour être exterminés à jamais.
Toi, altier, en pérennité, IHVH-Adonaï !
Oui, voici, tes ennemis, IHVH-Adonaï ; oui, voici, tes ennemis perdront ;
tous les ouvriers de la fraude se diviseront.
Tu exaltes ma corne comme celle des antilopes ;
je suis pétri dhuile luxuriante.
Mon il regarde ceux qui me fixent ;
mon oreille entend ceux qui se lèvent contre moi, les malfaiteurs.
Le juste fleurit comme un dattier ;
il sépanouit comme un cèdre du Lebanôn.
Plantés dans la maison de IHVH-Adonaï,
ils fleuriront sur les parvis de notre Elohîms.
Ils prospèrent dans la sénescence, pleins de sève et luxuriants,
pour le rapporter : Oui, il est droit, IHVH-Adonaï, mon roc, sans forfait en lui !
* Psaume 93.
IHVH-Adonaï règne
IHVH-Adonaï règne, la majesté le drape ;
elle drape IHVH-Adonaï, lénergie le ceint. Le monde sérige sans tituber.
Ton trône à jamais ferme, en pérennité, toi, tu es.
Les fleuves élèvent, IHVH-Adonaï,
les fleuves élèvent leurs voix ; les fleuves élèveront leur ressac.
Plus que les voix des eaux multiples, que les majestueux brisants de la mer,
il est majestueux dans laltitude, IHVH-Adonaï !
Ils adhèrent fort, tes témoignages.
Le sacré sied à ta maison, IHVH-Adonaï, à longueur de jours.
* Psaume 94.
Surgis, juge
Él des vengeances, IHVH-Adonaï, Él des vengeances, resplendis !
Surgis, juge de la terre ;
retourne la rétribution contre les orgueilleux !
Jusquà quand, les criminels, IHVH-Adonaï,
jusquà quand les criminels, exulteront-ils ?
Ils sexpriment, ils parlent avec arrogance ;
tous les ouvriers de fraude se pavanent.
Ils accablent ton peuple, IHVH-Adonaï, ils laccablent ;
ils violentent ta possession.
Ils tuent la veuve et le métèque ; ils assassinent les orphelins.
Ils disent : «Yah ne voit pas, lElohîms de Iaacob ne discerne pas !»
Discernez, stupides du peuple !
Fous, quand donc serez-vous perspicaces ?
Le planteur doreille nentendrait-il pas ?
Le formateur de lil ne regarderait-il pas ?
Le correcteur des nations nadmonesterait-il pas,
lui qui apprend à lhumain la pénétration ?
IHVH-Adonaï sait que les pensées de lhumain sont une fumée.
En marche, le brave que tu corriges, Yah ! Tu lui apprends ta tora,
pour le rasséréner aux jours du malheur,
quand le pourrissoir du criminel sera foré,
car IHVH-Adonaï ne lâche pas son peuple, il nabandonne pas sa possession.
Oui, le jugement retourne à la justice,
avec, derrière lui, tous les curs droits.
Qui se lèvera devant moi pour les ouvriers de fraude ?
Sans IHVH-Adonaï, mon aide, mon être, sous peu, demeurait en silence.
Si je dis : «Mon pied chancelle», ton chérissement, IHVH-Adonaï, me restaure.
Dans les multiples fantasmes de mes entrailles,
en tes réconforts, mon être se délecte.
Serait-il ton associé, le trône de corruption, qui fabrique en toi le labeur ?
Ils sattroupent contre lêtre du juste ;
ils incriminent le sang innocent.
Et cest IHVH-Adonaï, une culmination pour moi, Elohaï, le roc de mon abri.
Il retourne contre eux leur violence, il les annihile dans leur malfaisance ;
il les annihile, IHVH-Adonaï, notre Elohîms.
* Psaume 95.
Allez, jubilons
Allez, jubilons en IHVH-Adonaï ;
acclamons le roc de notre salut !
Avançons vers ses faces dans la gratitude ;
par des chants, acclamons-le !
Oui, IHVH-Adonaï est un grand Él, le grand roi de tous les Elohîms,
avec en sa main les arcanes de la terre ;
à lui les envols des montagnes !
À lui, la mer, il la faite ;
et le continent, ses mains lont formé.
Venez, prosternons-nous, inclinons-nous,
et plions genoux face à IHVH-Adonaï, notre auteur !
Oui, il est notre Elohîms, nous sommes le peuple de son pâturage,
les ovins de sa main. Aujourdhui, si vous entendiez sa voix...
Ne durcissez pas votre cur comme à Meriba,
comme au jour de lépreuve de Massa au désert,
où vos pères méprouvèrent et mexaminèrent
même après avoir vu mon uvre.
Quarante ans jabhorrai lâge et je dis :
Un peuple errant de cur, eux, ils nont pas pénétré mes routes,
eux à qui je jurais dans ma fureur
quils naccéderont pas à mon repos !
* Psaume 96.
Un poème nouveau
Poétisez pour IHVH-Adonaï un poème nouveau,
poétisez pour IHVH-Adonaï, toute la terre !
Poétisez pour IHVH-Adonaï, bénissez son nom ;
annoncez, au jour le jour, son salut !
Racontez aux nations sa gloire, à tous les peuples ses prodiges.
Oui, IHVH-Adonaï est grand, louangé, fort,
terrible, lui-même, au-dessus de tous les Elohîms.
Oui, tous les Elohîms des peuples sont des idoles ;
IHVH-Adonaï a fait les ciels.
La majesté, la magnificence en face de lui ;
lénergie, la splendeur en son sanctuaire.
Offrez à IHVH-Adonaï, clans des peuples, offrez à IHVH-Adonaï gloire, énergie !
Offrez à IHVH-Adonaï gloire à son nom ; portez loffrande, venez en ses parvis !
Prosternez-vous devant IHVH-Adonaï, dans la magnificence du sanctuaire.
Trépide en face de lui, toute la terre !
Dites aux nations : «IHVH-Adonaï règne !» Aussi le monde est ferme,
il ne chancelle jamais. Il juge les peuples avec rectitude.
Se réjouissent les ciels, ségaye la terre,
tonitruent la mer et sa plénitude,
exulte le champ, et tout en lui !
Alors, tous les arbres de la forêt jubileront
en face de IHVH-Adonaï :
oui, il vient ; oui, il vient juger la terre !
Il juge le monde avec justice, les peuples en son adhérence !
* Psaume 97.
La terre exulte
IHVH-Adonaï règne, la terre exulte, les îles nombreuses se réjouissent.
La nuée, le brouillard autour de lui ;
la justice, le jugement à lassise de son trône !
Le feu va en face de lui, il flamboie autour de ses oppresseurs.
Ses éclairs illuminent le monde ; la terre le voit et tressaille.
Les montagnes fondent comme de la cire en face de IHVH-Adonaï,
en face de lAdôn de toute la terre.
Les ciels rapportent sa justice ; tous les peuples voient sa gloire.
Tous les esclaves de statues blêmissent,
ceux qui se louangent dans les idoles.
Prosternez-vous devant lui, vous tous, les Elohîms !
Elle entend et se réjouit, Siôn ;
elles exultent, les filles de Iehouda, à cause de tes jugements, IHVH-Adonaï.
Oui, toi, IHVH-Adonaï, suprême sur toute la terre,
tu es exalté sans mesure, au-dessus de tous les Elohîms.
Amants de IHVH-Adonaï, haïssez le mal !
Le gardien de lêtre de ses fervents, il les arrache à la main des criminels.
La lumière germe pour le juste ; pour les curs droits, la joie.
Réjouissez-vous, justes, en IHVH-Adonaï ;
célébrez la mémoire de son sanctuaire !
* Psaume 98.
Il fait des prodiges
Chant. Poétisez pour IHVH-Adonaï un poème nouveau :
oui, il fait des prodiges. Sa droite sauve pour lui, avec son bras sacré.
IHVH-Adonaï fait pénétrer son salut aux yeux des nations ;
il découvre sa justification.
Il mémorise son chérissement, son adhérence, pour la maison dIsraël.
Toutes les extrémités de la terre voient le salut de notre Elohîms.
Acclamez IHVH-Adonaï, toute la terre ; éclatez, retentissez, chantez !
Chantez IHVH-Adonaï à la lyre, à la lyre, à la voix du chant,
aux trompettes, à la voix du shophar !
Acclamez, face au roi IHVH-Adonaï !
Elle tonitrue, la mer, et sa plénitude, le monde et ses habitants.
Les fleuves battent des paumes ;
unies, les montagnes jubilent,
face à IHVH-Adonaï : oui, il vient juger la terre ;
il juge le monde avec justice, les peuples avec rectitude.
* Psaume 99.
Il est sacré notre Elohîms
IHVH-Adonaï règne, les peuples sirritent ;
il siège sur les keroubîm, la terre mute.
IHVH-Adonaï est grand en Siôn, altier, lui, au-dessus de tous les peuples.
Ils célèbrent ton nom grand et terrible : il est sacré.
Énergie du roi, il aime le jugement.
Toi, tu affermis les rectitudes,
le jugement, la justification en Iaacob, toi, tu les as faits.
Exaltez IHVH-Adonaï, notre Elohîms ;
prosternez-vous devant lescabelle de ses pieds, le sacré, lui !
Moshè, Aarôn, avec ses desservants,
Shemouél avec les crieurs de son nom crient vers IHVH-Adonaï ;
il leur répond.
Il leur a parlé dans la colonne de nuée ;
ils gardent ses témoignages ; il leur a donné une loi.
IHVH-Adonaï, notre Elohîms, toi, tu leur réponds.
Él porteur, tu les pour eux, vengeur de leurs agissements.
Exaltez IHVH-Adonaï notre Elohîms ;
prosternez-vous, au mont de son sanctuaire :
oui, il est sacré, IHVH-Adonaï, notre Elohîms !
* Psaume 100.
Acclamez IHVH-Adonaï
Chant de merci. Acclamez IHVH-Adonaï, toute la terre ;
servez IHVH-Adonaï dans la joie, venez en face de lui dans la jubilation !
Pénétrez-le : oui, IHVH-Adonaï, lui, Elohîms ; il nous a faits,
nous sommes à lui, son peuple, les ovins de son pâturage.
Venez en ses portes dans la merci, en ses parvis dans la louange ;
célébrez-le, bénissez son nom !
Oui, quel bien, IHVH-Adonaï ! En pérennité, son chérissement ;
dâge en âge, son adhérence !
* Psaume 101.
La route des intègres
De David. Chant.
Je poétise le chérissement, le jugement ;
pour toi, IHVH-Adonaï, je chante.
Je suis perspicace sur des intègres.
Quand viendras-tu à moi ?
Je vais dans lintégrité de mon cur, au sein de ma maison.
Je ne place pas contre mes yeux la parole de Beliaal.
Je hais le faire des déviateurs ; il ne colle pas à moi.
Le cur tortueux sécarte de moi ;
je ne connais pas le mal.
Qui calomnie en secret son compagnon, celui-là, je lannihile.
Les yeux hautains, le cur enflé, de celui-là je nen peux plus.
Mes yeux avec les adhérents de la terre,
pour habiter avec moi, aller sur la route des intègres ;
ceux-là me serviront.
Le faiseur de duperies ne siège pas au sein de ma maison ;
le parleur de mensonges nest pas ferme à mes yeux.
Aux matins, jannihile tous les criminels de la terre,
pour trancher de la ville de IHVH-Adonaï tous les ouvriers de la fraude.
* Psaume 102.
Prière de lhumilié
Prière de lhumilié. Défaillant, il répand sa plainte en face de IHVH-Adonaï.
IHVH-Adonaï, entends ma prière, mon appel vient à toi !
Ne voile pas tes faces pour moi ; au jour de la détresse,
tends vers moi ton oreille ; au jour où je crie, vite, réponds-moi !
Oui, mes jours sachèvent en fumée ; mes os brûlent comme un brasier.
Frappé comme lherbe, mon cur se dessèche ;
oui, joublie de manger mon pain.
À la voix de mon gémissement, mes os collent à ma chair.
Je ressemble à la chouette du désert ; je suis comme la chevêche des ruines.
Je veille et suis comme un oiseau solitaire sur un toit.
Toute la journée, mes ennemis me flétrissent ;
hallucinés, ils jurent contre moi.
Oui, je mange ma cendre comme du pain ;
je mêle de pleurs mes breuvages.
Face à ton exaspération, à ton écume, oui, tu mas porté puis rejeté.
Mes jours sont comme une ombre déployée,
et moi, je sèche comme de lherbe.
Mais toi, IHVH-Adonaï, tu sièges en pérennité, ta mémoire dâge en âge.
Toi, lève-toi, matricie Siôn !
Oui, cest le temps de la gracier ; oui, le rendez-vous vient !
Oui, tes serviteurs veulent ses pierres ;
ils font grâce à sa poussière.
Les nations frémissent du nom de IHVH-Adonaï ;
tous les rois de la terre, de ta gloire.
Oui, IHVH-Adonaï a bâti Siôn, il est apparu dans sa gloire.
Il se tourne vers la prière du spolié, il ne méprise pas leur prière.
Ceci sera écrit pour le dernier âge ;
le peuple créé louera Yah.
Oui, il observe de laltitude de son sanctuaire ;
IHVH-Adonaï des ciels, regarde la terre,
pour entendre le soupir du prisonnier,
pour relaxer les condamnés à mort,
pour raconter à Siôn le nom de IHVH-Adonaï, et sa louange à Ieroushalaîm,
au regroupement des peuples unis, des royaumes pour servir IHVH-Adonaï.
Il violente ma force sur la route, il écourte mes jours.
Et je dis : Elis, ne menlève pas au milieu de mes jours !
Tes années sont dans les âges des âges.
Jadis, la terre, tu las fondée et le fait de tes mains, les ciels ;
ils périront, toi tu demeures.
Tous suseront comme un habit ; comme un vêtement tu les métamorphoseras et ils se métamorphoseront.
Et toi, lui, tes années ne sachèveront pas.
Les fils de tes serviteurs demeurent ;
leur semence, face à toi, saffermit.
* Psaume 103.
Bénis, mon être
De David. Bénis, mon être, IHVH-Adonaï ;
toutes mes entrailles, son nom sacré !
Bénis IHVH-Adonaï, mon être ; noublie pas tous ses bienfaits !
Lui, il pardonne tous tes torts, médecin de toutes tes infirmités,
il rachète ta vie au pourrissoir,
et te nimbe de chérissements, de matrices.
Il assouvit de bien ta beauté ;
ta jeunesse se rénove comme le vautour.
IHVH-Adonaï forge les justifications, les jugements de tous les exploiteurs.
Il a relevé ses routes à Moshè, aux Benéi Israël ses agissements.
Matriciel, graciant, IHVH-Adonaï ; long de narines,
multiple en chérissement.
Il ne combat pas avec persistance,
il ne sirrite pas en pérennité.
Ce nest pas selon nos fautes quil agit avec nous ;
il ne nous rétribue pas selon nos torts.
Oui, comme les ciels sont hauts au-dessus de la terre,
son chérissement est puissant sur ses frémissants.
Comme lorient est loin de loccident, il éloigne de nous nos carences.
Comme un père matricie ses enfants, IHVH-Adonaï matricie ses frémissants.
Oui, il connaît notre formation, lui ;
il mémorise le fait que nous sommes poussière.
Les jours de lhomme sont
comme du pâturin, comme la fleur des champs.
Oui, un souffle passe sur lui : il nest plus ;
son lieu ne le reconnaît plus.
Le chérissement de IHVH-Adonaï, de pérennité en pérennité,
repose sur ses frémissants, sa justification, sur les fils de ses fils,
pour les gardiens de son pacte,
ceux qui mémorisent ses actions pour les faire.
IHVH-Adonaï dans les ciels affermit son trône. Son royaume gouverne tout.
Bénissez IHVH-Adonaï, vous, ses messagers, héros de la force,
faiseurs de sa parole, pour entendre la voix de sa parole !
Bénissez IHVH-Adonaï, vous, toutes ses milices ;
ses officiants, ouvriers de son vouloir !
Bénissez IHVH-Adonaï, toutes ses uvres,
dans tous les lieux de son gouvernement !
Bénis, mon être, IHVH-Adonaï !
* Psaume 104.
Tu es très grand
Bénis, mon être,
IHVH-Adonaï ! IHVH-Adonaï Elohaï, tu es très grand, de majesté, de magnificence vêtu !
Drapé de lumière comme dune tunique,
il tend les ciels comme une tenture.
Il charpente deaux ses étages, met son char dans les nuages,
et va sur les ailes dun souffle.
Il fait des souffles ses messagers ; ses officiants, dun feu flamboyant.
Il a fondé la terre sur ses assises ;
elle ne chancellera pas en pérennité, à jamais !
Tu la couvris de labîme comme dun vêtement ;
les eaux se dressèrent au-dessus des montagnes.
À ta menace, elles senfuirent ; à la voix de ton tonnerre,
elles se précipitèrent.
Les monts montèrent et descendirent les failles,
vers ce lieu que tu fondas pour elles.
Tu mis une frontière : elles ne la dépasseront pas ;
elles ne retourneront jamais recouvrir la terre.
Il envoie des sources pour les torrents, et ils vont entre les monts.
Ils abreuvent tous les animaux des champs ;
les onagres y brisent leur soif.
Là-haut demeure le volatile ;
entre les feuillages ils donnent de la voix.
Il abreuve les montagnes de ses étages ;
du fruit de tes uvres la terre se rassasie.
Il fait germer le pâturin pour la bête,
lherbe au service de lhumain, pour faire sortir le pain de la terre.
De vin, il réjouit le cur de lhomme,
pour éclairer les faces mieux que lhuile ;
et de pain il restaure le cur de lhomme.
Les arbres de IHVH-Adonaï se rassasient, les cèdres du Lebanôn, quil a plantés,
là où les oiseaux nidifient ;
dans les cyprès, la cigogne a sa maison.
Les hautes montagnes aux bouquetins,
les rochers pour abri des damans,
il fait la lune pour les rendez-vous, et le soleil connaît son coucher.
Tu mets la ténèbre et cest la nuit,
là où glissent tous les animaux de la forêt.
Les lionceaux rugissent après la proie,
pour demander leur nourriture à Él.
Le soleil brille, ils se rassemblent, et saccroupissent dans leurs logis.
Lhumain sort à son uvre, il est à son travail, jusquau soir.
Quelles sont nombreuses, tes uvres, IHVH-Adonaï !
Tu les as toutes uvrées avec sagesse !
La terre est pleine de tes créatures !
Voici la mer immense aux larges mains.
Là, un grouillement sans nombre de petits animaux avec les grands.
Là vont les navires, et ce Leviatân que tu as formé pour jouer avec lui.
Tous patientent auprès de toi,
pour que tu leur donnes leur nourriture à temps.
Tu la leur donnes, ils la récoltent ;
tu ouvres ta main, ils se rassasient bien.
Tu voiles tes faces, ils saffolent.
Tu recueilles leur souffle,
ils agonisent, et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle, ils sont créés.
Tu rénoves les faces de la glèbe.
La gloire de IHVH-Adonaï est en pérennité ; IHVH-Adonaï se réjouit en ses uvres.
Il regarde la terre, elle est secouée ;
il touche les montagnes, elles fument.
Je poétise pour IHVH-Adonaï en ma vie ;
je chante mon Elohîms en mon existence.
Mon hymne est suave ;
moi-même je me réjouis en IHVH-Adonaï.
Les fauteurs seront achevés sur terre ; les criminels ne seront plus.
Bénis mon être, IHVH-Adonaï ! Hallelou-Yah !
* Psaume 105.
Le cur des chercheurs
Célébrez IHVH-Adonaï, criez son nom ;
faites connaître aux peuples ses agissements !
Poétisez pour lui, chantez-le !
Épanchez-vous en toutes ses splendeurs !
Louangez-vous en son nom sacré !
Que se réjouisse le cur des chercheurs de IHVH-Adonaï !
Consultez IHVH-Adonaï et son énergie ; cherchez ses faces, toujours !
Mémorisez ses merveilles quil a faites,
ses prodiges, les jugements de sa bouche ;
semence dAbrahâm, son serviteur, Benéi Iaacob, ses élus !
Lui, IHVH-Adonaï, notre Elohîms, ses jugements sont par toute la terre.
Il mémorise en pérennité son pacte,
la parole quil ordonna pour mille âges,
quil trancha avec Abrahâm et son serment à Ishac,
quil érigea en loi pour Iaacob, en pacte de pérennité pour Israël,
pour dire : «À toi, je donnerai la terre de Kenaân,
le district de votre possession»,
quand ils étaient un petit nombre de mortels à séjourner là.
Ils allèrent de nation en nation, dun royaume vers un autre peuple.
Il ne laissa pas un humain les exploiter ;
il exhorta pour eux des rois.
«Ne touchez pas à mes messies, ne méfaites pas contre mes inspirés.»
Il appela la famine contre la terre
et toute la branche du pain, la brisa.
Il envoya avant eux un homme pour serviteur, Iosseph.
Ils meurtrirent ses pieds avec des câbles, son être au carcan de fer,
jusquau temps où sa parole vint, où le dire de IHVH-Adonaï le purifia.
Un roi envoya le libérer ; un gouverneur de peuples le relaxa.
Il le mit pour Adôn de sa maison, pour gouverneur de tous ses biens,
pour lier ses chefs à son être et instruire ses anciens.
Israël vint en Misraîm ; Iaacob résida en terre de Hâm.
Il fit fort fructifier son peuple ;
il le rendit plus vigoureux que ses oppresseurs.
Il investit leur cur à haïr son peuple,
à intriguer contre ses serviteurs.
Il envoya Moshè, son serviteur, Aarôn quil avait choisi.
Il mit en eux les paroles de ses signes,
des prodiges en terre de Hâm.
Il envoya la ténèbre, la nuit obscure ;
ils ne se rebellèrent pas contre sa parole.
Il changea leurs eaux en sang et fit mourir leurs poissons.
Leur terre foisonna de crapauds dans les chambres de leurs rois.
Il le dit, et lanophèle vint, les poux en toute leur frontière.
Il donna leurs pluies, de la grêle, des flammes de feu sur leur terre.
Il frappa leur vigne, leur figuier ; il brisa larbre de leur frontière.
Il le dit, et le criquet vint, sans nombre, et la larve.
Elle mangea toute herbe en leur terre ;
elle mangea le fruit de leur glèbe.
Il frappa tout aîné en leur terre, len-tête de toute leur virilité.
Il les fit sortir avec de largent et de lor ;
nul, en ses rameaux, ne trébucha.
Misraîm se réjouit à leur sortie :
oui, leur frayeur était tombée sur eux.
Il déploya une nuée pour rideau, un feu pour illuminer la nuit.
Il le demanda, et fit venir la caille ;
du pain des ciels, il les rassasia.
Il ouvrit le roc, les eaux affluèrent ;
ils allèrent dans les regs, en fleuve.
Oui, il mémorisa sa parole sacrée, dAbrahâm, son serviteur.
Il fit sortir son peuple dans la liesse,
ses élus dans la jubilation.
Il leur donna les terres des nations ;
ils héritèrent du labeur des patries,
pour quils gardent ses lois et protègent ses toras. Hallelou-Yah !
* Psaume 106.
En pérennité son chérissement
Hallelou-Yah, célébrez IHVH-Adonaï ! Oui, quel bien,
oui, en pérennité son chérissement !
Qui proférera les héroïsmes de IHVH-Adonaï et fera entendre toute sa louange ?
En marche, les gardiens du jugement,
le faiseur de justification en tout temps.
Mémorise-moi, IHVH-Adonaï, au vouloir de ton peuple,
sanctionne-moi par ton salut,
pour voir le bonheur de tes élus,
pour me réjouir dans la joie de ta nation,
pour me louanger avec ta possession.
Nous avons fauté avec nos pères, nous étions tordus, criminels.
Nos pères, en Misraîm, ne furent pas perspicaces devant tes merveilles,
ils ne mémorisèrent pas tes chérissements multiples,
ils se rebellèrent sur la mer, dans la mer du Jonc.
Il les sauva à cause de son nom, pour faire connaître son héroïsme.
Il rabroua la mer du Jonc et la tarit ;
il les fit aller dans les abîmes comme au désert.
Il les sauva de la main du haineux ;
il les rédima de la main de lennemi.
Les eaux recouvrirent leurs oppresseurs ; il nen resta pas un seul.
Ils adhérèrent à sa parole, ils poétisèrent sa louange.
Ils se hâtèrent, et oublièrent ses faits ;
ils nattendirent pas son conseil.
Ils désirèrent de désir au désert, ils éprouvèrent Él dans les désolations.
Il leur donna ce quils avaient demandé,
puis envoya lémaciation contre leur être.
Ils ardèrent contre Moshè dans le camp, contre Aarôn, consacré à IHVH-Adonaï.
La terre souvrit et engloutit Datân ;
elle recouvrit la clique dAbirâm.
Le feu brûla contre leur clique,
la flamme flamboya contre les criminels.
Ils firent un veau à Horéb ; ils se prosternèrent devant une fonte.
Ils troquèrent leur gloire contre la forme dun buf, un mangeur dherbe !
Ils oublièrent Él, leur sauveur, le faiseur de grandeurs en Misraîm,
de merveilles en terre de Hâm, deffrois sur la mer du Jonc.
Il dit les exterminer, mais Moshè, son élu,
se dressa sur la brèche, face à lui, pour faire retourner sa fièvre de détruire.
Ils rejetèrent la terre convoitée, ils nadhérèrent pas à sa parole.
Ils maugréèrent dans leurs tentes,
ils nentendirent pas la voix de IHVH-Adonaï.
Il leva sa main contre eux, pour les faire tomber au désert,
pour faire tomber leur semence parmi les nations,
et les aliéner parmi les terres.
Ils saccouplèrent à Baal Peor, et mangèrent les sacrifices de morts.
Ils irritèrent par leurs agissements ; le fléau fit brèche contre eux.
Pinhas se dressa, requit, et le fléau sarrêta.
Cela lui fut compté pour justification, dâge en âge, en pérennité.
Ils écumèrent aux eaux de Meriba et Moshè pâtit à cause deux.
Oui, ils se rebellèrent contre son souffle, et il sexprima de ses lèvres.
Ils nexterminèrent pas les peuples, ce que IHVH-Adonaï leur avait dit.
Ils se mêlèrent aux nations ; ils apprirent leurs uvres.
Ils servirent leurs fétiches ; ils furent pour eux un piège.
Ils sacrifièrent leurs fils et leurs filles aux démons.
Ils répandirent le sang innocent,
le sang de leurs fils et de leurs filles,
quils sacrifièrent aux fétiches de Kenaân. La terre se macula de sangs.
Ils se souillèrent de leurs faits ; ils putassèrent en leurs agissements.
La fureur de IHVH-Adonaï brûla contre son peuple ;
il abomina sa possession.
Il les donna aux mains des nations ; leurs haineux les gouvernèrent.
Leurs ennemis les opprimèrent ; ils les matèrent sous leur main.
Il les sauva de multiples fois.
Eux-mêmes se rebellèrent en leur conseil et sécroulèrent en leur tort.
Il vit leur détresse, en entendant leur complainte.
Il mémorisa pour eux son pacte,
et les réconforta en ses chérissements multiples.
Il les donna en matrices, face à tous leurs geôliers.
Sauve-nous, IHVH-Adonaï, notre Elohîms, regroupe-nous dentre les nations,
pour célébrer ton nom sacré,
pour acclamer ta louange !
Il est béni, IHVH-Adonaï, lElohîms dIsraël, de pérennité en pérennité !
Et tout le peuple dit : Amén ! Hallelou-Yah !
* Psaume 107.
Livre cinquième (107 à 150)
Les rachetés de IHVH-Adonaï
Célébrez IHVH-Adonaï : oui, quel bien ; oui, en pérennité son chérissement !
Les rachetés de IHVH-Adonaï le disent, quil racheta de la main de loppresseur,
et quil groupa des terres dOrient, dOccident,
du Septentrion et de la Mer.
Ils vaguaient au désert, dans les désolations de la route.
Ils ne trouvaient pas de ville habitée.
Affamés, assoiffés aussi, leur être sy débilita.
Ils réclamèrent vers IHVH-Adonaï dans leur détresse.
Il les secourut dans leurs harcèlements.
Il les enrouta sur la route droite, pour aller vers la ville habitat.
Ils célébrèrent IHVH-Adonaï, son chérissement,
ses merveilles pour les fils de lhumain.
Oui, il rassasia lêtre altéré ; il remplit de bien lêtre affamé.
Les habitants de la ténèbre et dombremort,
les prisonniers de lhumiliation et du fer !
Oui, ils se rebellèrent contre les dires dÉl !
Ils répugnèrent au conseil du Suprême.
Il les mata au labeur de leur cur ; ils trébuchèrent sans aide.
Ils clamèrent vers IHVH-Adonaï dans leur détresse.
Il les sauva de leurs harcèlements.
Il les sortit de la ténèbre et dombremort, et désagrégea leurs liens.
Ils célébrèrent IHVH-Adonaï, son chérissement,
ses merveilles pour les fils de lhumain.
Oui, il brisa les portails de bronze ; il fractura les verrous de fer.
Les déments, sur la route de leur carence, pâtirent de leurs torts.
Leur être abomina toute nourriture ;
ils arrivèrent jusquaux portes de la mort.
Ils clamèrent vers IHVH-Adonaï dans leur détresse.
Il les sauva de leurs harcèlements.
Il envoya sa parole, les guérit, et les fit échapper à leur pourrissoir.
Ils célébrèrent IHVH-Adonaï, son chérissement,
ses merveilles pour les fils de lhumain.
Ils sacrifièrent des sacrifices de merci ;
ils racontèrent ses faits dans la jubilation.
Ceux qui descendent sur la mer dans les navires,
les faiseurs de travail sur les eaux multiples,
eux-mêmes virent le fait de IHVH-Adonaï, ses merveilles dans le gouffre.
Il dit et dressa le souffle de la tempête ;
il exalta les vagues.
Ils montèrent aux ciels, descendirent aux abîmes ;
leur être se fondit de malheur.
Ils tournoyèrent et se murent comme un ivrogne,
toute leur sagesse engloutie.
Ils réclamèrent vers IHVH-Adonaï dans leur détresse.
Il les fit sortir de leurs harcèlements.
Il éleva la tempête au silence, leurs vagues se turent.
Ils se réjouirent, car elles sétaient tues.
Il les mena au havre de leur désir.
Il célébrèrent IHVH-Adonaï, son chérissement,
ses merveilles pour les fils de lhumain.
Ils lexaltèrent dans lassemblée du peuple.
Ils le louangèrent dans lhabitat des anciens.
Il transforma les fleuves en désert, les sorties deaux en lieux de soif,
la terre à fruit en salin, à cause du méfait de ses habitants.
Il mit le désert en étangs deaux, une terre de reg en sorties deaux.
Il fit habiter là les affamés, ils affermirent la ville habitat.
Ils semèrent les champs, plantèrent des vignobles,
et firent récolte de fruits.
Il les bénit, ils multiplièrent fort ; leur bétail ne diminua pas.
Puis, ils diminuèrent et déclinèrent doppression,
de malheur, daffliction.
Il répandit le mépris sur les notables,
et les fit sombrer dans un tohu sans route.
Il releva le pauvre de son humiliation
et multiplia les clans comme des ovins.
Les équitables le virent et se réjouirent ;
tout forfait boucla sa bouche.
Qui est sage garde cela, et discerne les chérissements de IHVH-Adonaï.
* Psaume 108.
Je poétise et chante
Poème. Chant. De David.
Il les ferme, mon cur, Elohîms ;
je poétise et chante, ô ma gloire !
Éveillez-vous, harpe, lyre ! Jéveillerai laube !
Je te célèbre parmi les peuples, IHVH-Adonaï ; je te chante dans les patries.
Oui, ton chérissement est grand, au-dessus des ciels ;
jusque dans léther, ta vérité !
Exalte-toi au-dessus des ciels, Elohîms ; sur toute la terre, ta gloire !
Pour que tes amis soient renfloués, sauve par ta droite, réponds-moi !
Elohîms a parlé en son sanctuaire :
Jexulte, je partage Shekhèm, je mesure la vallée de Soukot.
À moi, Guilad ! à moi, Menashè ! Ephraïm, retranchement de ma tête ;
Iehouda, mon exarque !
Moab, pot de mon bain ; je jette sur Edôm ma sandale ;
sur Pelèshèt, je fais ovation !
Qui me transportera dans la ville ?
Qui me mènera jusquen Edôm ?
Nest-ce pas, Elohîms, toi qui nous avais négligés ?
Tu ne sortais plus en nos milices, Elohîms.
Offre-nous une aide contre loppresseur :
il est vain, le salut de lhumain !
En Elohîms nous faisons vaillance. Il écrase nos oppresseurs.
* Psaume 109.
Elohîms de ma louange
Au chorège. De David. Chant.
Elohîms de ma louange, ne te tais pas !
Oui, la bouche du criminel, la bouche de la duperie, contre moi !
Ils louvrent, ils parlent contre moi dune langue de mensonge.
Les paroles de haine mentourent ;
ils guerroient contre moi gratuitement.
Contre mon amour, ils maccusent, moi, prière !
Ils me rendent le mal pour le bien, de la haine contre mon amour.
Prépose contre lui le criminel ; Satân se tiendra à sa droite.
De son jugement, il sortira en criminel ;
sa prière sera pour la faute.
Ses jours seront peu nombreux ; un autre prendra sa charge.
Ses fils seront orphelins, sa femme veuve.
Ils erreront, ils erreront, ses fils ; ils quêteront,
rescapés de leurs ruines.
Lusurier piégera tout ce qui est à lui ;
des étrangers pilleront son labeur.
Personne pour attirer le chérissement ;
personne pour gracier ses orphelins !
Son avenir retranché, dans un autre âge leur nom sera effacé.
Le tort de leur père est rappelé à IHVH-Adonaï ;
la faute de sa mère nest pas effacée.
Ils sont contre IHVH-Adonaï, toujours,
et leur mémoire est tranchée de la terre,
parce quil na pas mémorisé de faire un chérissement ;
il a poursuivi lhomme humilié, le pauvre,
le cur frappé, pour le mettre à mort.
Il aimait la malédiction, elle vient à lui ;
il ne désirait pas la bénédiction, elle séloigne de lui.
Il vêt la malédiction comme son uniforme ;
elle vient comme de leau dans ses entrailles,
comme de lhuile dans ses os.
Elle est pour lui comme lhabit qui le drape,
le ceinturon toujours bouclé.
Voilà luvre de mes satans, par IHVH-Adonaï, des calomniateurs de mon être.
Et toi, IHVH-Elohîms Adonaï, agis avec moi à cause de ton nom !
Oui, quel bien, ton chérissement ! Secours-moi !
Oui, humilié, pauvre moi-même, mon cur est percé en mon sein.
Comme lombre qui sétire, je men vais, secoué comme un criquet.
Mes genoux trébuchent de jeûne ; ma chair sémacie faute dhuile.
Moi, je suis une flétrissure pour eux ;
ils me voient et hochent leur tête.
Aide-moi, IHVH-Adonaï, mon Elohîms ! Sauve-moi selon ton chérissement !
Ils pénétreront que ta main, toi, IHVH-Adonaï, tu as fait cela.
Ils maudissent, mais toi tu bénis.
Ils se lèvent, blêmissent, mais ton serviteur se réjouit.
Mes satans se vêtent dopprobre ;
ils se drapent comme dun manteau de leur blêmissement.
Je célèbre fort IHVH-Adonaï de ma bouche ; au milieu des multitudes, je le louange.
Oui, il se dresse à la droite du pauvre, pour sauver son être des juges.
* Psaume 110.
Siège à ma droite
De David. Chant.
Harangue de IHVH-Adonaï à mon Adôn : Siège à ma droite,
jusquà ce que je place ton ennemi pour escabelle à tes pieds.
IHVH-Adonaï envoie de Siôn la branche de ton énergie,
forgée contre le sein de tes ennemis.
Ton peuple généreux, au jour de ta vaillance,
dans les magnificences du sanctuaire, matriciel dès laube,
est pour toi la rosée de ton enfance.
IHVH-Adonaï la juré, il ne se rétractera pas :
toi, tu es le desservant de pérennité, selon la parole de Malki-Sèdèq !
Adonaï, à ta droite, broie des rois au jour de sa fureur.
Il juge les nations pleines de squelettes ;
il broie la tête sur la terre multiple.
Au torrent, sur la route, il boit et relève ainsi la tête.
Hallelou-Yah !
* Psaume 111.
Les uvres de IHVH-Adonaï
Hallelou-Yah !
Je célèbre IHVH-Adonaï de tout cur
dans lintimité des équitables et de la communauté.
Grandes sont les uvres de IHVH-Adonaï,
recherchées par tous ceux qui les désirent.
Son uvre est majesté, magnificence ;
sa justification se dresse à jamais.
Il mémorise ses merveilles,
graciant, matriciel, IHVH-Adonaï !
Il donne une proie à ses frémissants ;
y il mémorise en pérennité son pacte.
La force de son uvre, il la rapporte à son peuple
pour leur donner la possession des nations.
Les uvres de ses mains sont vérité, jugement.
Toutes ses sanctions sont adhérence,
imposées à jamais, en pérennité,
faites avec vérité et droiture.
Il envoie le rachat à son peuple,
il ordonne son pacte en pérennité,
son nom, sacré à frémir.
En-tête de sagesse, frémir de IHVH-Adonaï,
la perspicacité du bien pour tous ceux qui le font.
Sa louange sélève à jamais.
* Psaume 112.
Lumière pour les équitables
Hallelou-Yah !
En marche, lhomme qui frémit de IHVH-Adonaï
et désire fort ses ordres !
Sa semence est héroïque sur terre,
d lâge des équitables est béni.
Laisance, la richesse en sa maison ;
w sa justification se dresse à jamais.
La lumière, pour les équitables, brille dans la ténèbre.
Graciant, matriciel, juste,
il est bien, lhomme qui gracie et prête ;
il entretient ses paroles de jugement.
Car il ne chancelle pas en pérennité,
à mémoire de pérennité, il est juste.
À la rumeur du malheur il ne frémit pas.
Son cur est ferme, sûr de IHVH-Adonaï.
Son cur sappuie, il ne frémit pas,
jusquà ce quil décèle ses oppresseurs.
Il distribue, donne aux pauvres.
Sa justification se dresse à jamais,
sa corne sexalte en gloire.
Le criminel voit, il sirrite,
il grince des dents et fond.
Lappétit des criminels perd.
* Psaume 113.
Louangez le nom de IHVH-Adonaï
Hallelou-Yah !
Louangez, serviteurs de IHVH-Adonaï, louangez le nom de IHVH-Adonaï.
Le nom de IHVH-Adonaï est béni, maintenant et en pérennité.
De lorient du soleil jusquà son coucher,
il est louangé, le nom de IHVH-Adonaï.
Exalté au-dessus de toutes les nations, IHVH-Adonaï ;
au-dessus des ciels est sa gloire.
Qui est comme IHVH-Adonaï, notre Elohîms ? Il se hausse pour siéger ;
il sabaisse pour voir dans les ciels et sur la terre.
Il relève de la poussière le faible,
et soulève le pauvre au-dessus des déchets,
pour le faire habiter avec les gratificateurs,
avec les gratificateurs de son peuple.
Il installe la stérile de la maison en mère denfants, joyeuse.
Hallelou-Yah !
* Psaume 114.
À la sortie dIsraël
À la sortie dIsraël hors de Misraîm,
la maison de Iaacob dun peuple barbare,
Iehouda devient son sanctuaire, Israël, ses gouvernés.
La mer le voit et senfuit, le Iardèn retourne en arrière.
Les montagnes dansent comme des béliers,
les collines comme des agneaux.
Quas-tu, mer, à tenfuir ? Iardèn, à retourner en arrière ?
Montagnes, vous dansez comme des béliers ;
collines, comme des agneaux.
Face à lAdôn, trépide, terre, face à lEloha de Iaacob !
Il change le roc en étang deaux, le silex en source deaux.
* Psaume 115.
Nous bénissons Yah
Non pas à nous, IHVH-Adonaï, non pas à nous, mais à ton nom donne gloire,
pour ton chérissement et ta vérité !
Pourquoi les nations diraient-elles : «Où est leur Elohîms ?»
Notre Elohîms, dans les ciels, fait tout ce quil désire.
Leurs fétiches dargent et dor, faits de mains dhumain,
ont une bouche mais ne parlent pas, des yeux mais ne voient pas ;
des oreilles mais nentendent pas, un nez mais ne sentent pas.
Leurs mains ne palpent pas, leurs pieds ne vont pas.
Ils ne murmurent pas de leur gorge.
Comme eux sont leurs faiseurs, tous ceux qui se fient à eux.
Israël, fie-toi à IHVH-Adonaï, leur aide, leur bouclier, lui.
Maison dAarôn, fiez-vous à IHVH-Adonaï, leur aide, leur bouclier, lui.
Frémissants de IHVH-Adonaï, fiez-vous à IHVH-Adonaï, leur aide, leur bouclier, lui.
IHVH-Adonaï nous mémorise, il bénit ; il bénit la maison dIsraël,
il bénit la maison dAarôn.
Il bénit les frémissants de IHVH-Adonaï, les petits avec les grands.
Que IHVH-Adonaï vous fasse croître, vous et vos fils !
Soyez bénis, vous, par IHVH-Adonaï, lauteur des ciels et de la terre !
Les ciels sont les ciels de IHVH-Adonaï ;
la terre, il la donnée aux fils de lhumain.
Non, les morts ne louangent pas Yah, ni tous les gisants du silence.
Nous, nous bénissons Yah, maintenant et en pérennité. Hallelou-Yah.
* Psaume 116.
Jaime
Jaime ! Oui, IHVH-Adonaï a entendu ma voix, mes supplications.
Oui, il tend vers moi son oreille. En mes jours, je crie.
Elles me cernaient, les cordes de la mort.
Les étranglements du Shéol me trouvaient ;
et je trouvais détresse, affliction.
Jai crié le nom de IHVH-Adonaï : De grâce, IHVH-Adonaï, délivre mon être !
Graciant, IHVH-Adonaï, juste, notre Elohîms matricie.
IHVH-Adonaï est le gardien des simples ; javais faibli, il me sauve.
Retourne, mon être, à ton repos ; oui, IHVH-Adonaï ta rétribué.
Oui, tu as renfloué mon être de la mort, mon il des larmes,
mon pied du bannissement.
Je vais en face de IHVH-Adonaï sur les terres des vivants.
Jadhère, oui, je parle. Jétais dans les affres
et je disais, en ma précipitation :
Tout lhomme est trompeur !
Que répondrai-je à IHVH-Adonaï, pour toutes ses grâces en ma faveur ?
Je lève la coupe des saluts et je crie le nom de IHVH-Adonaï.
Jacquitte mes vux à IHVH-Adonaï, oui, devant tout son peuple.
Elle coûte aux yeux de IHVH-Adonaï, la mort de ses amants.
De grâce, IHVH-Adonaï, oui, moi, ton serviteur, moi, ton serviteur,
le fils de ta servante ; tu as ouvert mes liens.
Pour toi, je sacrifie le sacrifice de merci,
et je crie le nom de IHVH-Adonaï.
Jacquitte mes vux à IHVH-Adonaï, oui, devant tout son peuple,
sur les parvis de la maison de IHVH-Adonaï, en ton sein, Ieroushalaîm !
Hallelou-Yah.
* Psaume 117.
Nations
Louangez IHVH-Adonaï, toutes les nations ; louez-le, toutes les patries.
Oui, son chérissement prévaut sur nous,
la vérité de IHVH-Adonaï en pérennité. Hallelou-Yah.
* Psaume 118.
Célébrez IHVH-Adonaï
Célébrez IHVH-Adonaï ! Oui, quel bien ! Oui, en pérennité son chérissement !
Israël dira donc : Oui, en pérennité son chérissement !
La maison dAarôn dira donc :
Oui, en pérennité son chérissement !
Les frémissants de IHVH-Adonaï diront donc :
Oui, en pérennité son chérissement !
Dans la détresse, je crie : Yah. Il me répond au large, Yah.
IHVH-Adonaï est pour moi, je ne frémis pas : que me ferait lhumain ?
IHVH-Adonaï est pour moi, à mon secours, et je vois mes haineux.
Il est bien de sabriter en IHVH-Adonaï, plutôt que de se fier à lhumain.
Il est bien de sabriter en IHVH-Adonaï, plutôt que de se fier aux grands.
Tous les peuples tournent autour de moi.
Au nom de IHVH-Adonaï, oui, je les fauche !
Ils tournent autour de moi, ils mentourent, même.
Au nom de IHVH-Adonaï, oui, je les fauche !
Ils tournent autour de moi comme des abeilles ;
ils vacillent, comme un feu de carthames.
Au nom de IHVH-Adonaï, oui, je les fauche !
Banni, tu mas banni pour tomber, mais IHVH-Adonaï ma secouru.
Mon énergie, le chant de Yah, il est pour moi le salut.
Voix de jubilation et du salut, dans les tentes des justes,
la droite de IHVH-Adonaï fait vaillance.
La droite de IHVH-Adonaï sexalte, la droite de IHVH-Adonaï fait vaillance.
Je ne suis pas mort, oui, je vis et raconte le fait de Yah.
Corrigé, il ma corrigé, Yah, mais à la mort il ne ma pas donné.
Ouvrez-moi les portes de la justice, je viens là célébrer Yah.
Voici la porte de IHVH-Adonaï, les justes viennent là.
Je te célèbre, oui, tu me réponds, tu es pour moi le salut.
La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est tête dangle.
Cela cest de IHVH-Adonaï, et cest merveille à nos yeux.
IHVH-Adonaï a fait ce jour : exultons, réjouissons-nous en lui.
De grâce, IHVH-Adonaï, sauve donc ; de grâce, IHVH-Adonaï, triomphe donc !
Béni soit qui vient au nom de IHVH-Adonaï.
Nous vous bénissons de la maison de IHVH-Adonaï.
Él, IHVH-Adonaï, nous illumine.
Liez la fête de feuillages, entrelacés aux cornes de lautel.
Toi, mon Él, je te célèbre ; mon Elohîms, je texalte.
Célébrez IHVH-Adonaï : Oui, quel bien ! Oui, en pérennité son chérissement !
* Psaume 119.
Les intègres de la route
En marche, les intègres de la route ! Ils vont dans la tora de IHVH-Adonaï !
En marche, les détenteurs de ses témoignages !
De tout cur ils le cherchent !
Aussi, ils nuvrent pas pour la forfaiture ;
ils vont en ses routes.
Toi, tu ordonnes tes préceptes pour les garder fort.
Mes souhaits, que mes routes saffermissent pour garder tes lois :
Alors je ne blêmirai pas, en regardant tous tes ordres.
Je te célèbre dans la droiture du cur,
en apprenant les jugements de ta justice.
En quoi, jeune, purifier sa voie ? Garder, selon ta parole.
De tout mon cur je te cherche ;
je ne mégare pas loin de tes ordres.
Dans mon cur, je recèle ton dire, pour ne pas fauter contre toi.
Tu es béni, IHVH-Adonaï ; apprends-moi tes lois.
De mes lèvres je raconte tous les jugements de ta bouche.
Sur la route de tes témoignages, je suis en liesse,
comme au-dessus de toute aisance.
En tes sanctions je mépanche ; je regarde tes voies.
En tes règles je me délecte : je noublie pas ta parole.
Rétribue ton serviteur, je vivrai, je garderai ta parole.
Découvre mes yeux, je regarderai les merveilles de ta tora.
Moi-même, le métèque de la terre, ne me voile pas tes ordres.
Mon être se broie à briguer tes jugements tout le temps.
Tu rabroues les scélérats, les maudits,
qui se divertissent loin de tes ordres.
Roule loin de moi la flétrissure, le mépris ;
oui, je préserve tes témoignages.
Même quand les chefs siègent et parlent contre moi,
ton serviteur sépanche en tes lois.
Aussi tes témoignages sont mes délices, les hommes de mon conseil.
Mon être colle à la poussière ; fais-moi vivre selon ta parole.
Je raconte mes routes, tu me réponds, apprends-moi tes lois.
Fais-moi discerner la route de tes préceptes ;
je mépanche en tes merveilles.
Mon être suinte daffliction ; maintiens-moi, selon ta parole.
Écarte de moi la route du mensonge ; en ta tora, gracie-moi !
Je choisis la route de ladhérence, je situe tes jugements.
Je colle à tes témoignages, IHVH-Adonaï ; ne me fais pas blêmir !
Je cours sur la route de tes ordres ; oui, élargis mon cur !
Enseigne-moi, IHVH-Adonaï, la route de tes lois ; je la préserve à la trace.
Fais-moi discerner, je préserve ta tora, je la garde de tout cur.
Enroute-moi sur le chemin de tes ordres, oui, je le désire.
Tends mon cur vers tes témoignages, et non vers le profit.
Fais passer mes yeux pour ne pas voir linanité ;
sur tes routes, fais-moi vivre.
Réalise ton dire pour ton serviteur, qui est à tes frémissants.
Fais passer ma flétrissure, dont je mépouvante ;
oui, tes jugements sont le bien.
Voici, je brigue tes préceptes ; fais-moi vivre en ta justification.
Ton chérissement vient à moi, IHVH-Adonaï, ton salut selon ton dire.
Je réponds à mon flétrisseur dune parole ;
oui, je me fie à ta parole.
Narrache pas hors de ma bouche la parole de vérité ;
oui, très fort je souhaite ton jugement.
Je garde ta tora, toujours, en pérennité, à jamais.
Je vais au large, oui, je consulte tes préceptes.
Je parle de tes témoignages devant des rois, je nen blêmis pas.
Je me délecte de tes ordres que jaime.
Je lève mes paumes vers tes ordres que jaime ;
je mépanche en tes lois.
Souviens-toi de la parole pour ton serviteur,
pour ce que tu me souhaites.
Voilà mon réconfort dans mon humiliation ;
oui, ton dire me fait vivre.
Des scélérats me raillaient très fort ; je nai pas dévié de ta tora.
Je mémorise tes jugements, en pérennité,
IHVH-Adonaï, je men réconforte.
Une incandescence me saisit contre les criminels,
ceux qui abandonnent la tora.
Tes lois sont pour moi des chants, dans la maison de mes résidences.
Je mémorise ton nom, IHVH-Adonaï ; dans la nuit, je garde ta tora.
Cela, cest pour moi, oui, tes préceptes, je les préserve.
Ma part, IHVH-Adonaï, je lai dit : garder tes paroles.
Je souhaite tes faces de tout cur ; gracie-moi selon ton dire.
Je pense à mes routes
et je fais retourner mes pieds vers tes témoignages.
Je me précipite et ne tarde pas à garder tes ordres.
Les cordes des criminels mavaient capturé,
je nai pas oublié ta tora.
À minuit, je me lève pour te célébrer,
pour tes jugements de justice.
Moi, lassocié de tous ceux qui frémissent de toi,
des gardiens de tes préceptes.
Ton chérissement, IHVH-Adonaï, remplit la terre ; apprends-moi tes lois.
Tu fais du bien à ton serviteur, IHVH-Adonaï, selon ta parole.
Apprends-moi le goût du bien, la pénétration ;
jadhère à tes ordres.
Avant davoir été violenté, jétais égaré ;
maintenant, je garde ton dire.
Toi, le bien et le bienfaiteur, apprends-moi tes lois.
Les scélérats plâtrent contre moi le mensonge ;
moi, de tout cur, je préserve tes préceptes.
Leur cur se boursoufle comme de graisse ;
moi, je me délecte de ta tora.
Il est bien pour moi, oui, dêtre violenté, afin dapprendre tes lois.
La tora de ta bouche est bien pour moi,
plus que des milliers dor et dargent.
Tes mains mont fait et maffermissent ;
fais-moi discerner, japprends tes ordres.
Tes frémissants me voient, ils se réjouissent ;
oui, ta parole, je la souhaite.
Je le sais, IHVH-Adonaï, oui, tes jugements sont justice ;
tu me violentes dadhérence.
Ton chérissement doit donc me réconforter,
selon ton dire à ton serviteur.
Madviennent tes matrices, je vis, oui, ta tora, mes délices.
Les scélérats blêmissent, oui, cest un mensonge quils maient tordu,
moi, je mépanche en tes préceptes.
Tes frémissants retournent à moi,
les connaisseurs de tes témoignages.
Mon cur est intègre en tes lois, pour que je ne blêmisse pas.
Mon être sachève en ton salut, je souhaite ta parole.
Mes yeux sépuisent en ton dire,
pour dire : Quand me réconforteras-tu ?
Oui, jétais comme une outre enfumée ;
tes lois, je ne les ai pas oubliées.
Combien, les jours de ton serviteur ?
Quand feras-tu le jugement de mes persécuteurs ?
Les scélérats ont foré contre moi des pourrissoirs ;
ce qui nest pas selon ta tora.
Tous tes ordres sont adhérence.
Par mensonge, ils me persécutent. Aide-moi !
Dun peu, ils machevaient à terre ;
moi, je nabandonne pas tes préceptes.
Fais-moi vivre selon ton chérissement ;
je garde le témoignage de ta bouche.
En pérennité IHVH-Adonaï, ta parole se poste dans les ciels ;
dâge en âge, ton adhérence ;
tu as affermi la terre, elle se dresse.
En tes jugements, ils se dressent aujourdhui,
oui, tous tes serviteurs.
Sans ta tora, mes délices, jétais alors perdu dans mon humiliation.
En pérennité, je noublie pas tes préceptes ;
oui, en eux tu me fais vivre.
Moi, je suis à toi, sauve-moi ! Oui, je cherche tes préceptes.
Les criminels mespéraient pour me perdre ;
je discerne tes témoignages.
De toute finitude, jai vu la fin ; ton ordre est très vaste.
Que jaime ta tora ! Tout le jour elle est mon épanchement.
Plus que mes ennemis, ton ordre massagit ;
oui, en pérennité il est à moi.
Plus que tous mes initiateurs, jai compris ;
oui, tes témoignages sont mon épanchement.
Plus que les anciens, je discerne ;
oui, je préserve tes préceptes.
Je bloque mes pieds hors de toute la voie du mal,
pour garder ta parole.
Je ne mécarte pas de tes jugements ; oui, toi, tu menseignes.
Quils sont onctueux à mon palais, tes dires,
plus que le miel en ma bouche !
Par tes préceptes, je discerne, aussi je hais toute la voie du mensonge.
Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon chemin.
Je lai juré et laccomplis : garder les jugements de ta justice.
Jai été violenté très fort. IHVH-Adonaï, fais-moi vivre selon ta parole !
Agrée donc la gratitude de ma bouche, IHVH-Adonaï !
apprends-moi tes jugements !
Mon être sur ma paume toujours ; je noublie pas la tora.
Les criminels ont donné contre moi un piège ;
je nerre pas loin de tes préceptes.
Je possède tes témoignages en pérennité ;
oui, eux, la liesse de mon cur.
Jincline mon cur à faire tes lois, en pérennité, à la trace.
Je hais les équivoques ; jaime ta tora.
Mon secret, mon bouclier, toi, jaime ta tora,
je souhaite ta parole.
Écartez-vous de moi, malfaiteurs !
Je préserve les ordres dElohaï !
Soutiens-moi selon ton dire, je vivrai.
Ne me fais pas blêmir loin de ma patience !
Restaure-moi, je serai sauvé, je considère tes lois en permanence.
Tu rembarres tous les égarés de tes lois ; oui, mensonge, leurs astuces !
Tu arrêtes tous les criminels de la terre, ces scories ;
aussi jaime tes témoignages.
Ma chair se hérisse de ton effroi ; je frémis de tes jugements.
Je fais jugement et justice ;
ne me livre pas à mes bourreaux.
Cautionne de bien ton serviteur ;
les scélérats ne moppresseront pas.
Mes yeux sépuisent pour ton salut, pour le dire de ta justice.
Agis avec ton serviteur selon ton chérissement.
Apprends-moi tes lois.
Moi, ton serviteur, fais-moi discerner, je pénétrerai tes témoignages.
Il est temps dagir pour IHVH-Adonaï ; ils annulent ta tora.
Aussi jaime tes ordres plus que lor, plus que lor pur.
Aussi je redresse tous tes préceptes, tous.
Je hais toute la voie du mensonge, je la hais.
Merveilles, tes témoignages ! Aussi, mon être les protège.
Louverture de tes paroles illumine ;
elle fait discerner les simples.
Ma bouche bée, jaspire ; oui, je brigue tes ordres.
Fais-moi face, gracie-moi, selon le jugement des amants de ton nom.
Affermis mes pas en ton dire, que toute fraude ne me domine.
Rachète-moi de loppression de lhumain ; je garderai tes préceptes.
Tes faces illuminent ton serviteur ; apprends-moi tes lois.
Des torrents deaux coulent de mes yeux,
parce quils ne gardent pas ta tora.
Juste, toi, IHVH-Adonaï ; tes jugements sont droits.
Tu ordonnes la justice de tes témoignages, ladhérence, fort.
Mon ardeur mannihile ;
oui, mes oppresseurs oublient tes paroles.
Ton dire est fort affiné ; ton serviteur laime.
Moi-même, minuscule, méprisé,
je noublie pas tes préceptes.
Ta justification est justice de pérennité ; ta tora, vérité.
La détresse, le harcèlement me trouvent ; tes ordres : mes délices !
La justice de tes témoignages est en pérennité ;
fais-moi discerner, je vivrai.
Je crie de tout cur, réponds-moi, IHVH-Adonaï ! Je préserve tes lois !
Je crie vers toi, sauve-moi ! Je garde tes témoignages !
Jaccueille laube et jappelle, je souhaite ta parole.
Mes yeux accueillent les gardes, pour mépancher en ton dire.
Entends ma voix, selon ton chérissement.
IHVH-Adonaï, fais-moi vivre selon ton jugement !
Ils sapprochent, les chasseurs dinfamie, ils séloignent de ta tora.
Proche, toi, IHVH-Adonaï ! Tous tes ordres sont vérité !
Jadis, jai pénétré tes témoignages,
que tu les fondes en pérennité.
Vois ma misère, renfloue-moi,
car je noublie pas ta tora !
Combats en mon combat, rachète-moi ;
fais-moi vivre en ton dire !
Le salut est loin des criminels ; non, ils nont pas cherché tes lois.
Tes matrices sont multiples, IHVH-Adonaï,
fais-moi vivre selon ton jugement.
Mes persécuteurs et mes oppresseurs sont multiples ;
je ne tends pas loin de tes témoignages.
Jai vu les traîtres et les abhorre, parce quils ne gardent pas ton dire.
Vois, oui, jaime tes préceptes.
IHVH-Adonaï, fais-moi vivre selon ton chérissement !
Tête de ta parole, vérité en pérennité,
tout jugement de ta justice.
Des chefs me persécutent gratuitement ;
de ta parole, mon cur tremble.
Moi-même, je suis dans la liesse de ton dire,
comme le trouveur dun butin multiple.
Je hais le mensonge, je labomine ; ta tora, je laime.
Sept fois par jour, je te louange
pour les jugements de ta justice.
Paix multiple aux amants de ta tora ;
pour eux, il nest pas dembûches.
Je patiente pour ton salut, IHVH-Adonaï ; je fais tes ordres.
Tes témoignages gardent mon être; ;;je les aime fort.
Je garde tes préceptes et tes témoignages ;
oui, toutes mes routes sont devant toi.
Ma jubilation sapproche en face de toi ;
selon ta parole, fais-moi discerner.
Ma supplication vient en face de toi ;
secours-moi selon ton dire !
Mes lèvres ruissellent de louange ;
oui, tu mapprends tes lois.
Ma langue répond à ton dire ;
oui, tous tes ordres sont justice.
Ta main est à mon aide ;
oui, jai choisi tes préceptes.
Je brigue ton salut, IHVH-Adonaï ; ta tora, mes délices.
Vive mon être et quil te louange ! Ton jugement maide.
Jerrais comme un agneau perdu ; cherche ton serviteur !
Non, je noublie pas tes ordres.
* Psaume 120.
Je suis paix
Poème des montées.
Dans ma détresse, je crie vers IHVH-Adonaï ; il me répond.
IHVH-Adonaï, secours mon être de la lèvre du mensonge,
de la langue de duperie !
Que te donnera-t-il, que tajoutera-t-il, langue de duperie ?
Les flèches acérées dun héros, avec des braises de genêt.
Oïe, moi qui réside à Mèshèkh, et demeure aux tentes de Qédar !
Depuis trop longtemps mon être demeure avec les haineux de la paix.
Moi, je suis en paix et je parle ainsi, ils sont, eux, pour la guerre.
* Psaume 121.
Je lève mes yeux
Poème pour les montées. Je lève mes yeux vers les montagnes.
Doù viendra mon secours ?
Mon secours vient de IHVH-Adonaï, lauteur des ciels et de la terre.
Il ne laisse pas chanceler ton pied ; il ne somnole pas, ton gardien !
Voici, il ne somnole et ne sommeille, le gardien dIsraël !
IHVH-Adonaï, ton gardien, IHVH-Adonaï, ton ombre, à ta main droite.
Le jour, le soleil ne te frappe pas, ni la nuit, la lune.
IHVH-Adonaï te garde de tout mal, il garde ton être.
IHVH-Adonaï garde ta sortie et ton accès, dès maintenant et jusquen pérennité.
* Psaume 122.
La paix de Ieroushalaîm
Poème des montées. De David.
Je me réjouis quand ils disent : Allons à la maison de IHVH-Adonaï !
Nos pieds sarrêtent en tes portes, Ieroushalaîm.
Ieroushalaîm bâtie comme une ville, où tout est associé en unité.
Oui, là montent les rameaux, les rameaux de Yah, le témoignage dIsraël,
pour glorifier le nom de IHVH-Adonaï.
Oui, les trônes du jugement siègent là,
les trônes de la maison de David.
Demandez la paix de Ieroushalaîm, tes amants sapaiseront.
La paix sera dans tes glacis, lapaisement en tes châteaux.
À cause de mes frères et de mes compagnons,
je parlerai donc : Paix à toi !
À cause de la maison de IHVH-Adonaï, notre Elohîms,
je chercherai le bien pour toi.
* Psaume 123.
Gracie-nous, IHVH-Adonaï
Poème des montées.
Vers toi je lève mes yeux, habitants des ciels.
Voici, comme les yeux des serviteurs sur la main de leurs maîtres,
comme les yeux de la servante sur la main de sa dame,
ainsi nos yeux se lèvent vers IHVH-Adonaï, notre Elohîms,
jusquà ce quil nous gracie.
Gracie-nous, IHVH-Adonaï, gracie-nous !
Oui, nous sommes rassasiés de trop de mépris !
Notre être est trop rassasié du sarcasme des repus, du mépris des superbes !
* Psaume 124.
Le piège est brisé
Poème des montées. De David.
Sans IHVH-Adonaï qui est pour nous, quIsraël le dise donc !
Sans IHVH-Adonaï qui est pour nous, quand lhomme se dresse contre nous,
alors ils nous engloutiraient vivants,
dans la brûlure de leur fureur contre nous.
Alors les eaux nous inonderaient, le torrent passerait sur notre être.
Alors elles passeraient sur notre tête, les eaux impétueuses.
IHVH-Adonaï est béni, qui ne nous donnera pas en proie à leurs dents.
Notre être, comme un oiseau, sest enfui du piège des oiseleurs ;
le piège est brisé, nous sommes libres.
Notre secours est au nom de IHVH-Adonaï,
lauteur des ciels et de la terre.
* Psaume 125.
Paix sur Israël
Poème des montées.
Ceux qui se fient en IHVH-Adonaï sont comme le mont Siôn :
il ne chancelle pas mais demeure en pérennité.
Ieroushalaîm, des montagnes lentourent.
IHVH-Adonaï entoure son peuple, maintenant et en pérennité.
Non, il ne repose pas sur le sort des justes, le sceptre du crime
pour que les justes nenvoient pas leurs mains au forfait.
Excelle, IHVH-Adonaï, pour les bons, pour les droits en leur cur !
Ceux qui tendent leurs tortuosités,
IHVH-Adonaï les fait aller avec les ouvriers de la fraude.
Paix sur Israël.
* Psaume 126.
Le retour
Poème des montées.
Au retour de IHVH-Adonaï, avec le retour de Siôn,
nous sommes comme des rêveurs.
Alors notre bouche semplit de rire, notre langue de jubilation.
Alors, dans les nations, ils disent :
«IHVH-Adonaï a fait grand pour agir avec eux !»
IHVH-Adonaï a fait grand pour agir avec nous ; nous sommes dans la joie.
Retourne, IHVH-Adonaï, avec notre retour, comme les torrents au Nèguèb.
Les semeurs en larmes dans la jubilation moissonnent.
Il va et pleure, le porteur du fardeau des semences.
Il vient, il vient dans la jubilation, le porteur de ses gerbes.
* Psaume 127.
En marche, le brave
Poème des montées. De Shelomo.
Si IHVH-Adonaï ne bâtit la maison, en vain peinent ses bâtisseurs.
Si IHVH-Adonaï ne garde une ville, en vain guette le gardien.
Vain, pour vous, tôt-levés, tard-couchés de manger le pain des peines :
il en donne autant à son ami qui sommeille.
Voici la possession de IHVH-Adonaï : des fils, la rétribution du fruit des ventres.
Comme des flèches dans la main du héros,
tels sont les fils de la jeunesse.
En marche, le brave qui en a rempli son carquois !
Ils ne blêmissent pas quand ils parlent aux ennemis à la porte.
* Psaume 128.
Une vigne en fruit
Poème des montées.
En marche, tout frémissant de IHVH-Adonaï, qui va sur ses routes !
Oui, tu manges du labeur de tes paumes !
En marche, toi, quel bien pour toi !
Ta femme est comme une vigne en fruit aux cuisses de ta maison,
et tes fils comme des plants doliviers autour de ta table.
Voici, oui, il est ainsi béni, le brave qui frémit de IHVH-Adonaï.
IHVH-Adonaï te bénit de Siôn.
Vois le bien de Ieroushalaîm tous les jours de ta vie !
Vois des fils à tes fils ! Paix sur Israël !
* Psaume 129.
Ils mont fort opprimé
Poème des montées.
Ils mont fort opprimé dès ma jeunesse, quIsraël le dise donc !
Ils mont fort opprimé dès ma jeunesse ;
mais ils nont rien pu contre moi !
Sur mon dos, les laboureurs ont labouré ;
ils y ont prolongé leurs sillons.
IHVH-Adonaï le juste a rompu les entraves des criminels.
Ils blêmissent, ils reculent en arrière, tous les haineux de Siôn.
Ils sont comme le pâturin des toits, sec avant dêtre fauché.
Il nen remplit pas sa paume, le moissonneur, ni son giron, le gerbeur.
Les passants ne disent pas : «À vous, la bénédiction de IHVH-Adonaï !
Nous vous bénissons au nom de IHVH-Adonaï !»
* Psaume 130.
Des profondeurs
Poème des montées. Des profondeurs, je crie vers toi, IHVH-Adonaï.
Adonaï, entends ma voix !
Tes oreilles seront attentives à la voix de ma supplication.
Si tu gardais les torts, Yah, Adonaï, qui se lèverait ?
Oui, le pardon est avec toi, pour quils frémissent de toi.
Jespère IHVH-Adonaï ; mon être espère, et je souhaite sa parole.
Mon être attend Adonaï plus que les gardes, le matin, gardent le matin.
Israël souhaite IHVH-Adonaï, oui le chérissement est à IHVH-Adonaï.
À lui labondance du rachat !
Il rachète Israël de tous ses torts !
* Psaume 131.
Comme un nourrisson
Poème des montées. De David.
IHVH-Adonaï, mon cur ne senfle pas ; mes yeux ne se haussent pas.
Je ne minsinue pas dans des grandeurs
et des merveilles de trop pour moi.
Mieux, je lai fait égal et silencieux, mon être,
comme un nourrisson sur sa mère,
comme un nourrisson sur moi, mon être.
Israël, souhaite IHVH-Adonaï, maintenant et en pérennité.
* Psaume 132.
Un lieu pour IHVH-Adonaï
Poème des montées.
Mémorise David, IHVH-Adonaï, toutes les violences par lui subies,
ce quil a juré à IHVH-Adonaï, voué au meneur de Iaacob :
«Je ne viendrai pas dans la tente de ma maison,
je ne monterai pas sur le matelas de ma couche.
Je ne donnerai pas de sommeil à mes yeux,
ni de somnolence à mes paupières,
jusquà ce que jaie trouvé un lieu pour IHVH-Adonaï,
des demeures pour le meneur de Iaacob.»
Voici, nous lavons entendu en Ephrata ;
lavons trouvé au Champ-de-la-Forêt.
Venons en ses résidences ;
prosternons-nous devant lescabelle de ses pieds.
Lève-toi, IHVH-Adonaï, pour ton repos, toi avec le coffre de ton énergie !
Tes desservants se vêtiront de justice, tes fervents jubileront.
À cause de David, ton serviteur, ne déboule pas les faces de ton messie.
IHVH-Adonaï la juré pour David en vérité, il nen reviendra pas :
«Je mettrai le fruit de ton ventre sur ton trône.
Si tes fils gardent mon pacte,
mon témoignage, ce que je leur apprends,
leurs fils aussi siégeront à jamais sur ton trône.»
Oui, IHVH-Adonaï a choisi Siôn ; il sest épris delle pour y habiter.
«Voici mon repos, à jamais jhabite là ; oui, je men suis épris.
Son viatique, je le bénis, je le bénis ;
ses pauvres, je les rassasie de pain.
Ses desservants, je les revêts de salut ;
ses fervents jubilent, ils jubilent.
Là, je fais germer une corne pour David ;
jarrange une lampe pour mon messie.
Je vêts ses ennemis de blêmissement.
Son diadème étincelle sur lui.»
* Psaume 133.
La barbe dAarôn
Poème des montées. De David.
Voici, quel bien, quel agrément, dhabiter, frères, unis ainsi !
Comme la bonne huile sur la tête descend sur la barbe,
la barbe dAarôn, descend sur la bouche de sa chape,
comme la rosée du Hermôn descend sur les monts de Siôn...
Oui, là, IHVH-Adonaï ordonne la bénédiction, la vie, en pérennité.
* Psaume 134.
Bénissez IHVH-Adonaï
Poème des montées.
Voici, bénissez IHVH-Adonaï, vous tous, serviteurs de IHVH-Adonaï,
debout dans la maison de IHVH-Adonaï dans les nuits !
Levez vos mains au sanctuaire, bénissez IHVH-Adonaï !
IHVH-Adonaï te bénit de Siôn, lauteur des ciels et de la terre.
* Psaume 135.
Lhabitant de Ieroushalaîm
Hallelou-Yah !
Louangez le nom de IHVH-Adonaï, louangez-le, serviteurs de IHVH-Adonaï !
Vous, debout dans la maison de IHVH-Adonaï,
dans les cours de la maison de notre Elohîms !
Hallelou-Yah ! Oui, quel bien, IHVH-Adonaï, chantez son nom, oui, il est suave !
Oui, Yah a choisi Iaacob, Israël pour son domaine.
Oui, moi jai compris que IHVH-Adonaï est grand,
notre Adôn plus que tous les Elohîms.
Oui, IHVH-Adonaï fait tout ce quil désire,
dans les ciels, sur la terre, dans les mers et tous les abîmes.
Il fait monter les cumulus des confins de la terre ;
il fait les éclairs avec la pluie, et sort de ses trésors le souffle,
lui qui a frappé les aînés de Misraîm, de lhumain à la bête !
Il a envoyé les signes et les prodiges à lintérieur de Misraîm,
contre Pharaon, contre tous ses serviteurs.
Lui qui a frappé des nations multiples, tué des rois vigoureux :
Sihôn, roi de lEmori, Og, roi de Bashân,
et tous les royaumes de Kenaân.
Il a donné leur terre en possession,
en possession à Israël, son peuple.
IHVH-Adonaï, ton nom, en pérennité ; IHVH-Adonaï, ta mémoire dâge en âge !
Oui, IHVH-Adonaï juge son peuple, il réconforte ses serviteurs.
Les fétiches des nations sont dargent et dor, faits de main dhumain.
Ils ont une bouche, mais ne parlent pas ; des yeux, mais ne voient pas ;
des oreilles, mais nécoutent pas,
un nez, mais pas de souffle en leur bouche !
Leurs auteurs sont comme eux, tous ceux qui sassurent en eux.
Maison dIsraël, bénissez IHVH-Adonaï ; maison dAarôn, bénissez IHVH-Adonaï !
Maison de Lévi, bénissez IHVH-Adonaï ;
frémissants de IHVH-Adonaï, bénissez IHVH-Adonaï !
Il est béni, IHVH-Adonaï, de Siôn, lhabitant de Ieroushalaîm. Hallelou-Yah.
* Psaume 136.
Grand Hallèl
Célébrez IHVH-Adonaï, oui, quel bien !
Oui, en pérennité son chérissement !
Célébrez lElohîms des Elohîms !
Oui, en pérennité son chérissement !
Célébrez lAdôn des Adonîm !
Oui, en pérennité son chérissement !
Auteur de grandes merveilles, lui seul.
Oui, en pérennité son chérissement !
Auteur des ciels avec discernement.
Oui, en pérennité son chérissement !
Lamineur de la terre sur les eaux.
Oui, en pérennité son chérissement !
Auteur des grandes lumières.
Oui, en pérennité son chérissement !
Du soleil au gouvernement du jour.
Oui, en pérennité son chérissement !
De la lune et des étoiles au gouvernement de la nuit.
Oui, en pérennité son chérissement !
Frappeur de Misraîm en leurs aînés.
Oui, en pérennité son chérissement !
Sorteur dIsraël de leur milieu.
Oui, en pérennité son chérissement !
À main forte, à bras tendu.
Oui, en pérennité son chérissement !
Coupeur de la mer du Jonc en coupures.
Oui, en pérennité son chérissement !
Fit passer Israël au milieu delle.
Oui, en pérennité son chérissement !
Secoua Pharaon et son armée dans la mer du Jonc.
Oui, en pérennité son chérissement !
Fit aller son peuple au désert.
Oui, en pérennité son chérissement !
Frappeur de grands rois.
Oui, en pérennité son chérissement !
Tua des rois superbes.
Oui, en pérennité son chérissement !
Sihôn, roi de lEmori.
Oui, en pérennité son chérissement !
Og, roi de Bashân.
Oui, en pérennité son chérissement !
Donna leur terre en possession.
Oui, en pérennité son chérissement !
En possession à Israël, son serviteur.
Oui, en pérennité son chérissement !
Lui qui dans notre abaissement nous mémorise.
Oui, en pérennité son chérissement !
Nous démit de nos oppresseurs.
Oui, en pérennité son chérissement !
Donneur de pain à toute chair.
Oui, en pérennité son chérissement !
Célébrez lÉl des ciels.
Oui, en pérennité son chérissement !
* Psaume 137.
Sur les fleuves de Babèl
Sur les fleuves de Babèl, nous habitions là.
Nous pleurions aussi, en mémorisant Siôn.
Sur les saules, en son sein, nous suspendions nos lyres.
Oui, nos geôliers nous demandaient les paroles dun poème,
nos pillards, de la joie :
«Poétisez-nous un poème de Siôn !»
Quoi, poétiser le poème de IHVH-Adonaï sur une glèbe étrangère ?
Si je toublie, Ieroushalaîm, que ma droite oublie !
Que ma langue colle à mon palais, si je ne te mémorise pas,
si je nélève Ieroushalaîm en tête de ma joie !
Mémorise, IHVH-Adonaï, les Benéi Edôm, le jour de Ieroushalaîm,
eux qui disaient : «Dénudez-la, dénudez-la, jusquen ses fondations !»
Fille de Babèl, la razziée, en marche qui te paiera ta rétribution,
ce dont tu nous rétribuas !
En marche, qui saisira et fracassera tes nourrissons contre le rocher !
* Psaume 138.
Je te célèbre
De David.
Je te célèbre de tout mon cur et te chante devant les Elohîms.
Je me prosterne au palais de ton sanctuaire
et célèbre ton nom pour ton chérissement, pour ta vérité.
Oui, tu as grandi au-dessus de tout ton nom, ton dire.
Le jour où je crie, tu me réponds ;
tu me doues en mon être dénergie.
Ils te célèbrent, IHVH-Adonaï, tous les rois de la terre :
oui, ils ont entendu les dires de ta bouche.
Ils poétisent sur les routes de IHVH-Adonaï.
Oui, grande est ta gloire, IHVH-Adonaï !
Oui, altier, IHVH-Adonaï voit linfime et connaît de loin laltitude.
Quand je vais aux entrailles de la détresse, tu me fais vivre ;
contre la fureur de mes ennemis tu envoies ta main, et ta droite me sauve.
IHVH-Adonaï parachève pour moi ! IHVH-Adonaï, ton chérissement en pérennité !
Ne relâche pas luvre de tes mains !
* Psaume 139.
Sonde-moi, Él
Au chorège. De David. Chant.
IHVH-Adonaï, tu me sondes et me pénètres.
Tu pénètres mon repos, mon lever, et discernes de loin mon dessein.
Tu jauges ma voie et mon accouplement ;
tu hantes toutes mes routes.
Non, le mot nest pas sur ma langue, que déjà tu le pénètres tout, IHVH-Adonaï.
Derrière, devant, tu massièges, et mets ta paume sur moi.
Pénétration trop merveilleuse pour moi, trop altière pour que je lui résiste.
Où donc aller loin de ton souffle ?
Où donc, loin de tes faces, menfuir ?
Si jémerge aux ciels, tu es là ; si je métale au Shéol, te voilà.
Je prends les ailes de laube, je demeure au bout de la mer.
Mais là aussi ta main me conduit, ta droite me saisit.
Je dis : «Ah, la ténèbre me dissimulera !»
Mais la nuit est lumière pour toi !
La ténèbre même nenténèbre pas pour toi.
La nuit brille comme le jour, la ténèbre comme la lumière.
Oui, toi, tu as acheté mes reins,
tu mas recouvert dans le ventre de ma mère.
Je te célèbre, parce quen prodiges je suis fait de merveilles.
Merveilleuses sont tes uvres ; mon être le pénètre bien.
Pas occulte, ma substance, pour toi, dont je fus formé en secret,
brodé aux cryptes de la terre.
Tes yeux ont vu mon embryon ; et sur ton livre les jours sont tous inscrits,
avant quun seul ne soit formé.
Pour moi tes pensées sont chères, Él, vigoureuses, leurs têtes.
Je les compte, multiples plus que le sable !
Je méveille et suis encore en toi.
Eloha, puisses-tu anéantir le criminel !
Hommes de sangs, écartez-vous de moi !
Ils tinvoquent en conspirant ; tes adversaires se chargent en vain.
Tes haineux, IHVH-Adonaï, ne dois-je pas les haïr ? Jabhorre tes rebelles !
Je les hais dune haine extrême.
Ils sont en ennemis pour moi.
Sonde-moi, Él, pénètre mon cur.
Examine-moi, pénètre mes fantasmes.
Vois si la route de lidole est en moi.
Mène-moi sur la route de pérennité !
* Psaume 140.
Préserve-moi
Au chorège. Chant. De David.
IHVH-Adonaï, préserve-moi de lhomme du mal ;
protège-moi de lhomme de violences.
Eux qui méditent des malheurs en leur cur
et, chaque jour, suscitent des guerres.
Ils affûtent leur langue, comme un serpent,
du venin darachnide sous leurs lèvres. Sèlah.
IHVH-Adonaï, garde-moi de la main du criminel ;
protège-moi de lhomme de violences ;
ils pensent bannir mes pas.
Les orgueilleux ont enfoui une trappe contre moi, des cordes ;
ils ont déployé un filet près du rond-point ;
ils ont mis des pièges contre moi. Sèlah.
Je dis à IHVH-Adonaï : Elohaï, toi !
Écoute, IHVH-Adonaï, la voix de mes prières !
IHVH-Elohîms, Adonaï, énergie de mon salut,
tu couvres ma tête au jour des armes.
IHVH-Adonaï ne donne pas au criminel ce quil convoite ;
ne réalise pas son complot : ils sexalteraient ! Sèlah.
La tête de ceux qui mentourent, le labeur de leurs lèvres les recouvre.
Des braises se précipitent sur eux. Il les fait tomber au feu,
dans des précipices dont ils ne se relèveront jamais.
Que lhomme de langue ne saffermisse jamais sur terre !
Lhomme de violence, que le mal le chasse aux bannissements !
Je le pénètre, oui, IHVH-Adonaï rend justice à lhumilié,
le jugement des pauvres.
Ah ! Les justes célèbrent ton nom ;
les hommes droits habitent devant tes faces !
* Psaume 141.
Ma prière est ferme
Chant. De David.
IHVH-Adonaï, je crie vers toi, hâte-toi pour moi !
Ma prière est ferme, un encens devant tes faces ;
lapport de mes paumes, une offrande du soir.
IHVH-Adonaï, mets une garde à ma bouche ; protège lhuis de mes lèvres.
Nincline pas mon cur à la parole du mal, pour commettre des méfaits,
des crimes, avec les ouvriers de fraude ;
que je ne me nourrisse jamais de leurs délices !
Que le juste massomme, il me corrige par chérissement ;
il ne refuse pas lhuile de tête à ma tête.
Oui, ma prière se poursuit contre leurs maléfices.
Que leurs juges soient lâchés du haut du roc !
Ils entendent mes dires ; oui, ils sont suaves.
Comme la terre se laboure et se fend,
nos ossements se dispersent sur la bouche du Shéol.
Oui, mes yeux se lèvent vers toi, Adonaï ;
en toi je mabrite ; ne dénude pas mon être !
Garde-moi de la main des troupes où ils veulent me piéger,
aux pièges des ouvriers de fraude.
Que les criminels tombent ensemble dans ses filets !
Moi-même, je passerai à jamais.
* Psaume 142.
Tu me rétribues
Perspicace. De David. Quand il était dans la grotte. Prière.
Ma voix, vers IHVH-Adonaï, je clame ;
ma voix vers IHVH-Adonaï, je demande grâce.
Je répands en face de lui ma prière ;
je rapporte ma détresse, en face de lui.
Quand mon souffle sévanouit en moi, tu pénètres mon chemin.
En cette voie où je vais, ils ont enfoui une trappe contre moi.
Regarde à droite et vois : nul ne me reconnaît !
Tout refuge est perdu pour moi ; nul nest en quête de mon être.
Je clame vers toi, IHVH-Adonaï, et dis :
Toi, mon abri, ma part, sur la terre des vivants.
Sois attentif à ma complainte ; oui, je suis très faible.
Secours-moi de mes persécuteurs ; oui, ils sont plus forts que moi.
Fais sortir mon être de la geôle, pour célébrer ton nom.
En moi, les justes sauréolent quand tu me rétribues.
* Psaume 143.
Écoute ma supplication
Chant. De David.
IHVH-Adonaï, entends ma prière, écoute ma supplication !
En ton adhérence réponds-moi, en ta justification.
Ne viens pas en jugement contre ton serviteur,
car en face de toi nul vivant ne peut se justifier.
Oui, lennemi persécute mon être, il accable à terre ma vie ;
il me fait habiter les ténèbres, comme les morts, en pérennité.
Mon souffle sévanouit en moi,
mon cur se désole en mon sein.
Je mémorise les jours dantan, médite sur tous tes actes
et mextasie devant luvre de tes mains.
Je tends mes mains vers toi. Sèlah.
Vite, réponds-moi, IHVH-Adonaï, mon souffle sépuise !
Ne me voile pas tes faces : je suis pareil aux gisants de la fosse !
Fais-moi entendre, au matin, ton chérissement ; oui, en toi je me fie !
Fais-moi pénétrer cette route où je vais ;
oui, je porte mon être vers toi !
Secours-moi de mes ennemis, IHVH-Adonaï ; en toi je me réfugie.
Apprends-moi à faire ton vouloir, oui, toi, Elohaï !
Ton souffle est le bien, il me mène en terre de rectitude.
À cause de ton nom, IHVH-Adonaï, fais-moi vivre ;
en ta justification, fais sortir mon être de la détresse.
En ton chérissement, supprime mes ennemis.
Perds tous les oppresseurs de mon être : oui, je suis ton serviteur.
* Psaume 144.
IHVH-Adonaï est béni
De David.
IHVH-Adonaï est béni, mon roc, linitiateur de mes mains à la bataille,
de mes doigts à la guerre !
Mon chérissement, ma trappe, ma culmination,
ma libération, mon bouclier !
En lui je mabrite ; il assujettit mon peuple sous moi.
IHVH-Adonaï, lhumain quest-il, pour que tu le pénètres,
le fils de lhomme, pour que tu penses à lui ?
Lhumain ressemble à la fumée ;
ses jours sont comme une ombre qui passe.
IHVH-Adonaï, incline tes ciels, descends !
Touche les montagnes et quelles fument !
Que jaillisse léclair et les disloque !
Lance tes flèches, et quils tressaillent !
Lance tes mains de laltitude, arrache-moi,
secours-moi des eaux multiples,
de la main des fils de létranger,
dont la bouche parle en vain,
et dont la droite est droite du mensonge.
Elohîms, je poétise pour toi un poème nouveau ;
au luth, à la harpe, je te chante.
Donneur de salut aux rois,
il arrache David, son serviteur, à lépée du mal.
Arrache-moi, secours-moi de la main des fils de létranger,
dont la bouche parle en vain, et dont la droite est droite du mensonge.
Nos fils sont comme des plants, cultivés dès leur jeunesse ;
nos filles comme des cariatides, sculptées en forme de sanctuaires.
Nos silos pleins regorgent despèce en espèce.
Nos ovins par milliers et myriades se multiplient en nos campagnes.
Nos aurochs sont charnus. Il nest brèche, exode, ni cri en nos places.
En marche, le peuple qui est tel !
En marche, le peuple dont IHVH-Adonaï est lElohîms !
* Psaume 145.
Je texalte, Elohaï
Louange. De David.
Je texalte, Elohaï ;
ô roi, je bénis ton nom, en pérennité à jamais.
Chaque jour, je te bénis et louange ton nom, en pérennité, à jamais.
Grand, IHVH-Adonaï, fort et louangé ! Sa grandeur est insondable !
Lâge à lâge loue tes uvres ; ils rapportent tes héroïsmes.
Magnificence et gloire de ta majesté !
Je mextasie aux paroles de tes merveilles.
Ils disent lénergie de tes effrois ; je raconte ta grandeur.
Ils expriment la mémoire de ta bonté
et jubilent en ta justification.
Graciant et matriciel, IHVH-Adonaï ;
long de narine, il est grand en chérissements.
IHVH-Adonaï, bien pour tous, ses matrices embrassent toutes ses uvres.
IHVH-Adonaï, toutes tes uvres te célèbrent ; tes fervents te bénissent.
Ils disent la gloire de ton royaume, ils parlent de ton héroïsme,
pour faire pénétrer aux fils de lhumain ses héroïsmes,
la gloire magnifique de son règne.
Ton règne est règne de toutes les pérennités
ton gouvernement en tout âge dâge.
IHVH-Adonaï soutient tous ceux qui tombent ; il redresse tous les abattus.
Tous les yeux sont suspendus à toi ;
et toi, tu leur donnes leur nourriture à temps.
Tu ouvres ta main et tu assouvis tout vivant à souhait.
IHVH-Adonaï est juste en toutes ses routes,
chérissant en toutes ses uvres.
IHVH-Adonaï est proche de tous ses invocateurs,
de tous ceux qui crient vers lui en vérité.
Il fait le vouloir de ses frémissants,
il entend leur appel et les sauve.
IHVH-Adonaï garde tous ses amants ; il supprime tous les criminels.
Ma bouche dit la louange de IHVH-Adonaï ;
toute chair bénit son nom sacré, en pérennité, à jamais.
* Psaume 146.
Je louange IHVH-Adonaï
Hallelou-Yah.
Louange, IHVH-Adonaï, mon être !
Je louange IHVH-Adonaï en ma vie ;
je chante mon Elohîms en mon existence.
Ne vous fiez pas aux notables,
aux fils de lhomme : il nest pas de salut en lui.
Que sorte son souffle, il retourne à sa glèbe ;
en ce jour ses projets périssent.
En marche, qui a lÉl de Iaacob à son secours,
sa patience en IHVH-Adonaï, son Elohîms,
auteur des ciels et de la terre, de la mer et tout ce qui est en eux,
gardien de la vérité en pérennité,
auteur du jugement des exploités, donneur de pain aux affamés,
IHVH-Adonaï, libérateur des captifs.
IHVH-Adonaï dessille les aveugles, IHVH-Adonaï redresseur des courbés,
IHVH-Adonaï, amant des justes.
IHVH-Adonaï, gardien des métèques, il stimule lorphelin, la veuve ;
il tord la route des criminels.
IHVH-Adonaï règne en pérennité, ton Elohîms, Siôn, dâge en âge.
Hallelou-Yah.
* Psaume 147.
Bâtisseur de Ieroushalaîm
Hallelou-Yah.
Oui, quel bien, chanter notre Elohîms !
Oui, elle est suave, harmonieuse, la louange !
Bâtisseur de Ieroushalaîm, IHVH-Adonaï, il rassemble les bannis dIsraël.
Médecin des curs brisés, il panse leurs peines.
Calculateur du nombre des étoiles, à toutes il crie leurs noms.
Grand, notre Adôn, multiple en force,
à son discernement, il nest pas de nombre.
Simulateur des humbles, IHVH-Adonaï, il abaisse les criminels jusquà terre ;
Répondez à IHVH-Adonaï avec gratitude, chantez notre Elohîms à la lyre !
Couvreur des ciels de nébulosités,
préparateur de la pluie pour la terre,
germinateur du pâturin des monts ;
donneur à la bête de sa pâture, aux corbillats qui croassent.
Non, il ne désire pas lhéroïsme du cheval ;
non, il ne veut pas des jambes de lhomme !
IHVH-Adonaï veut ses frémissants, ceux qui souhaitent son chérissement.
Ieroushalaîm, loue IHVH-Adonaï ! Louange ton Elohîms, Siôn !
Oui, il renforce les verrous de tes portes,
il bénit tes fils en ton sein.
Il met ta frontière en paix, il te rassasie de la graisse des blés.
Envoyeur de son dire à la terre, sa parole vole vite.
Donneur de la neige semblable à la laine,
il sème le givre comme une cendre.
Jeteur de sa glace comme par blocs, devant son froid, qui peut tenir ?
Il envoie sa parole et les fond,
il ramène son souffle et les eaux se liquéfient.
Narrateur de sa parole à Iaacob,
de ses lois, de ses jugements à Israël,
il nagit ainsi pour aucune nation,
elles ne pénètrent pas ses jugements. Hallelou-Yah.
* Psaume 148.
Louangez-le
Hallelou-Yah.
Louangez IHVH-Adonaï des ciels, louangez-le dans les altitudes !
Louangez-le, tous ses messagers ; louangez-le, toutes ses milices !
Louangez-le, soleil, lune ;
louangez-le, vous toutes, étoiles de lumière !
Louangez-le, ciels des ciels, et les eaux au-dessus des ciels !
Ils louangent le nom de IHVH-Adonaï ; oui, il lordonne et ils sont créés ;
Il les maintient à jamais, en pérennité, loi donnée, jamais violée.
Louangez IHVH-Adonaï de la terre, dragons et tous les abîmes,
feu et grêle, neige et brume, souffle des tempêtes,
réalisateurs de sa parole ;
monts et toutes les collines, arbres à fruit et tous les cèdres ;
animal, toute bête, reptiles, aile de loiseau ;
rois de la terre et toutes les patries, chefs et tous les juges de la terre ;
adolescents et vierges aussi, les anciens avec les jeunes !
Quils louangent le nom de IHVH-Adonaï !
Oui, son nom seul est sublime, sa majesté sur la terre et dans les ciels !
Il exalte la corne de son peuple, la louange de tous ses amants,
les Benéi Israël, son peuple proche. Hallelou-Yah.
* Psaume 149.
Poétisez pour IHVH-Adonaï
Hallelou-Yah. Poétisez pour IHVH-Adonaï un poème nouveau,
sa louange dans lassemblée des fervents.
Israël se réjouit en son auteur, les Benéi Siôn exultent avec leur roi.
Ils louangent son nom à la ronde,
ils le chantent au tambour, à la lyre.
Oui, IHVH-Adonaï veut son peuple ; de salut, il magnifie les humbles.
Les amants exultent en gloire, ils jubilent sur leur couche,
les exaltations dÉl en leur gorge,
lépée double-bouche en leur main,
pour faire la vengeance des nations, les représailles des patries,
pour lier leurs rois aux carcans, leurs glorieux aux câbles de fer,
pour faire contre eux le jugement écrit.
Il est la magnificence de tous ses amants. Hallelou-Yah.
* Psaume 150.
Toute haleine louange Yah
Hallelou-Yah. Louangez Él en son sanctuaire,
louangez-le dans la voûte de son énergie !
Louangez-le en ses héroïsmes,
louangez-le selon sa grandeur immense !
Louangez-le à léclat du shophar, louangez-le à la harpe, à la lyre !
Louangez-le au tambour, à la danse,
louangez-le aux cithares, au pipeau !
Louangez-le aux sistres sonores,
louangez-le à lovation des sistres !
Toute haleine louange Yah ! Hallelou-Yah.